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Virginie Guilhaume : « Les Victoires de la Musique défendent l’industrie du disque »

Claire Varin
Publié le 08/02/2013 à 13:16 Mis à jour le 14/02/2013 à 15:22

Ce 8 février, France 2 retransmettra en direct du Zénith de Paris les Victoires de la musique 2013. La chaîne a confié la présentation à Laurent Ruquier et Virginie Guilhaume. L’animatrice nous explique pourquoi cet évènement annuel est si important...

Claire Varin : Pourquoi avoir accepté de présenter Les victoires de la musique ?

Virginie Guilhaume : C’est une émission que je regardais beaucoup avant de faire de la télé. C’était un honneur pour moi de la présenter et je suis ravie de le faire avec Laurent Ruquier. C’est quelqu’un que j’aime beaucoup. Il a ce talent et cette générosité. Par ailleurs, en tant qu’animatrice, ce qui prévaut c’est le challenge. Le direct plus l’évènement des Victoires de la musique, dont on sait que l’audience est rarement au rendez-vous, c’est un gros challenge. C’est grisant et excitant.

Vous avez déjà présenté plusieurs galas comme Rire contre le racisme, est-ce un exercice équivalent ?

Rire contre le racisme ou le Sidaction sont des évènements caritatifs, pour lesquels il est important pour moi d’être présente. Les Victoires de la musique, c’est autre chose. C’est un évènement musical et de divertissement. C’est une pression, certes, mais sur Nouvelle Star, c’était pareil. Sur une émission évènement comme C’est la rentrée sur France 2 où l’on doit réunir les vingt-cinq animateurs de la chaîne - qui évidemment s’aiment tous, bien sûr (rires) - ce n’est pas toujours facile non plus. Mais c’est ce qui constitue ce métier.

Vous disiez avoir beaucoup regardé l’émission précédemment. Avez-vous une idée de ce que vous devez ou ne devez pas faire ?

Non, si on commence à faire ça, c’est foutu. Évidemment que l’on ne va pas faire la même chose que Marie Drucker, Alessandra Sublet ou d’autres. On va essayer de rester nous-mêmes tout en jouant sur le duo, s’amuser le plus possible et faire la part belle aux artistes. L’important est de mettre en avant la musique, les artistes et la chanson française en général. On a envie de défendre l’industrie du disque, qui est en déclin. Les Victoires de la musique, c’est aussi une manière de dire « Continuez à acheter des albums et à écouter nos artistes ». Derrière eux, il y a toute une industrie qui aimerait continuer à vivre.

« On va essayer de s’amuser le plus possible et faire la part belle aux artistes »

Quels sont vos projets avec France 2 ?

Simplement pour un soir avec Patrick Sabatier reviendra sur la chaîne. Il y a aussi Retour en terre inconnue avec Frédéric Lopez. J’ai un documentaire, produit par CAPA, qui sera diffusé prochainement. Et une émission de pâtisserie de quatre volets en prime.

Que pouvez-vous dire à propos de ce documentaire ?

C’est une série documentaire sur les Français et la table, autour de plusieurs thématiques. L’idée est de raconter la révolution de la conserve, la fin de l’artisanat, le début des supermarchés, l’émancipation des femmes, qui sont sorties de leur cuisine, etc. On fera des reportages in situ en province. On va se balader et rencontrer des familles, qui vont nous raconter cette histoire de France. On verra les rapports entre la table et le pouvoir ou encore pourquoi c’est à table que l’on se dit les choses en famille… Je fais des choses très éclectiques, tant en musique qu’en télévision. Là, je conjugue le fond et la forme et ça me convient très bien.