L’Azerbaïdjan, avec Ell et Nikki, remporte Eurovision 2011
Ce samedi 14 mai, des millions de téléspectateurs au-delà de l’Europe avec les yeux rivés sur l’Arena de Düsseldorf, lieu où se tenait le 56e concours Eurovision de la chanson. Pour l’occasion, France 3 a choisi le jeune ténor de 21 ans, Amaury Vassili, pour représenter les couleurs de l’hexagone avec une chanson interprétée en Corse, « Sognu ». Un pari osé et risqué. Voilà maintenant 34 ans que les Français attendent la succession de Marie Myriam.
Et les pronostics sont allés bon train. Ces derniers jours, les bookmakers ont annoncé la France grande gagnante, à deux contre un. Si bien que les managers sur place sont persuadés de se rendre en France en 2012. Mais le Royaume-Uni, l’Irlande, l’Azerbaïdjan et la Suède étaient également en bonne position.
A 21h54, Amaury Vassili a interprété « Sognu » sous l’acclamation du public. 80 minutes plus tard, la traditionnelle remise de points a eu lieu, pays après pays. Et la désillusion s’est vite fait ressentir pour la France, victime des votes géopolitiques une nouvelle fois flagrants, jusqu’à provoquer les huées du public.
Les grands vainqueurs ne sont autres qu’Ell & Nikki avec leur chanson « Running scared ». Avec 221 points, ils font gagner l’Eurovision 2011 à l’Azerbaïdjan. L’Italie, qui faisait son retour après 13 ans d’absence, s’installe sur la 2e place (189 points). Elle est suivie par la Suède (185 points). Au fond du classement, la Suisse sombre à 19 points.
Amaury Vassili doit se contenter de la 15e place avec 82 points. Il a pu compter sur le soutien de la Grèce et de la Belgique, seuls pays à lui avoir attribué 12 points. La France a, quant à elle, offert ses 12 points à l’Espagne.
[En direct de Düsseldorf - 00h45]
La délégation française est sous le choc du classement de la France qui était annoncée grande gagnante par de nombreux bookmakers dont celui qui a pronostiqué le vainqueur ces trois dernières années. Le coeur n’est donc pas à la fête au sein de la délégation. La déception est telle que la participation à « l’after » est remise en question, et le retour à l’hôtel évoqué.
