Résistance sur TF1 : la mini-série événement sur l’engagement de la jeunesse


Ce lundi 19 mai, TF1 lance en prime time la mini-série Résistance , écrite par Dan Franck (Les Hommes de l’ombre). Cette fiction en six épisodes met en scène l’engagement d’une jeunesse pour combattre l’occupant allemand. La série traverse toute la période de l’Occupation par le prisme des parcours de Lili (Pauline Burlet), René dit « le gosse » (César Domboy), Jeannot (Tom Hudson), André (Jérémie Petrus) et les autres.
Le projet est né d’une idée du producteur Ilan Goldman (La Rafle). « Il existe beaucoup de fictions sur la Résistance, mais j’avais le sentiment qu’elle n’avait jamais été traitée dans une approche globale. Je voulais revenir sur sa genèse, en évitant le point de vue politique, raconte le producteur. Pour cela, j’ai eu l’idée de me focaliser sur de très jeunes gens qui n’étaient pas dans un engagement « formaté », mais mus uniquement par une pulsion, dans une forme d’instinct. »
Les personnages de Résistance offrent des « variations autour de l’engagement » explique Tom Hudson. Jeannot, délaissé par sa famille, est animé par un fort patriotisme. « Le plus gros à recréer dans le personnage était cet intérêt pour la France » raconte le comédien franco-britannique. « Jeannot se prend vraiment pour un héros. » Tandis que César Domboy a joué sa partition autour de « l’engagement dans la vie et l’amour plus que politique ». Il s’agissait d’exprimer « combien ça devait être compliqué d’avoir une histoire d’amour pendant la guerre. »
De nombreux personnages sont inspirés par les parcours de vrais résistants. Ils n’ont pas tous survécu à la guerre. Et tous n’iront pas au bout des six épisodes. Dan Franck a créé le personnage de Lili pour traverser les événements de cette période, où se croisent plusieurs réseaux de Résistance. (A Paris, d’abord, avec le réseau du musée de l’Homme, mais aussi à Béthune et à Lyon.)
« Au début, Lili est un peu naïve, comme tous, et plus ça avance, plus elle trouve ça injuste, explique la comédienne belge. Ce sont des jeunes lâchés dans la nature. Quand on est jeune, on se sent un peu invincible. » Cette femme, en quête d’indépendance par rapport à son père (Richard Berry), est prête à se battre. « Aujourd’hui pour se démarquer, on est obligé de s’engager. À cette époque, ça devait être pareil. Les gens n’ont pas changé tant que ça. Les racines sont toujours les mêmes » , dit Pauline Burlet.