INTERVIEW Camille Cerf (Intervilles) : « Il y a une énorme pression... »

Valentin Delepaul : Quel est précisément votre rôle dans cette nouvelle version d’ Intervilles  ?

Camille Cerf : Avec Valérie Bègue, notre mission est d’être au plus près des équipes : les coacher, les conseiller, et surtout devenir un peu leur porte-parole, puisqu’ils n’auront pas de micro. L’idée, c’est de les accompagner, d’apprendre à les connaître et de faire vivre ces citoyens qui représentent leur ville avec fierté. On veut montrer que ce sont des gens du quotidien : il y aura peut-être des bouchers, des médecins, des sportifs… C’est important pour nous de montrer qu’Intervilles, c’est tous les Français.

Avez-vous tout de suite accepté la proposition de Nagui ?

Oui, immédiatement ! Pour l’anecdote, je venais à peine de monter dans le train quand Nagui m’a appelée. Je captais mal, donc je suis sortie sur le quai. Il me dit : « Écoute, je vais relancer Intervilles, ça te dirait de participer ? » Je lui ai dit : « Oui, grave ! » Et lui : « Mais attends, je ne t’ai même pas dit ce que tu ferais… » Je lui ai répondu : « Je m’en fiche, moi, je viens ! » (rires) Quand il m’a précisé que ce serait en tant qu’animatrice, j’ai répondu : « Ah OK, trop bien ! Donne-moi les dates, je les bloque ! » Il a ajouté : « Je ne t’ai même pas dit combien tu serais payée », et là encore, j’ai répondu que je m’en fichais. J’étais partante, quoi qu’il arrive.

« Notre mission est d’être au plus près des équipes (…) C’est important pour nous de montrer qu’Intervilles représente tous les Français »

Quels souvenirs gardez-vous d’ Intervilles  ?

Pour moi, c’est clairement l’enfance. Je regardais ça tout l’été avec mes cousins. On s’amusait même à recréer les épreuves chez nous ! Et puis, c’est une émission culte, tout simplement.

Ce grand retour se fait en direct et en prime time. Est-ce une pression supplémentaire ?

Oui, il y a une énorme pression. Notre rôle n’existait pas vraiment dans les versions précédentes, c’est toute une création. Il va falloir qu’on trouve notre place. Ce sera notre premier direct donc il y a du stress, mais surtout beaucoup d’excitation et une vraie envie de faire partie de l’histoire de cette émission.

Il y a une vraie envie de faire partie de l’histoire de cette émission »

Quand vous avez su que Valérie Bègue faisait partie du projet, quelle a été votre réaction ?

J’ai tout de suite été rassurée. On s’entend très bien, elle est très bienveillante, et on s’entraide énormément. C’est hyper important, surtout en préparation. Même si, pendant le jeu, on sera en concurrence, pour l’instant on fonctionne vraiment comme une équipe.

Comment vous êtes-vous préparés pour les quatre primes de juillet ?

Nous avons plusieurs réunions pour comprendre les jeux et réfléchir aux meilleures stratégies afin d’accompagner nos équipes au mieux. Ensuite, j’ai hâte d’être sur le lieu des répétitions pour ressentir l’ambiance et voir comment tout va se mettre en place. Il y a encore beaucoup d’inconnues, donc il faut aussi accepter de lâcher prise.

« J’ai rêvé que tous les micros étaient en panne… sauf le mien »

Qu’est-ce qui vous inquiète le plus ?

J’ai déjà fait plein de cauchemars ! Une fois, j’ai rêvé que tous les micros étaient en panne… sauf le mien. Et que Nagui me disait : « Allez, débrouille-toi ! » (rires) Comme c’est du direct, tout peut arriver. Alors je ne sais pas ce que je redoute le plus, mais je sais que rien ne se passera comme prévu !

Le direct est-il une source de stress ou d’adrénaline ?

Les deux. L’adrénaline est là, forcément. Et en même temps, le direct oblige à faire avec ce qui se passe. On ne peut pas tricher, on ne peut pas revenir en arrière. C’est hyper stimulant.

Vous êtes régulièrement présente dans Tout le monde a son mot à dire . Le départ d’Olivier Minne de France 2 vous a-t-il attristée ?

Oui, ça nous a attristés. Mais bon, ce n’est pas une disparition non plus ! (sourire) Olivier, on continuera à le voir, et j’ai hâte de découvrir ce qu’il va proposer sur M6.