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Secret Story 3 > Emilie dit tout sur les coulisses du show

Tony Cotte
Publié le 30/09/2009 à 20:05 Mis à jour le 28/04/2010 à 17:59

Présentée dans un premier temps comme la « meilleure ennemie » de Vanessa, Emilie s’est très rapidement démarquée de sa congénère. Sa relation avec le très controversé Léo a fait jaser, autant dans la Maison qu’à l’extérieur. Mais en restant elle-même du débat à la fin du jeu, cette Lilloise, qui n’aime pas les Ch’tis, a fait toute la différence en s’imposant avec 39% des suffrages face à Jonathan, Cindy et Sabrina en finale, vendredi 25 septembre dernier. Quatre jours après sa victoire, la demoiselle aux extensions et au maquillage en excès fait le point, sans fard, sur son parcours et n’hésite pas à révéler quelques indiscrétions sur le programme phare de TF1 pour Toutelatele.com.

Tony Cotte : Comment une jeune coiffeuse de Lille se retrouve à participer à une aventure comme Secret Story ?

Emilie : Je travaille depuis l’âge de 15 ans. Chaque jour ressemblait au suivant et ce rythme m’a paru interminable. J’ai voulu en finir avec cette rengaine sans avoir de but précis autre que celui de changer de vie. J’aspirais à un quotidien plus excitant, ou du moins différent, et je n’avais plus que cet objectif. Je me suis mise alors à envoyer de nombreux mails, à des professionnels sur Paris notamment. Un casteur de Endemol, qui a eu mes coordonnées par l’une de ses amies, m’a un jour contacté pour me proposer de participer à Secret Story. J’ai ensuite passé le casting et, d’emblée, affiché mon personnage, mais je n’avais aucun secret. C’est le cas de plusieurs candidats lors des auditions, on s’attache d’abord à la personnalité, puis la production trouve un secret. Ils ont fouillé dans ma vie et ont découvert cette histoire avec Vanessa, ma fameuse « meilleure ennemie ».

Lors de la vidéo de votre profil, diffusée au cours du premier prime, vous parlez souvent de Vanessa. À ce moment-là, comment ne peut-on avoir aucun doute sur sa présence au sein du jeu ?

Pour être honnête, je savais que Vanessa faisait partie de l’aventure avant de rentrer dans la maison. La production a fait une petite erreur. À l’origine, j’ai passé les castings en compagnie de Cédric, mon ex-petit copain. Il a ensuite été contacté pour avoir les coordonnées de Vanessa. Bien sûr, il me l’a dit, alors qu’il ne devait pas le faire, et c’est même moi qui lui ai donné son numéro. J’ai joué le jeu et laissé faire les choses naturellement. Étant donné qu’il s’agit de notre véritable « histoire », j’ai pris contact avec Vanessa pour lui demander de ne pas tout déballer notre vie publique. La production ne pouvait pas être au courant de tout ça, sinon jamais nous n’aurions pu participer à Secret Story.

Comment définiriez-vous votre relation avec Vanessa aujourd’hui ?

C’est un peu compliqué. À ma sortie, j’ai vu qu’elle avait dit beaucoup de bêtises dans la presse. Je me défends et forcément ça ne lui plait pas. Je ne l’ai pas encore revue, nous nous sommes eu au téléphone et elle m’a clairement dit qu’elle n’était pas contente. Mais avec Vanessa, ça ne changera jamais. Ce que les téléspectateurs ont vu dans la maison est très représentatif de la réalité. Nous sommes comme chien et chat.

Votre parcours a été marqué par votre relation avec Léo. Pouvez-vous dire que cette union vous a aidé à atteindre la victoire ?

Je dirais que cette relation a effectivement aidé dans la mesure où son public n’a pu le défendre suite à son départ prématuré. Peut-être que les gens qui l’ont soutenu derrière leur écran ont voté pour moi lors de la finale ? Mais je ne sais ça que depuis ma sortie. À l’intérieur de la maison, il était difficile de connaître la cote de popularité d’une personne aussi peu appréciée par les autres candidats. Après son éviction, ils me disaient tous que Léo allait ternir mon image. Évidemment, ce n’est pas le cas.


Dans le magazine Oops !, Léo annonce que vous allez emménager ensemble. N’est-ce pas un peu précipité ?

