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Ring of honor > A la rencontre de Max et Richard Sette

Tony Cotte
Publié le 22/09/2010 à 14:22 Mis à jour le 27/05/2022 à 00:42

Il a accompagné les nuits de nombreux auditeurs dans les années 90 et au début des années 2000. Grâce à lui, le genre de la libre antenne a acquis ses lettres de noblesse. Depuis, après quelques participations sur le petit écran, Max Campo, dit simplement « Max », s’est dirigé vers le sport avec Europe 1 Sport ou encore Ça fait le Buzz sur Goom Radio. Aujourd’hui, l’intéressé est de retour sur les petits écrans avec la Ring of honor, ou la sélection hebdomadaire des combats de l’une des ligues indépendantes de catch les plus respectées. Pour ce nouvel exercice, Max peut compter sur Richard Sette, journaliste sportif et véritable amateur de la discipline. Rencontre avec le nouveau duo-choc de MCM.

Comment vous êtes-vous retrouvés aux commandes de Ring of honor ?

Max : (s’adressant à Richard Sette) On dit la vérité ou on parle de la boite échangiste ? (rires) On s’est croisés à Europe 1 Sport, paix à son âme. Il faisait les infos dans mes émissions et on a eu un bon feeling. Régulièrement, il me parlait de catch. Alors, quand Nicolas Gicquel (directeur des programmes de MCM, ndlr) m’a évoqué ce projet de Ring of honor, j’ai naturellement donné le nom de Richard. On a fait rapidement un essai qui a été concluant.

Les émissions de catch sont très souvent commentées par un duo. En quoi le vôtre se démarque des autres ?

Max : Comme dans tous les domaines artistes, tout a été fait. Je garde mon rôle d’animateur, Richard celui de spécialiste. On va peut-être un peu plus loin de ce qu’on entend. Je pense que nous sommes un peu plus dynamiques que Canal+. Après, au-delà des commentaires, la ligue de catch est très différente de ce qui a été diffusée en France à ce jour.

Richard Sette  : Nous avons les aiguilles dans le rouge très vite. On commente toujours dans l’action, comme s’il s’agissait d’un match de football ou de rugby.

En quoi la ROH se démarque de la WWE ou de la TNA ?

Richard Sette : C’est une fédération indépendante, peut-être un peu plus underground aux États-Unis, mais considérée aujourd’hui comme la meilleure ligue indépendante au monde. Elle est spécialisée pour ses combats par équipe et nous sommes moins dans le « bla bla ». Nous sommes à la fois dans le catch, mais également un peu dans la lutte. Il faut savoir que les plus grandes stars de la WWE sont pratiquement tous passées par la Ring of honor. Certains d’entre eux sont même invités pour rappeler que les deux fédérations sont étroitement liées.

Visuellement, le rendu de la Ring of honor ressemble à une compétition amateure. L’utilisation du terme « underground » n’est-elle pas un euphémisme pour signifier « cheap » ?

Richard Sette : Ce n’est pas le cas. On connait moins les vedettes, car la ROH est diffusée dans peu de pays. L’émission arrive tout juste en France. À mon avis, c’est une question de quelques mois avant que la fédération n‘atteigne la même notoriété que celle de la WWE. Mais il ne faut pas oublier qu’il y a encore des gens en France qui sont réticents à regarder du catch, puisque la discipline provient d’une culture différente de la nôtre.


Si vous deviez, chacun, choisir le meilleur athlète de la Ring of honor, lequel serait-il ?

Richard Sette : J’ai découvert cette fédération grâce à Necro Butcher. On a pu le découvrir dans le film The Wrestler avec Mickey Rourke. C’est un mec qui participe aussi à des « death match », pas diffusés à la télévision, car très violent. Il a une grande expérience.

Max : Pour ma part, mon préféré est Claudio Castagnoli. Je l’aime bien parce que c’est un banquier suisse (rires).

Max, peut-on dire que cette émission est la suite logique à votre parcours entre divertissement et sport ?

Max : Il n’y a jamais rien de logique avec moi, mais il est vrai que depuis un petit bout de temps, j’ai pris une orientation sport. Ça a toujours été ma passion. Aujourd’hui, je développe d’autres projets autour de cette thématique. Ce qui m’a le plus intéressé dans l’animation de la Ring of honor, c’est de pouvoir travailler avec Nicolas (Gicquel, ndlr) et Richard. L’exercice est intéressant, car il est fait dans les conditions du direct, avec une part d’improvisation et de comédie. Ça revient un peu à faire de la radio.

Vous êtes depuis peu le nouveau speaker de la Fédération française de football. En quoi consiste cette fonction ?

Max : Je fais l’ouverture des portes d’un stade et l’annonce des sponsors, je suis d’ailleurs très ami avec Citroën et PMU (rires). J’annonce également la composition des équipes. La Fédération Française de Football souhaitait, sur plusieurs postes, changer quelques petites choses. Ils ont fait un appel à candidature à deux sociétés pour gérer ça. Chacune des deux a proposé 5 à 6 noms. Il se trouve que j’ai fait partie du lot. Après un essai concluant le 11 août dernier, j’assurerai le France / Roumanie du 9 octobre prochain. Il est possible que l’on déplace le speaker pour les matchs des Bleus à l’extérieur, du moins en France.

Quant à vous Richard, Europe 1 sport ayant cessé d’émettre, quelles sont vos activités parallèles à la Ring of honor ?

Richard Sette : J’ai passé récemment un entretien avec Eurosport. J’ai été pris pour commencer avec quelques piges. J’ai aussi des projets en radio, mais ils ne sont pas encore concrets pour en parler.