Toutelatele

Marie-France (Giuseppe Ristorante) : « Ils ont mis l’accent sur les embrassades et les engueulades »

Par
Directeur de la publication
Publié le 11/03/2014 à 18:54 Mis à jour le 16/03/2014 à 15:56

Bien connue pour avoir diverti les téléspectateurs de Qui veut épouser mon fils ? en 2010, Marie-France a accepté de partir en famille à Miami pour aider son fils, Giuseppe, à relever un défi de taille : tenir un restaurant pendant un mois sous l’œil des caméras de NRJ12. À l’heure où la chaîne de la TNT va diffuser les ultimes épisodes, retour sur les temps forts de cette aventure avec Marie-France...

Jérôme Roulet : Pourquoi avez-vous accepté de suivre Giuseppe dans cette aventure à Miami ?

Marie-France Polimeno : Voir Miami en famille, ça ne se refuse pas. C’était une belle opportunité. Et puis, je l’ai fait également pour ma fille qui est veuve depuis trois ans avec des enfants en bas âge. Elle avait besoin de voir autre chose...

Aucun membre n’y est allé à reculons ?

Non, car nous sommes partis en famille, donc c’est comme si on prenait des belles vacances pour se retrouver tous les quatre ensemble.

Trois ans après Qui veut épouser mon fils ?, n’avez-vous pas été effrayée par cette nouvelle exposition médiatique ?

J’y suis allée sans hésitation. Je n’ai jamais rien changé à ma personnalité, que ce soit dans Qui veut épouser mon fils ? ou dans Giuseppe Ristorante. Je suis comme ça dans la vie bien qu’un peu plus douce, car on me donne une image assez dure.

Le Giuseppe Ristorante semble bien souvent fermé, avec des horaires réduits à partir de 19 heures. Tenir ce restaurant n’était-il pas un prétexte pour le show ?

Il n’y avait personne dans ce restaurant. Ces maudits clients n’ont pas compris que le manger était bon ! À la fin, mon mari a mis beaucoup d’ail et de piments dans les plats pour s’amuser un peu. Il ne le montre pas beaucoup à l’antenne, mais il fallait voir un peu la tête des gens. Tellement c’était immangeable, ils étaient rouges... On était tordu de rire !

« Il faut regarder le final ! Vous allez être surpris »

Pasquale sait-il vraiment cuisiner ?

Bien sûr ! D’ailleurs à la maison, il n’y a que lui qui cuisine. Moi, je ne sais pas faire... mais je sais acheter. [Rires.] A Miami, il en avait marre de faire des pâtes toute la journée. Alors à la fin, il s’est un peu amusé.

Avec une telle cuisine, vous n’êtes donc pas prêts d’atteindre l’objectif des 30 000 dollars...

Il faut regarder le final ! Vous allez être surpris. Ça va être de la vraie commedia dell’arte. [Rires.]

Comment avez-vous vécu votre accident de segway ?

On ne m’a pas dit que pour freiner, il fallait non pas se pencher en avant, mais en arrière. Heureusement qu’il y avait un talus, sinon je serais peut-être encore en train de tourner à Miami... En tout cas, je me suis fait très mal. Ce n’était pas du cinéma ! J’ai eu un plâtre pendant deux mois et il faut que je fasse de la rééducation. Je souffre encore beaucoup. Il aurait fallu que je sois opérée, mais j’ai eu peur à Miami. Et je ne voulais pas être rapatriée comme prévu, car sinon l’émission s’arrêtait. Après, cela ne m’a pas handicapé pour la suite, donc je ne regrette pas.

Partie 2 > Son avis sur l’équipe de serveurs et Samira


Vous avez toujours cette image de mère très protectrice...

C’est l’image que je donne, mais je ne le suis pas trop... Je suis là pour donner mon avis. Quand on me demande un conseil, je dis ce que je pense.

Cependant, quand Giuseppe met un terme à sa relation avec Cora, vous jubilez...

Là aussi, ils ont coupé la meilleure des scènes, car on la rappelle après, mais on l’a pas vue. Cora était ma préférée, je le dis haut et fort... Je l’aurais bien aimée en belle fille !

Dans cette aventure, vous n’étiez pas seulement en famille. Vous avez dû faire avec des serveurs bimbos et beaux gosses. Qu’en avez-vous pensé de prime abord ?

C’est vrai que cette fois, les filles étaient jolies, pas comme dans d’autres émissions (sourire). Au premier abord... [Elle réfléchit.] Ils étaient jeunes et avaient un espoir. Ils venaient aussi pour percer dans le mannequinat ou autres. Mais entre nous, ils n’étaient pas méchants. Ils étaient même un peu trop effacés. Il fallait souvent les booster car à part s’embrasser... Enfin, ils étaient très gentils !

Que s’est-il passé avec Sophie, qui a quitté précipitamment l’aventure ?

Elle s’est mis tout le monde à dos. Les jeunes vivaient entre eux, mais nous on est une famille, et on comprenait pas trop ce qui se passait... Au fur et à mesure, on a vu qu’elle mangeait à tous les râteliers. Elle venait vers nous pour nous dire du mal des serveurs et vice versa. Quand on a compris ça, on lui a dit « Ma belle tu prends ta valise, et tu retournes en Belgique ! »

Qu’avez-vous pensé de Céline, la copine de Pietro qui a subitement débarqué de nulle part ?

Elle n’était pas une invitée... On nous l’a imposée. Elle est arrivée comme ça en maitre des lieux. Elle voulait se la jouer et on l’a bien remis en place !

