Dilemme > Cindy, une bimbo pas comme les autres

Après sept semaines passées au sein du Cube des dilemmes, Cindy a été priée de quitter l’aventure, suite aux votes du public. Aux portes de la finale, la bimbo de la télé-réalité de W9 revient sur l’émission dans laquelle elle a joué au départ la carte perso, avant de penser à son clan Violet.
Dans quel état d’esprit êtes-vous après votre élimination ?
Cindy : Je suis un peu déçue de ne pas être arrivée en finale. C’est vrai, ça aurait été grandiose, mais je n’ai pas à me plaindre. Après tout, je suis presque arrivée au bout. Je suis quand même contente de retrouver mon mari, il m’a vraiment beaucoup manqué.
Quelles raisons vous ont motivées pour participer à cette émission ?
Le fait de vivre une aventure comme Dilemme, ça n’arrive qu’une fois dans sa vie. Je suis contente de l’avoir faite. Je n’ai hésité qu’un court instant quand on m’a proposé de participer à l’émission, de peur d’être séparée trop longtemps de mon mari.
Comment avez-vous été recrutée ?
Les équipes d’Alexia Laroche-Joubert m’ont tout simplement appelée. Je suis venue faire le casting à Paris et cela leur visiblement plu : ils m’ont contacté quelques jours plus tard pour me dire que j’étais prise.
Aviez-vous conscience que vous alliez être la caution sexy du programme ?
Je m’en doutais. Dans la vie de tous les jours, je suis perçue comme ça. J’en étais pratiquement sûre que la production allait jouer là-dessus.
Votre premier soir, vous décidez de rentrer avec toutes vos affaires, en échange de quoi, vos colocataires ont été privés des leurs pendant 48 heures. Ne craigniez-vous pas d’avoir des difficultés à vous intégrer au groupe ?
Je n’y ai absolument pas pensé sur le coup. Quoi qu’il arrive, je suis une fille qui n’a pas le contact facile. Avec ou sans leurs affaires, les autres candidats ne seraient pas forcément tous venus vers moi pour tisser des liens. Et puis, il faut remettre le dilemme en question dans son contexte : si je refusais mes affaires, je n’en aurais pas eu pendant 5 jours, alors qu’eux, ils ont été privés de leurs valises seulement 2 jours. Si c’était à refaire, je pense malgré tout décider autrement...
Les téléspectateurs ont pu découvrir, à cette occasion, tous vos bagages. Avez-vous réellement autant de vêtements ?
Ce n’est même pas comptable. Chez moi, j’ai deux dressings remplis, plus de 150 paires de chaussures, 60 chapeaux, des dizaines de sacs à main et des robes à ne plus savoir quoi en faire. Ce que j’avais pris pour deux mois ne représente même pas le dixième de ce que j’ai à mon domicile. Je passe mon temps à faire du shopping. Quand on vient chez moi, on me dit souvent que c’est un magasin. Une fois, un invité m’a dit : « On dirait les coulisses du Lido ! » (rires).
Portez-vous, dans la vie de tous les jours, les mêmes tenues que dans le Cube ?
Que ce soit pour chercher le pain ou faire le ménage, je suis vêtue de la même façon. Même pour rester seule chez moi sans rien faire, j’ai besoin de me maquiller, d’enfiler une robe et de porter des talons hauts.
Au cours de votre aventure, comment qualifierez-vous l’ambiance au sein du Cube ?
Il y a eu des tensions, mais je retiens, au final, surtout une bonne ambiance. Je me suis éclatée avec Florian, Caroline et Kevin. Je pense que nous serons amenés à nous revoir en dehors, ce sont de belles amitiés. Marie est la fille avec laquelle j’ai eu le moins d’affinités, mais je ne me considère pas comme son ennemie. Je n’ai rien à lui reprocher, même si, visiblement, elle a quelque chose contre moi. Mais je suis prête à la revoir si elle le désire !
Qui, selon vous, va remporter la compétition ?