Je suis chez lui actuellement, et ce, depuis ma sortie vendredi (rires). Cela peut paraître prématuré, car on ne se connaît que dans le cadre d’un jeu télévisé, mais on a su se supporter 24h/24 et 7 jours sur 7 pendant un mois. C’est un bon test et pour l’instant nous ne nous sommes toujours pas disputés. Le plus dur reste la pression médiatique vis-à-vis de notre couple, on évite même de sortir ensemble en public.

Dans la presse people, Léo est d’ailleurs apparu aux bras d’une autre fille. Qu’en est-il ?

A cette époque, nous n’avions pas réellement officialisé notre union. Certains journaux people sont prêts à mettre de l’argent pour créer un buzz autour des couples. C’était justement le cas, Léo a touché une importante somme pour fabriquer cette histoire de toutes pièces. C’est plutôt alléchant, je peux comprendre son choix.

François-Xavier semble également parfaitement se servir des médias et parle, entre autres, de vous dans Voici. Selon lui, « il ne faut pas avoir 25 ans d’études pour se rendre compte que Léo se sert d’Emilie. [Elle] est un peu idiote, mais j’espère qu’elle en prendra conscience »...

Il est mal placé pour se mêler de ça, on ne peut pas dire qu’il était vraiment proche de nous. Il faut savoir que je suis une fille qui a la tête sur les épaules. Je sais où je vais, je me laisse difficilement manipuler et je sais ce que vaut Léo. Il prend soin de moi, il m’accueille et il n’est pas à plaindre. Il vit très bien, il n’a pas besoin de mon argent. S’il est avec moi, c’est par amour. Il a tout plaqué pour moi, c’est une vraie histoire et il n’y a aucune stratégie là-dedans.

Lors de votre victoire, vous avez pu compter sur 36% des suffrages face à trois autres finalistes. Aviez-vous conscience d’être aussi populaire ?

A l’intérieur de la Maison, il était impossible d’avoir une idée de notre cote de popularité. La seule indication que l’on peut avoir est la réaction du public lors des prime. On a vite compris que les personnages de Jonathan, Cindy et François-Xavier étaient mis en avant. Du coup, j’étais persuadée que Jon gagnerait. Lorsque Benjamin Castaldi a annoncé mon nom, j’ai voulu vérifier sur le prompteur, mais rien n’était indiqué (rires). Je n’en reviens toujours pas aujourd’hui.


150 000 euros de gain reste une très grosse somme. Que comptez-vous en faire ?

Dès que je touche l’argent, je ferai plaisir à mes proches. Ma mère a une association, « L’école des chats », à laquelle j’ai envie de donner un petit coup de pouce. Le but est de ramasser les chats errants, de les tatouer et vacciner avant de faire des contrats d’adoption ou de les piquer en cas de maladie. Toutes ces opérations coûtent cher. Pour le reste, je pense bien investir dans la pierre. Je suis lucide, l’argent ça rentre, mais ça ressort aussi très vite. J’ai toujours voulu acheter, et là j’ai la chance de pouvoir le faire sans passer par la case crédit. Je cherche du côté de chez moi, à Lille.

Ne trouvez-vous pas ce gain disproportionné par rapport aux efforts fournis par les gagnants de Koh Lanta récompensés, eux, par 100 000 euros ?

La démarche n’est pas la même. Les candidats de Koh Lanta vont en pleine jungle pour manger des bêtes (rires). Je pense que pour eux, le goût de l’aventure passe avant la somme mise en jeu. Le rapport à l’argent est totalement différent dans Secret Story, nous y sommes confrontés en permanence avec une cagnotte et des missions pour faire fructifier nos gains. Et puis, soyons réalistes, Secret Story rapporte beaucoup plus que Koh Lanta.

Vous auriez dit au quotidien Le Parisien que vous étiez prête à faire « n’importe quoi » suite à votre récente notoriété. Comment, concrètement, comptez-vous surfer sur cette vague sur le moyen terme ?

J’aimerais que des portes s’ouvrent que ce soit dans l’animation ou autre. Je suis lucide : je n’ai fait qu’une télé-réalité où je suis restée moi-même. Je n’ai aucun talent, je ne suis ni une comédienne, ni même mannequin. En cas de problème, j’ai toujours un métier dans la main, je sais coiffer. Mais, il est vrai, une fois que l’on a goûté à la télévision, on a envie d’y rester.

Où vous voyez-vous dans un an ?

Je ne peux pas vraiment répondre à cette question. Je suis une fille très modeste. Dans deux mois, voire six mois, on entendra plus parler de moi. Je n’ai pas d’idée précise, l’important pour moi est de rester à la télévision.