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Crise à Télématin : Laurent Bignolas scelle son avenir sur France 2

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 05/02/2020 à 13:05 Mis à jour le 05/02/2020 à 13:23

Après une période de crise, Télématin tente de prendre un nouveau départ. Damien Thévenot est pressenti pour remplacer Laurent Bignolas à la rentrée.

Deux ans après avoir succédé à William Leymergie, parti à la mi-journée de C8, Laurent Bignolas a été secoué par une crise sans précédent. Suite à la volonté de France Télévisions de revoir les contrats de travail de ses collaborateurs, l’animateur a vu l’équipe de Télématin être décimée par une vague de départs.

« Je ne changerai pas »

Accusé d’avoir recours à du harcèlement moral, Laurent Bignolas a démenti avoir exercé toute pression et il semblerait que les tensions se soient apaisées en coulisses. Alors que son joker Damien Thévenot est pressenti pour lui succéder à la rentrée, l’ex-présentateur de Faut pas rêver a accordé une interview au Parisien. Au cours de celle-ci, il a tenu à rappeler que son arrivée avait été mal perçue par les équipes de Télématin lors du départ de William Leymergie en 2017. « Je ne changerai pas. J’essaie de faire vivre une équipe et de la mettre en valeur. Et j’aime accompagner les gens au réveil », a-t-il expliqué, tout en assurant ne pas se sentir atteint dans sa dignité.

Laurent Bignolas veut continuer Télématin

Face à la crise qui a secoué son rendez-vous matinal, Laurent Bignolas a tenu à jouer la carte de la sérénité. « Il fallait reprendre le bon aiguillage. La prise de conscience a fait du mal à certains qui s’en sont plaints. J’ai ressenti la brutalité de leur réaction, notamment dans la presse », a-t-il souligné. L’ex-présentateur de Faut pas rêver a affirmé qu’une volonté de déstabilisation avait été orchestrée. « On n’est ni indemne ni insensible. Ça dure depuis mon arrivée. Ce n’est pas évident de travailler en souriant quand on prend ça dans la gueule », a-t-il déploré, tout en indiquant n’avoir commis aucune erreur de management. « Pendant un an, j’ai été sans arrêt sur la défensive, à chercher qui me mettait des coups de couteau dans le dos (...) Je n’avais pas d’alliés, pas d’amis. C’est dur », a-t-il ajouté. Celui qui a mis en place une ligne éditoriale tournée vers davantage d’information a assuré qu’il souhaité conserver son rôle d’anchorman de Télématin à la rentrée. « Si je ne suis pas à l’antenne, ce ne sera pas de mon fait... », a-t-il conclu.