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C’est pas de l’amour : Marie Guillard et Déborah François face aux violences conjugales

Alexandre Raveleau
Publié le 05/02/2014 à 18:22

Le lundi 13 janvier dernier, France 3 proposait une soirée dédiée aux violences conjugales, avec un document inédit en prime time. Ce soir-là, la chaîne n’a pas fait le plein auprès du grand public, avec seulement 1.24 million d’intéressés et 4.8% du public.

Moins d’un mois plus tard, au tour de France 2 d’ouvrir le débat autour de la même question. Dès 20h50, Marie Guillard et Déborah François partageront l’affiche de C’est pas de l’amour, ou l’histoire de Laëtitia et Hélène, deux femmes liées par le secret et la question du déni et de la culpabilité. À la suite de ce téléfilm inédit, Benoit Duquesne animera une émission spéciale, avec Najat Vallaud-Belkacem, l’avocat Luc Frémiot et Sophie Gromb-Monnoyeur.

Dans les pages de Télé 7 jours, les deux actrices de la fiction ont accepté d’en dire un peu plus au sujet de leur personnage et de ce thème sensible. Marie Guillard explique : « Hélène n’est pas la victime d’un gros bedonnant alcoolique, au chômage, mais d’un médecin respecté. La violence est toujours suggérée, ce qui évite une approche trop primaire du problème ».

De son côté, Déborah François précise : « Laëtitia ne lâche rien. Il faut que le calvaire d’Hélène prenne fin au plus vite. Mais pour aider quelqu’un, il faut trouver la « porte d’entrée ». Ca peut prendre du temps. »

Plus largement, l’interprète d’Hélène évoque l’ambition de C’est pas de l’amour : « Le téléfilm questionne notre responsabilité à tous, il nous encourage à ne plus avoir d’œillères, à ne plus être centre sur soi. Ne sommes-nous pas tous tenus d’intervenir ? »