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Louis de Funès, le génie du comique, à l’honneur sur TMC

Joseph Agostini
Publié le 01/12/2004 à 00:22 Mis à jour le 01/12/2004 à 02:24

Le mois de décembre rime avec Louis de Funès pour la chaîne TMC qui vient de fêter son cinquantième anniversaire. Le plus célébre des acteurs comiques français sera donc mis à l’honneur lors de trois soirées spéciales, les 6, 13 et 20 décembreprochain. TMC veut ainsi rendre hommage à celui qui, près de vingt-deux ans après sa mort, brille par sa présence sur les écrans français.

A chacune de leurs rediffusions, La grande vadrouille, Hibernatus ou autres Gendarmes, caracolent en tête des audiences. En 2003, M6 s’est ainsi placée en tête de toutes les chaînes sur la cible des moins de 35 ans avec un cycle Louis de Funès en première partie de soirée.

Petits et grands raffolent comme au premier jour de Rabbi Jacob, de
Fantomas ou d’Oscar. Ainsi, il ne se passe pas une période de l’année sans que quelques uns de ces films de légende repassent sur les antennes des grandes chaînes nationales, avec un succès jamais démenti. Pour exemple, quelle que soit la concurrence, La grande vadrouille de Gérard Oury a toujours eu le leadership, plus de quarante ans après sa création !

A l’approche de Noël, TMC a décidé de célébrer Louis de Funès en proposant des films moins connus, mais tout aussi importants dans la
carrière du comédien. Ainsi, le 6 décembre, la chaîne diffusera Ah ! Les belles bacchantes ! (1954), dans lequel de Funès incarne pour la première fois un rôle principal. Le 13 décembre, elle propose notamment Poisson d’avril (1954), une comédie dans laquelle l’acteur partage la vedette avec Denise Gray et la jeune Annie Cordy. Plus tard dans la soirée, elle mettra à l’antenne Carambolages (1964), où Jean-Claude Brialy donnera à son tour la réplique à notre comique national. Le 20 décembre, TMC proposera de voir ou de revoir L’avare, adapté de la célèbre pièce de Molière. En 1980, Louis de Funès s’est, en effet, mis dans les habits d’Harpagon, en signant la mise en scène avec Jean Giraud. Une de ses dernières grandes fiertés, avant sa mort, des suites d’une grave maladie cardiaque, en 1983.

Après le tonitruant Avare, TMC diffusera un document, intitulé Louis de Funès, le pouvoir de faire rire, qui reviendra sur les moments
forts d’une carrière semée d’embuches. A noter également que France 3 mettra à l’honneur l’acteur par l’intermédiaire de Légende, le magazine de Philippe Labro, diffusé 8 décembre à 23h30.

Que ce soit de Funès, le pouvoir de faire rire ou Légende, les deux documentaires tenteront d’expliquer l’immense popularité de Louis de Funès. Encore aujourd’hui, il reste le génie absolu de la comédie, capable de dynamiter un rôle en lui donnant une dimension outrancière et surréaliste. Pourtant, avant de devenir une figure incontestée du cinéma, Louis de Funès a longtemps été cantonné dans des seconds rôles à travers lesquels il ne pouvait pas donner toute la mesure à son talent. Sa réussite est aussi un exemple d’obstination et de dépassement de soi, dans un métier qui ne s’est, dans un premier temps, pas bien servi de lui.