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Laurens (N’oubliez pas les paroles) : « L’épreuve qui me fait peur c’est… »

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Rédacteur - Expert TV & Jeux
Publié le 30/03/2024 à 17:57

Ce samedi 30 mars 2024, France 2 propose en prime time le Tournoi des Maestros de N’oubliez les paroles. Pendant plusieurs semaines, les 16 meilleurs maestros du jeu animé par Nagui s’affrontent par équipe de quatre. Les épreuves sont différentes par rapport aux émissions quotidiennes et la somme remportée en finale est pour une association. Pour Toutelatele, Laurens, deuxième plus grand maestro du jeu avec 457 000 euros en 58 victoires, revient sur cette première expérience dans ce tournoi.

Valentin Delepaul : Tout juste quatre mois après votre défaite, vous revenez sur le plateau de N’oubliez pas les paroles pour cette sixième édition du Tournoi des Maestros . Qu’avez-vous ressenti ?

Laurens : J’étais très content de revenir sur les lieux du tournage, ce sont des souvenirs incroyables. Même si cela ne fait que quatre mois, ça paraît très long. C’est vraiment du bonheur et j’avais hâte de retourner chanter là où c’était si cool quatre mois plus tôt.

C’est la première fois que vous participez à une compétition avec d’anciens maestros. Comment s’est passée votre intégration ?

Très bien, j’ai découvert les maestros la veille à l’hôtel et ils étaient tous très sympathiques. Ils m’ont tous bien accueilli et c’était le cas aussi pour Morgiane, qui n’avait jamais rencontré de maestros non plus. Je ne savais pas à quoi m’attendre, car ils auraient pu avoir leur groupe d’amis et ne pas vouloir se sociabiliser avec les autres, mais ce n’était pas le cas. On a donc sympathisé. Ils sont comme à la télévision, c’est-à-dire naturels comme moi dans la vie.

Comment vous êtes-vous préparé pour ce tournoi ?

Je n’ai pas énormément révisé avant ce tournoi, car il fallait faire une pause. J’avais besoin de souffler mentalement après la diffusion et les tournages. J’ai appris quelques chansons par-ci par-là. J’ai surtout revu des chansons que je n’avais pas révisées depuis longtemps en mettant ma playlist en aléatoire et en réécoutant des titres. J’étais moins préparé pour ce tournoi que pour mes quotidiennes.

« Je n’ai pas énormément révisé avant ce tournoi »

En tant que deuxième plus grand maestro, vous êtes leader de votre équipe. Est-ce un rôle difficile à assumer ?

Je ne trouve pas, car je suis leader sur le papier donc s’il y a une décision à prendre, je la prends. Mais les décisions, on les prend à quatre, on se concerte. Il n’y a pas de problème de cohésion d’équipe. On est tous contents d’être là. Il n’y a pas de choix crucial à prendre où tout repose sur mes épaules, donc ce n’était pas si difficile.

Les règles du jeu sont différentes dans cette compétition. Cela est-il déstabilisant pour vous ?

Chaque année, il y a des épreuves qui changent, des choses qui se rajoutent ou qui sont modifiées. J’essaie de ne pas avoir d’attente, de ne pas trop me projeter, car je ne savais pas ce qui allait continuer ou pas. Je me suis dit que j’allais découvrir les règles sur le moment et m’adapter assez facilement. À quatre, il n’y pas d’énorme pression, c’est plus simple de réfléchir ensemble.

Quelles sont les épreuves dont vous redoutez le plus ?

Par rapport aux années précédentes, l’épreuve qui me fait peur c’est la « même chanson en relais ». Il faut rester concentré sur ce qu’on dit et sur ce qui a été dit. Si on est premier à chanter, il ne faut pas se tromper dès le début du relais, c’est beaucoup de stress pour ne pas planter l’équipe. L’autre épreuve que je redoute c’est « la même chanson pari », où une personne y va et les autres doivent parier le nombre de mots qu’il va faire. Je me disais que si cette épreuve continuait cette année et que j’y allais, j’aurais beaucoup de pression. Mais c’est de la pression positive.

