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Micha (Les Marseillais à Rio) : « La plupart des Marseillais se prenaient pour des stars ! »

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Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 29/05/2014 à 18:01 Mis à jour le 06/06/2014 à 16:32

À peine revenu de Rio, Micha a embarqué dans le vol direction le Maroc, et plus précisément Marrakech, pour affronter les Ch’tis autour d’épreuves inédites. Désabusé par son expérience avec les seuls Marseillais, le mannequin revient sans langue de bois sur son parcours au Brésil et sur ses motivations...

Clément Gauthier : Pourquoi avez-vous eu du mal à vous intégrer parmi les Marseillais ?

Micha : On n’avait pas le même mode de vie. Ils savaient comment se déroulait l’émission et moi, je n’avais pas ces pas d’avance. De plus, ils se prenaient pour des stars pour la plupart. Ça m’a énervé d’être rejeté, car je suis assez susceptible et je n’aime pas me faire clasher. Heureusement qu’il y avait l’autre nouveau, Romain. Il m’a aidé à passer cette aventure-là. Sinon, j’aurais pris mes valises et je serai parti.

À quel moment avez-vous failli quitter l’aventure ?

À partir de la première semaine. Mais, je me suis dit qu’ils ne pouvaient pas me faire sortir de l’aventure, même si c’était leur souhait. Ils n’avaient qu’une envie, c’était que je parte, voilà pourquoi ils m’ont poussé à bout. Ils me prenaient de haut. Ils voulaient me rabaisser comme s’ils avaient déjà acquis quelque chose.

Où se sont situées vos principales difficultés ?

Je ne m’attendais pas à intégrer une équipe qui me laisse sur le côté et qui ne m’intègre pas, qui ne soit pas coopérative. Mon but premier était de percer dans le mannequinat et de tenter de percer au Brésil. J’ai vu qu’il y avait des tensions dans la maison et ça ne me mettait pas au mieux de ma forme. Psychologiquement, je n’étais pas à fond donc forcément, ça a compliqué mon parcours.

Quels comportements vous ont particulièrement déplu ?

Les comportements enfantins. On aurait pu s’éclater à visiter le pays, mais ils étaient plus dans la taquinerie. Quand ça vise les autres, c’est agréable, mais quand c’est sur soi, ça ne l’est pas.

«  »J’ai failli prendre mes valises et partir"

Avec le recul, quel a été votre plus grand regret dans l’aventure ?

Je n’ai pas spécialement de regrets, mais je suis déçu des images que l’on montre de moi, notamment celles où je vais gueuler. Je pense être un type cool. Quand ça se passe bien, je ne me prends pas la tête, je fais en sorte que tout aille bien. En l’occurrence, ils n’ont pas arrêté de me lancer des piques et, comme je suis susceptible, ça ne me plaisait pas. Je partais au quart de tour donc ils ont joué sur ça. Personne n’a voulu apprendre à me connaitre. Ils se sont directement braqués en pensant que je ne changerais pas. Ils se sont fait une fausse image de moi.

Partie 2 > Sa réputation et Les Ch’tis vs les Marseillais


Vous dites être venu essentiellement pour devenir mannequin...

Évidemment, je voulais également faire de la télé-réalité, car ça me plaisait. Je n’ai pas souhaité que ça se déroule avec tous les petits problèmes. Ma principale motivation était l’argent et je voulais, aussi, avoir une notoriété.

Au niveau du mannequinat, êtes-vous satisfait de votre parcours ?

Je ne me plains pas. J’ai géré mes rendez-vous, et ça s’est plutôt bien passé. J’ai eu des réponses positives. Ce qui m’a gêné le plus était qu’on montre une image de moi qui n’est pas représentative. Les images disent que je ne pense qu’à ma beauté, ce qui est totalement faux. La priorité dans ma vie n’est pas la beauté, le plus important est de se cultiver et de s’enrichir. Mais ce voyage m’a permis de murir. J’ai été égocentrique, c’est sûr, mais je pense que tout le monde l’est un peu. Chacun s’aime un minimum, c’est important. Ma qualité première est ma gentillesse, le fait que je sois sociable et que j’aime la vie.

Est-ce difficile de se défaire de cette image ?

Pas forcément, car les gens se sont aperçus de la vérité. J’ai eu de bons retours dans la rue. Les gens ont compris que j’étais quelqu’un de franc et d’honnête. Je n’ai pas à me plaindre à ce niveau. Mais, dans les épisodes, ils peuvent montrer les répliques de mes collègues et couper les moments où je m’explique. On a l’impression que je me laisse faire alors qu’absolument pas. Je ne me suis jamais laissé faire de toute l’aventure. Mon fort caractère m’a permis de tenir jusqu’au bout.

« Ma principale motivation était l’argent »

Comment avez-vous réagi quand on vous a proposé de participer aux Ch’tis vs les Marseillais ?

J’avais envie de remettre le couvert pour montrer une autre image de moi. Quand je suis arrivé à Marrakech, tout le monde m’a dit que j’avais changé alors que non. À Rio, j’étais parfois dans l’excès. Je me braquais assez souvent et je m’énervais assez rapidement, car tout me soûlait. À Marrakech, ça s’est mieux passé. Au retour de Rio, on a eu des discussions entre nous, donc on a arrangé certains points.

Avez-vous hésité à participer à ce nouveau format où il faut un esprit de compétition ?

C’était l’occasion de me réconcilier avec les Marseillais. Je voulais montrer une autre facette, mais je suis resté moi-même et eux m’ont dit que j’avais changé. J’ai affiné mon image.