À mon avis, tout va se jouer entre Kevin et Jean-Charles. Tout le monde mérite de gagner, même si j’ai une petite préférence pour les finalistes avec qui j’ai été proche tout au long de l’aventure.
Pensez-vous que certains aient fait des arrangements pour se partager la cagnotte à la sortie ?
Les anciens membres de l’équipe orange vont se partager la somme, ils l’ont dit clairement. À leur place, je ne sais pas si je l’aurais fait. Mais je pars du principe que l’argent remporté par le gagnant a été cumulé grâce aux dilemmes faits par tous les candidats. Si j’avais gagné l’émission, peut-être aurais-je fait un petit chèque ?
Votre plastique fait beaucoup fait parler, particulièrement à l’extérieur du jeu. Quelle image de vous aimeriez-vous donner ?
Ce que je suis réellement. Je n’ai pas encore eu de retour sur mon passage dans l’émission, mais je sais que l’on a souvent des a priori en me voyant. Je passe pour une bimbo, une écervelée. J’espère que le public aura pu voir que je suis une fille pure et gentille, même si j’ai bien conscience que cela peut-être considéré comme un paradoxe.
Pour ne citer qu’elle, Cindy de Secret Story a dit que vous étiez « juste un corps, une enveloppe vide ». Ce genre de commentaire est également fréquent sur la toile. Cela vous affecte-t-il ?
Je l’ignorais. C’est ridicule, je ne comprends vraiment pas pourquoi elle dit ça. J’avoue que je ne sais même pas comment réagir face à une telle bêtise...
Pouvez-vous comprendre qu’il est difficile d’avoir de l’empathie pour une femme dont l’objectif dans la vie est la « quête de la perfection physique » ?
C’est vrai, je veux toujours être la plus belle et être au top. On ne me verra jamais avec un vulgaire t-shirt et un pantalon large. Mais tout ça je le fais pour moi. Je peux comprendre que la démarche dépasse certain, mais chacun est comme il est. Je ne fais de mal à personne à ce que je sache.
Votre dilemme le plus difficile a-t-il été celui où vous n’aviez droit qu’à une tenue et pas de maquillage ?
Sans aucun doute ! C’était poussé à l’extrême : j’avais eu droit à des vêtements affreux, aucun produit de maquillage, pas même une crème de soin. C’était abusé !
Quelle réaction avez-vous eue en voyant votre reflet au naturel ?
J’ai cru comprendre que beaucoup de gens me trouvent plus belle sans maquillage. Je dois avoir un regard différent d’eux sans doute, mais je tiens à préciser que je me trouve bien naturellement. C’est juste que je me sens beaucoup plus à l’aise avec. C’est un véritable besoin, non pas pour les autres, mais pour moi-même.
Votre nom de scène en boite de nuit est « Pamela B ». Comme plusieurs candidates de télé-réalité, Pamela Anderson est-elle votre modèle ?
Je n’ai pas de modèle. Je ne souhaite ressembler à personne en particulier. J’aime le genre de femmes comme je suis : grande, blonde, pulpeuse et avec une grosse poitrine. Le surnom que j’ai pour faire des shows vient de mon mari. Il voulait faire de moi la « nouvelle Pamela » en Belgique. Je n’ai pas l’ambition d’avoir la même image qu’elle, mais, en même temps, cela ne me dérangerait pas non plus.
Si on vous proposait de refaire l’aventure Dilemme, accepteriez-vous ?
Je ne pense pas. Je ne vais pas passer ma vie à faire de la télé-réalité...
Pourtant on a souvent pu vous voir sur les petits écrans : La Main sur NRJ12, Tournez manège sur TF1, Next made in France sur Virgin 17...
Je précise que je n’ai jamais fait la démarche pour faire toutes ces émissions. On est toujours venu me chercher. J’aime passer à la télé et être sur un plateau. Je me sens bien, c’est mon truc.
Si vous n’aviez pas fait Dilemme, auriez-vous participé à Secret Story ?
(long silence) Oui !