L’heure des pros / Touche pas à mon poste : pourquoi Jean Messiha refuse de quitter Cyril Hanouna sur C8

Si Touche pas à mon poste multiplie les records d’audience ces dernières semaines, Jean Messiha a probablement une part de mérite mais un peu malgré lui. Le chroniqueur de CNews, présent notamment chez Julien Pasquet et Pascal Praud dans L’heure des pros, est de plus en plus présent chez Cyril Hanouna sur l’émission vedette de C8. Et pour cause, à chacune de ses prises de parole, le plateau monte en température.

Kaaris prêt à débattre ?

Ancien membre du Front National, Jean Messiha a des idées qui tranchent avec celles affichées par les chroniqueurs de TPMP, et bien sûr, celles défendues par Cyril Hanouna. En minorité voire totalement isolé, il a toutefois quelques soutiens quand il participe à Balance ton post. Mais pour le divertissement programmé du lundi au vendredi en access, les voix ne tardent pas s’élever pour contrer son idéologie. Gilles Verdez en tête. Les deux hommes enchaînent les clashs et Cyril Hanouna ne manque pas de les réunir à tous les coups pour assurer le « spectacle ».

Lors d’une édition de L’heure des pros, Pascal Praud a conseillé à son intervenant de cesser ses venues sur C8 en lui reprochant de tendre le bâton pour se faire battre. Mais rien n’y fait, Jean Messiha ne veut pas rendre sa place vacante et s’est même dit prêt à en découdre avec Kaaris, lequel l’a attaqué dans l’un de ses morceaux. Faisant référence à la séquence humiliante dont il avait été victime lors de l’invitation de Booba, l’économiste a prévenu : « Je vous préviens, si Kaaris vient, ça sera sans le champignon buzzer ».

Jean Messiha, bourreau ou victime ?

Dans une longue tribune adressée au média Causeur, Jean Messiha a expliqué pourquoi il souhaitait poursuivre sa collaboration avec Cyril Hanouna : « De l’aveu même de Cyril Hanouna, nombre de ses téléspectateurs attendent ma venue sur ses plateaux, heureux d’entendre une voix discordante et désireux d’assister à de vrais débats contradictoires entre personnes aux opinions opposées ». Selon le chroniqueur, la tendance se dessinant sur le plateau ne reflète pas vraiment la réalité de l’opinion.

Désireux de montrer « un autre exemple à la jeunesse » que celui d’un Booba ou d’un Kaaris, Jean Messiha s’est également défendu de propager la haine en relevant certaines attaques dont il avait été la cible : « Les propos outrageants de Yassine Belattar qui m’a traité de « chameau » et de « bougnoule de service » il y a quelques mois, sous les rires gras des chroniqueurs et d’une partie du public, constituent une preuve magistrale du sectarisme nauséabond de l’autoproclamé camp du bien ».