« Je sais que si je joue contre elle, je ne donne pas cher de ma peau »

Quels sont les maestros dont vous craignez le plus ?

Ils sont tous forts, je ne vais pas dans l’optique de me dire que ça va être compliqué. J’ai envie de découvrir typiquement Margaux, qui est la numéro 1 des maestros et que je n’ai pas réussi à dépasser. Elle est très forte et elle a gagné les précédents Masters. Je sais que si je joue contre elle, je ne donne pas cher de ma peau, mais ce n’est pas pour autant que je vais la redouter. Je vais juste essayer de tout donner et voir ce que ça donne.

Comment se sont passées les retrouvailles avec Nagui ?

C’était très sympa, très chaleureux. Il y avait les 16 maestros en même temps donc on avait moins de temps seul à seul avec Nagui par rapport à nos émissions quotidiennes, mais cela m’a fait très plaisir de le revoir. J’espère que c’est réciproque et j’ai l’impression que oui.

Vous êtes le deuxième plus grand maestro de l’histoire de N’oubliez pas les paroles avec 58 victoires et 457 000 euros. Depuis votre passage, qu’est-ce qui a changé pour vous ?

Cela m’arrive de temps en temps d’être reconnu dans la rue ou en faisant mon shopping. À l’Université, les gens savent qui je suis, mais à part ça, cela n’a pas changé grand-chose dans mon quotidien. Je vais à la fac tous les jours (il est doctorant en mathématiques, ndlr) comme avant. Concernant mes proches, ils ont été un peu étonnés lors des diffusions. Mes amis savaient que je préparais l’émission, mais ne connaissaient pas mon niveau, ce qui est bien normal. Ils ont halluciné de me voir pendant un mois à la télévision. C’était très amusant de les voir stresser pour moi afin de savoir si j’allais gagner ou pas.

« La seule chose que j’espère… »

Qu’avez-vous fait avec vos gains, avez-vous pu réaliser une partie de vos projets ?

Pour le moment, ils ne sont pas encore dépensés, bien heureusement. J’ai acheté du matériel pour le ski, mais c’est anecdotique pour l’instant. Il n’y pas de grands projets réalisés avec la somme. Avec l’argent, je souhaite partir en voyage avec mes parents, mais les voyages gagnés avec l’émission sont prioritaires, car ils ont une date de validité. Pour le moment, j’ai effectué le voyage de ma 20e victoire, une semaine à Risoul pour quatre. C’était super, je n’étais jamais allé dans les Alpes pour skier.

Nagui a récemment évoqué un futur changement de règle dans l’émission quotidienne. Que pensez-vous de cette idée ?

Dans tous les cas, je leur fais confiance sur leur capacité à changer les règles et à garder l’émission attractive. Ils ont réussi depuis des années avec le changement de formule en 2013. Je ne sais pas à quoi m’attendre, j’attends de voir les annonces. La seule chose que j’espère égoïstement, c’est que cela ne remette pas en question le principe des Masters et que l’on continuera à m’inviter, mais à part ça j’attends d’être surpris.

Après ce tournoi, on vous reverra pour le tournoi des Masters à la rentrée. Comment allez-vous vous préparer pour cette compétition, remportée l’an dernier par Margaux, votre rivale et toujours numéro 1 (530 000 euros en 59 victoires) au classement ?

Je ne sais pas encore comment je vais me préparer, car le tournoi est assez loin pour le moment. Si c’est à la rentrée, je me remettrai à revoir assidûment les chansons pendant l’été. Je ne me projette pas trop, je vais continuer à écouter des chansons et en apprendre d’autres par-ci par-là. Les Masters restent du bonus et je travaillerai pour ça si j’ai le temps dans la vie de tous les jours. Il n’est pas toujours facile de concilier les révisions et les études, mon doctorat passe en premier. Mais j’ai bien envie de performer, ce serait un rêve d’aller loin dans les Masters.