Tout l’accuse : Maître Grimaud et Maître Costantino rejouent les affaires Agnès Leroux et Didier Lacote
Ce vendredi 26 mai à 21 heures, C8 lance la série documentaire Tout l’accuse. Cette nouvelle émission se penche sur deux affaires judiciaires riches en rebondissements. Tout au long de la soirée, deux avocats pénalistes, Maître Grimaud et Maître Costantino, rejoueront les scènes clés du procès.
Le premier volet s’intéresse à l’affaire Agnès Leroux. Héritière d’une riche famille niçoise, la jeune femme disparaît un matin d’octobre 1977. Six mois plus tard, les policiers découvrent une lettre de suicide. Mais cette piste est écartée étant donné que la voiture d’Agnès Leroux a disparu. On en retrouve une copie chez Maurice Agnelet, amant de la jeune femme et avocat de la famille. Cet homme, dont le nom est évoqué dans la lettre d’adieu, apparaît comme le coupable idéal.
Faute de preuves, il est acquitté à deux reprises. En 2007, la cour d’assises des Bouches-du-Rhône condamne l’ancien avocat à 20 ans de prison. Sept ans plus tard, un nouveau procès a lieu. Alors que le fils de Maurice Agnelet accuse son père, la peine de 20 ans est confirmée. Cependant, de nombreuses interrogations continuent d’entourer cette affaire. 40 ans après la disparition, ni la voiture, ni le corps d’Agnès Leroux n’ont été retrouvés.
La deuxième partie sera consacrée à l’affaire Lacote. En 2009, après trois semaines d’absence, le corps de Didier Lacote est retrouvé coupé en deux dans sa voiture. Sa femme, Odile avait attendu trois semaines avant de prévenir la police. L’enquête révèle que le corps a été congelé avant d’être découpé. Plusieurs maîtresses de la victime sont entendues dont une l’accusant d’harcèlement. Les analyses du corps démontrent que l’homme de 51 ans avait été drogué à l’Atropine. Odile Varion apparaît comme la coupable idéale quand on apprend qu’elle avait acheté ce médicament à plusieurs reprises la semaine précédant le décès. De plus, son ADN est retrouvé dans la voiture.
Mais la femme ne cesse de proclamer son innocence. Lors de son procès en 2014, la défense dénonce des insuffisances dans l’enquête. Finalement, Odile Varion est acquittée. A ce jour, on ne sait toujours pas qui est l’auteur du crime.
Avec ces deux affaires complexes, C8 teste ce nouveau concept. La chaîne s’était déjà lancée dans les faits divers avec Que justice soit faite !. Proposé le vendredi 12 mai dernier, ce magazine d’actualité des faits divers avait attiré 388 000 téléspectateurs, soit 1.8% de part d’audience. Une contre-performance notable pour la chaine du groupe Canal. Ce magazine sera rediffusé ce 26 mai à partir de 23h15.
Si le succès est au rendez-vous avec Tout l’accuse, C8 espère pouvoir imposer ce nouveau format de manière récurrente. Des numéros sont d’ores et déjà prévus jusqu’à la fin de la saison en prime le vendredi.