« On est assez showman, on partait au quart de tour sans rien nous demander »

D’autant plus qu’elle a refusé de faire la plonge au « Guiseppe Ristorante »...

Je lui ai donné des gants de vaisselle, car elle avait des mains manucurées. C’était une preuve de politesse, et elle n’a pas accepté ! Je n’ai rien compris... A-t-elle voulu faire son show ? Quant à Pietro, il a fait la réflexion la plus bête que j’ai entendue de ma vie : « Je donne raison à ma femme même si elle a tort ! » C’est un vrai toutou. Pour engueuler les filles, Jess et les autres, il était le premier. Pour sa femme, il s’écrase comme une chique molle ! Je lui souhaite beaucoup de plaisir...

Céline est donc finalement arrivée un peu comme une princesse...

Une princesse ? Mais quelle princesse ?! Une sorcière, oui ! Pour lui montrer qu’on était tout en humour et non en agressivité, j’ai mis les fameux gants dans mes cheveux. On n’était pas là pour se crêper le chignon, même si elle en avait besoin, elle !

La première invitée à sonner à la porte de la maison a été l’ex de Giuseppe, Samira. Un vrai choc pour vous...

Je ne savais absolument pas qu’elle allait venir. Quand je l’ai vue, j’ai décidé de lui laisser sa chance, car j’avais été méchante la première fois (dans Qui veut épouser mon fils ?, ndlr). Mais elle n’a pas su la saisir puisque les autres ont voulu la renvoyer ! Et puis, elle avait les yeux assez méchants... Elle voulait peut-être qu’on la voie. Je l’ai trouvée très agressive. Elle parlait méchamment avec ses yeux qui jetaient des étincelles.

Partie 3 > Les coulisses de Giuseppe Ristorante


N’y a-t-il pas eu trop de clashs dans cette aventure ?

On ne voulait pas faire de clashs. On est venu pour ouvrir ce restaurant et le faire à l’italienne, comme dans les années 50 et 60. Tout en humour et en jeu de mots, un peu « à la Raymond Devos », car on est des rigolos. On pensait le faire ainsi. On est assez showman, on partait au quart de tour sans rien nous demander. Mais les meilleures scènes ont été coupées, c’est dommage ! Après, peut-être que les jeunes de 15/20 ans n’auraient pas compris tout ça...

Vous êtes-vous considérée comme une actrice en évoluant dans Giuseppe Ristorante ?

[Stupéfaite] Non, mais vous rigolez ? Je suis disponible à tout le monde. Je ne crache pas dans la soupe, je ne joue pas les stars comme certaines dans d’autres télé-réalité. Nous ne sommes pas carriéristes. On a fait ça pour s’amuser. C’est un divertissement. Et si les gens ont ri, c’est gagné.

Aucun membre de la production ne vous a orienté ou demandé de rejouer des scènes ?

Personne ne nous a dit ce qu’on devait faire. On ne nous a rien commandité, sinon je n’aurais jamais accepté de participer à cette aventure. D’ailleurs, ce n’était pas la peine, à chaque fois, les cameramen et les preneurs de son rigolaient ! Après, je ne sais pas pour les autres, car je parle vraiment pour nous. On était naturel. Et puis, à aucun moment je ne serais pas retombée deux fois. [Rires.]

En fin d’aventure, la famille semble moins présente et les épisodes sont plutôt axés sur les serveurs. Quelle a été votre réaction en le découvrant ?

Oui, à la fin, on ne voit que les jeunes. C’est dommage qu’ils aient coupé. Ils ont mis l’accent sur les embrassades et les engueulades. On a posé la question et on nous a dit qu’il fallait toujours des amourettes plus ou moins vraies. Il faut plaire aux 15/20 ans...

Quel est votre plus beau souvenir au Giuseppe Ristorante ?

Ça peut paraître bête, mais l’ensemble est un beau souvenir. Même à trois générations dans la maison, on peut tous s’entendre. C’était super bien. Après, c’est normal qu’il y ait des engueulades, qu’on ne soit pas d’accord avec eux. Mais l’ambiance était bonne et vous verrez que les dernières images sont très émouvantes. J’aimerais beaucoup que toutes les télé-réalité se terminent comme ça... Il y a beaucoup de partages, c’était sincère et très fin.

« J’aimerais beaucoup que toutes les télé-réalité se terminent comme ça ! »

Avez-vous gardé des contacts avec certaines personnes de cette aventure ?

On se téléphone avec les jeunes. On a déjeuné avec Anthony et Jessica récemment. Pietro et Nicolas ont appelé Giuseppe. On a croisé Sophie il y a quelques jours dans une émission à NRJ12 (Le Mag, ndlr). Elle est venue me faire la bise à ma grande surprise. Quelque part, je me suis dit qu’elle était brave. Les autres ne lui parlent pas du tout, ils ont tenu. Moi je l’ai sentie sincère l’autre jour... Mais Samira non, Samira, ça ne m’ira pas !

Au final, Giuseppe est-il un bon gestionnaire de restaurant ?

Il est pas mal. Il faut en plus se mettre en plus dans la tête que c’était le patron. On lui reproche des choses, qu’il est sûr de lui, etc., mais c’est normal. Je trouve que c’était un bon gestionnaire, ce sont les clients qui n’ont rien compris. [Rires.]

Seriez-vous prête à repartir avec les caméras de NRJ12 pour un nouveau show ?

Si c’était à refaire, mes valises sont déjà prêtes ! On pourrait s’éclater dans l’Italie du Sud. Dans certains villages, on n’a pas besoin d’aller au cinéma. S’il faut rempiler, on rempile, car ça a été une belle expérience.