Dominique, vainqueur du trophée des champions de Tout le monde veut prendre sa place : « Stéphane battra sûrement le record de victoires »

Joshua Daguenet : Quel est votre premier sentiment suite à cette nouvelle victoire ?

Dominique : C’est merveilleux. Il y avait des candidats très forts qui méritaient autant que moi. J’ai ressenti une grande émotion de me rasseoir dans ce fauteuil et aussi pour mon père, décédé en décembre dernier.

On vous sent à chaque fois très déterminé. Dès votre inscription, la gagne était-elle l’unique objectif ?

Oui, j’y allais pour gagner, mais de là à imaginer que j’allais rester si longtemps... Il y a beaucoup de facteurs aléatoires pour parvenir au fauteuil. Au début, vous commettez beaucoup d’erreurs stratégiques et puis au bout d’un certain temps, vous pensez aux records.

La stratégie est-elle donc la clé pour durer dans le jeu ?

Oui c’est évident. Lors des finales, plus j’avais un thème qui me plaisait, plus je prenais des risques pour offrir à mon challenger un thème qui lui rapporterait des points. À l’inverse, quand un thème ne m’inspirait pas, je pensais seulement à rester en vie.

Vous avez désiré représenter le Téléthon lors de cette semaine de compétition. Pourquoi ce choix ?

Parce que l’association fait un travail remarquable depuis trente ans. Je suis touché par les maladies génétiques, devant moi-même ma cécité à une maladie génétique. J’espère, avec cette victoire, contribuer à améliorer le quotidien des enfants.

« On ne bat pas une personne que l’on ne respecte pas »

Avez-vous des points faibles ?

Je suis moins fort sur la culture pop, les séries, les chansons contemporaines comme Britney Spears, Katy Perry... J’avais des doutes sur les questions scientifiques, mais je m’en suis tout de même sorti sur ce thème dans ce tournoi.

Comment vit-on la pression au quotidien ?

On la vit de manière intense. Il faut penser à l’adversaire et le respecter parce qu’on ne bat pas une personne qu’on ne respecte pas.

Suit-on de près un candidat proche de battre un record que l’on détient ?

On le suit comme on peut, mais bien sûr qu’on le suit. Je ne suis pas un roi du pronostic, mais j’avais rapidement compris que Julien allait me battre alors qu’il avait à peine trente victoires. Actuellement, Stéphane, qui est dans le fauteuil, battra sûrement ce record à son tour.

Quels sont aujourd’hui, vos rapports avec la production du jeu ?

On ne reste pas six mois sans créer de liens avec plein de gens. J’en revois régulièrement et dès que des émissions spéciales sont organisées, je m’arrange tout le temps pour y participer. Avec Nagui, on s’apprécie mutuellement, mais jamais on ne s’est vus en dehors du jeu. Nous échangeons de temps à autre quelques textos.