Toutelatele

Louis, maestro de N’oubliez pas les paroles (France 2) : « Pour les Masters, Arsène me semble le plus dangereux ! »

Par
Rédacteur - Expert TV & Jeux
Publié le 08/03/2023 à 19:28 Mis à jour le 08/03/2023 à 20:18

En ce mois de mars 2023, Louis continue de briller dans N’oubliez pas les paroles sur France 2. Avec une soixantaine de participations, le huitième plus grand maestro du jeu animé par Nagui a battu des records. Pour Toutelatele, le candidat revient sur son parcours.

Valentin Delepaul : Vous êtes actuellement le 8e plus grand maestro avec une soixantaine de victoires et 338 000 euros de gains. Comment résumeriez-vous votre impressionnant parcours dans N’oubliez pas les paroles sur France 2 ?

Louis : Beaucoup de travail et un peu de chance. C’est nécessaire pour rentrer dans le classement des Masters et cela se vérifie dans tous les parcours. On a pour socle commun d’avoir beaucoup travaillé. On a eu aussi peut-être un peu de réussite sur des moments un peu chaud.

Vous êtes présent depuis un mois et demi dans le jeu. Comment expliquez-vous votre longévité ?

Je pense être très solide sur la partie la plus difficile de l’émission, les « mêmes chansons ». J’ai beaucoup travaillé cela et ça permet d’être le plus possible maître de son destin. Je suis étonné aussi de mes capacités de concentration, car c’était l’inconnue au moment d’arriver sur le plateau. Je ne pensais pas tenir à ce point-là la fatigue et de rester autant concentré sur l’intégralité de mon parcours. C’est au-delà de tout ce que je pouvais imaginer, de tout ce que j’aurais pu penser être capable de faire.

Vous détenez le record de clochettes, vous êtes-vous focalisé sur les mêmes chansons lors de vos révisions ?

À la base, c’est la première chose sur laquelle je me suis focalisé en me disant que c’était la partie la plus importante. Mais ce n’est pas la seule chose. Si je me focalisais uniquement sur ça, cela ne pourrait pas fonctionner dans l’émission, car il y a trop d’importance à ne pas être dans le fauteuil ou à ne pas prendre de retard sur les points au début. Je n’ai donc pas travaillé que ça, loin de là.

« Le parcours est au-delà de tout ce que je pouvais imaginer »

Qu’avez-vous ressenti en réalisant ce record du nombre de clochettes (aller au bout d’une « même chanson ») ?

C’était une petite fierté. Je ne sais pas s’il va durer, car il n’avait pas été battu depuis des années et puis Manon l’a battu, mais la pauvre elle n’a eu le record que pendant un mois. Je me dis que j’aurais au moins marqué l’histoire de cette émission par ce biais-là. Ce n’est pas le record le plus important de l’émission, mais il y a la fierté de dire que maintenant on dira : ‘Le record de clochettes de Louis’.

Étiez-vous en contact avec d’anciens maestros avant l’émission ?

J’étais en contact avec Lucie, mais pas forcément pour les révisions même si elle m’a un peu aidé. On est devenu assez proche avant même qu’elle tourne l’émission et qu’elle intègre les Masters. On s’est rencontré par les groupes Facebook et c’est la seule avec qui j’étais en contact.

Comment vous êtes-vous préparé pour l’émission ?

Je n’étais jamais venu. Je ne m’étais pas inscrit tant que je n’étais pas satisfait de mes révisions. J’ai révisé pendant quatre ans et demi avec beaucoup de pauses, c’est-à-dire qu’il y a eu de nombreux moments où j’avais un peu moins la motivation. Mais je continuais à écouter de la chanson française pour ne pas trop perdre. Initialement, je pensais réviser pendant un an, mais je n’étais jamais satisfait par rapport à mon niveau et au niveau global qui a augmenté dans l’émission. Petit à petit, j’ai rajouté des chansons jusqu’au moment où je me suis enfin dit ‘je peux enfin essayer ’.

« J’ai révisé pendant quatre ans et demi »

Manon a été 4e plus grande maestro et le lendemain de son élimination vous arrivez dans l’émission. Comment expliquez-vous cet enchaînement de grands maestros ?

