Baskup > Tony Parker parle de son personnage animé

Si la presse people se délecte des péripéties amoureuses de Tony Parker, le basketteur fait l’actualité sur un tout autre terrain. En effet, TP a prêté ses traits à un héros de dessin animé coproduit par M6, Baskup. Dans cette série, il va coacher les High 5, une équipe de jeunes basketteurs qui ont pour objectif de décrocher la compétition Baskup. Rencontre avec le premier joueur français à avoir été sacré champion NBA.
Olivier Sudrot : Comment est né le projet Baskup ?
Tony Parker : On m’a contacté il y a deux ans pour un nouveau dessin animé centré sur le basket. J’ai tout de suite adhéré au projet même si je ne voulais pas faire n’importe quoi. Il fallait que ce soit à la fois cohérent au niveau sportif et beau au niveau graphique. Je souhaitais aussi que le dessin animé soit bien adapté à la société d’aujourd’hui avec les nouvelles technologies et une musique hip hop.
Quel a été votre rôle dans l’élaboration de la série ?
J’ai participé au processus de production. Pour commencer, on a étudié les dialogues pour savoir ce que mon personnage allait dire. L’équipe est donc venue me voir à mon camp de basket. On a aussi choisi ensemble l’apparence du personnage, son look, son attitude et ses expressions. J’ai choisi les noms des enfants de la High 5. On ne voulait pas réduire le dessin animé au basket mais au contraire proposer des histoires et des aventures fun sans trop se prendre au sérieux. Et la participation de mon ami Cut Killer pour la musique est parfaitement dans le ton.
Quelle sensation cela fait de vous voir comme personnage de dessin animé ?
C’est un honneur en quelque sorte. Je suis très content de pouvoir transmettre certaines valeurs et des messages positifs à travers un dessin animé. Quand on est enfant, on apprend beaucoup en regardant ce type de programmes.
Quelles valeurs avez-vous tenté de transmettre à travers Baskup ?
Des valeurs sportives bien évidemment avec la combativité, l’esprit d’équipe, la confiance en ses capacités ou encore le goût de l’effort. J’ai également voulu transmettre des valeurs plus générales comme le respect, l’honnêteté et la responsabilité. J’ai aussi essayé d’aborder avec un ton léger les problèmes du dopage ou de la violence dans le sport et même le handi-basket que j’avais moi-même expérimenté aux États-Unis.
Enfant, quels étaient vos dessins animés préférés ?
J’étais un grand fan d’Olive et Tom que je regardais avec mes frères sur le canapé. On essayait ensuite de répéter les mouvements qu’on avait appris sur le terrain, mais sans trop de succès (rires). Je suivais également Jeanne et Serge.