Toutelatele

Profilage (saison 5, épisode 7) : un tournant pour Hyppolite et Fred, le départ d’Adèle

Claire Varin
Publié le 13/11/2014 à 21:50

Ce jeudi 13 novembre, TF1 a diffusé l’épisode 7 de la saison 5 de Profilage , intitulé « Les Prédateurs » . Chloé Saint-Laurent (Odile Vuillemin) et Rocher (Philippe Bas) ont résolu une enquête impliquant une femme atteinte du « syndrome de la Comtesse ».

Une jeune femme, Clarisse (Esther Comar), porte plainte pour viol à la DPJ, sans que la police ne trouve une preuve d’agression sexuelle. Tout le monde la croit mythomane sauf Chloé, qui juge sa souffrance psychique réelle. En fouillant de son appartement, Chloé et Rocher prouvent qu’elle est droguée et observée depuis des mois. Ces éléments conduisent les enquêteurs à Julien (Benjamin Blanchy), technicien d’un labo photo dont la victime est cliente. Lors de la perquisition chez le suspect, la police trouve de nombreux chats, certains vivants, d’autres égorgés dans la baignoire, et des litres de sang au réfrigérateur. Les investigations révèlent que Julien, n’est pas un « vampire » raffolant du « True Blood », mais le fils soumis d’une star du petit écran (Patricia Thibault). Alors que Julien se suicide et que Clarisse a disparu, Chloé comprend que le jeune homme fournit le sang à sa mère atteinte du « syndrome de la Comtesse ». C’est-à-dire qu’elle pensait trouver une éternelle jeunesse en buvant le sang de jeunes femmes désirables. Amoureux de Clarisse, Julien avait remplacé le sang humain par celui de chats.

En parallèle, la relation entre Hyppolite (Raphaël Ferret) et Fred (Vanessa Valence) a pris un nouveau tournant lorsque Hyppolite trouve un enfant devant son bureau. Il s’agit du fils de Jessica (Julia Piaton), la soeur de Fred. Jess affirme que Hyppolite est le père. Fred le pousse à faire un test ADN. Et alors qu’elle se trouve en possession des résultats, Fred ment à Hyppolite en disant qu’il n’est pas le père. Puis, elle ment à sa sœur en lui affirmant que Hyppolite ne veut pas faire partie de la vie de l’enfant.

Enfin, en rentrant chez lui, Rocher trouve Adèle, vêtue d’une simple chemise, sur le canapé. Rocher lui demande de partir. Face au rejet, Adèle le bouscule, le frappe cherchant à provoquer une réaction et pleure dans ses bras. (“Je suis toute seule.”) Ils passent finalement la nuit ensemble. A la fin de l’épisode, Adèle annonce à Chloé qu’elle part. Et cette dernière comprend qu’il s’est passé quelque chose entre Adèle et Thomas.

Les créatrices de Profilage commentent « Les Prédateurs »


Toutelatele est parti à la rencontre de Fanny Robert et Sophie Lebarbier, les deux créatrices de Profilage, afin de dévoiler les dessous de l’épisode 7 de la 5e saison.

Claire Varin : L’intrigue de cet épisode parle du « syndrome de la Comtesse ». On pense alors au film de Julie Delpy. Était-ce votre référence ?

Fanny Robert : C’est parti de la jeunesse éternelle. On pense sang. On pense syndrome de la Comtesse. Il se trouve qu’elle a fait un film là-dessus, mais je ne crois pas que ça ait un rapport. [L’épisode est écrit avec Hélène Duchateau, ndlr.] En revanche, je fais un appel à Julie Delpy, je rêverais qu’elle vienne réaliser et jouer un épisode de Profilage. C’est une de mes idoles.

Que pouvez-vous dire sur le bouleversement que vous créez dans la relation entre Hyppolite et Fred ?

Fanny Robert : Ca pimente un peu le duo d’avoir la sœur dans les pattes. Ce n’est pas évident de se dire qu’il y a un enfant qui existe et qu’il est en travers de leur relation. On va voir comment Fred va accepter - ou pas - d’être la tata alors qu’elle est censée être la femme... Cette intrigue est complètement centrale. Ce qui paraît être une intrigue secondaire devient quasiment l’intrigue principale de l’épisode 11.

Est-ce une manière de prendre soin de ses comédiens ?

Sophie Lebarbier : C’est plus prendre soin de notre série que de prendre soin de ses comédiens. Ils sont au cœur du dispositif.

« Je rêverais que Julie Delpy vienne réaliser et jouer un épisode de Profilage » - Fanny Robert

Que cherche Adèle en voulant séduire Rocher ?

Sophie Lebarbier : Adèle est une survivante. Les survivants ne sont pas les plus gentils. Elle a survécu parce qu’elle a su s’adapter. Elle a dû vivre au contact d’un pervers polymorphe sadique pendant onze ans. Et donc moralement, c’est une anguille. Et toute sa trajectoire dans la série est d’apprendre où se situe le bien, où se situe le mal et comment se positionner entre les deux. Et ce qui la fascine chez Rocher, au-delà du fait qu’il est terriblement sexy, c’est la droiture morale qu’elle n’a pas.

Fanny Robert : Toute cette saison, on a travaillé autour du fait qu’elle ne sait pas comment avoir un rapport direct. Rocher lui plaît, elle pourrait dire : “Viens, on va prendre un verre”. Au lieu de ça, il faut qu’elle passe par Chloé pour monter toute une mini-intrigue pour se rapprocher de lui. Elle pourrait lui parler directement, mais c’est un personnage qui ne peut pas faire ça. Et quand elle obtient ce qu’elle veut - c’est-à-dire vivre chez lui - elle est très déstabilisée parce qu’elle a fait le “mal” pour y arriver. Elle se rend compte qu’elle est en face de quelqu’un de bienveillant. Mais chez Rocher aussi, il y a très clairement une fascination pour elle.

Après avoir fait aimer Adèle dans « Tempêtes », vous choisissez de faire partir le personnage...

Fanny Robert : C’est tout un système de frustrations et de contentements. C’est comme ça que l’on construit un épisode et la saison. On espère que ça fonctionne et que les gens auront envie de la retrouver.