Ce n’est pas trop le cas en général. Comme Nagui le dit souvent, on passe par une valse des maestros avant de retrouver quelqu’un qui reste un moment. Cela est peut-être dû au niveau global qui augmente. On ne s’en rend pas toujours compte à la télé, mais il y a beaucoup de challengers très forts. J’ai affronté des gens qui auraient pu avoir un parcours aussi bon, voire meilleur que le mien. Le niveau augmente, on révise de plus en plus.

Quel a été votre objectif en venant dans N’oubliez pas les paroles ?

Passer maestro dans un premier temps. J’avais des objectifs plus éloignés en me disant si cela se passe bien peut-être que je peux envisager plus. Mon objectif de base c’était de me dire que si j’avais la moindre chance d’être maestro et si on me laissait chanter la même chanson, il fallait que je montre que j’avais révisé et essayer de prendre le micro d’argent.

En quoi intégrer les Masters est un accomplissement pour vous ?

C’était l’objectif maximum que j’imaginais. Je savais que j’avais beaucoup révisé, mais je n’avais aucune idée si cela pouvait suffire pour un niveau Master. C’était l’objectif final dans ma tête et je ne pensais pas pouvoir faire mieux que ça.

Quel maestro vous a le plus inspiré ?

J’ai beaucoup regardé l’émission pendant des années. J’ai énormément de noms en tête. Ils m’ont tous vraiment impressionné et surpris quand je suivais leur parcours par leurs capacités de connaître autant de choses, d’être aussi performant en même chanson, d’être aussi calé sur tout et d’avoir l’air aussi imprenable.

« Nagui m’a vraiment mis à l’aise »

Quel maestro craigniez-vous le plus lors des Masters de N’oubliez pas les paroles dans quelques mois sur France 2 ?

Tout le monde est dangereux, mais si je dois citer un nom, je dirais Arsène. Il a l’air de tout connaître que ce soit connu ou non, et d’être extrêmement solide sur l’étape de la même chanson. Ça donne presque l’impression qu’il n’a pas de points faibles ou de failles.

Comment décririez-vous votre relation avec Nagui ?

Très bienveillante. Il s’est intéressé à moi en tant que personne dans un petit peu tous les aspects de la vie que j’ai pu raconter sur le plateau. Il m’a vraiment mis à l’aise et a été gentil hors antenne avec moi. J’avais un avis de quelqu’un de bienveillant à travers l’écran et j’ai retrouvé exactement cela en le rencontrant. Il a été très cool avec moi. Je l’ai trouvé très pro dans son métier.

Au moment où vous étiez en tournage, le parcours de Manon était en pleine diffusion. Cela vous a-t-il rajouté de la pression ?

Pas forcément, car je n’aurais jamais pensé faire un parcours approchant de ce qu’elle a fait. Ce qui m’aurait inquiété c’était si moi je l’avais éliminé. Les gens s’attachent au parcours des maestros et à leur personnalité. Je suis content de ne pas avoir été la personne qui l’ait éliminée et d’avoir fait mon parcours après. Même si les gens peuvent changer d’avis et sans que ce soit méchant, ils peuvent avoir un peu de rancœur envers la personne qui élimine un grand maestro. J’ai eu de la chance, car Myriam, qui a éliminé Manon, était redoutable, mais a dérapé un peu vite sur la même chanson. Je suis même désolé pour elle, car elle ne pourra pas revenir dans l’émission.

Pour le moment, quel projet avez-vous avec votre argent ?

Acheter une maison. On va arriver à des sommes qui vont me permettre d’être propriétaire. On va pouvoir s’installer avec ma femme et ça change absolument tout par rapport au plan qu’on pouvait avoir pour le futur.

Vous êtes un streamer connu sous le pseudo Hexakil. Depuis votre passage dans l’émission, avez-vous gagné en abonnés ?

J’ai gagné en abonnés sur tous les réseaux. C’est une exposition qui est non négligeable. Ce ne sont pas des nombres astronomiques, mais cela a été clairement une mise en avant qui permet aussi de faire connaître ce que je faisais aux gens qui pouvaient être intéressés. J’étais le premier étonné lorsque Nagui a cité mon pseudo dès la première émission.