Cauchemar en cuisine : Lavelanet, Canet-en-Roussillon... ces 5 restaurants où Philippe Etchebest a totalement pété les plombs
Depuis avril 2011, Philippe Etchebest vole au secours de restaurants en grande difficulté. Avec beaucoup de réussite mais surtout une énergie débordante, le chef a piqué quelques colères mémorables.
Canet-en-Roussillon, chez Alex
Quand Ordralfabetix s’énerve parce qu’on juge que son poisson n’est pas frais, c’est que le sacrilège est immense. En visite à Canet-en-Roussillon dans ce qui constitue l’une des situations les plus désespérées, Philippe Etchebest n’a pas supporté en visitant les frigidaires de constater que le saumon était largement passé de date. Et pour cause : quelques minutes plus tôt, Alex avait certifié au chef que le saumon décorant une salade préparée à la va-vite - le restaurateur avait filé en hâte faire les courses acheter de la salade verte - était frais. Le début d’un long calvaire pour Alex, dont l’apprenti Alexis quittera le service en plein coup de feu.
Besançon, chez Tony
Philippe Etchebest n’est pas d’humeur après un repas manqué. Lorsqu’il goûte la cuisine du « Saint-Nicola » dirigé par Tony, le chef réalise qu’un travail important l’attend. Mais ce n’est rien à côté du caractère du restaurateur qui lui rit au nez quand l’inspecteur des lieux découvre un pénis gravé sur une poutre en bois. L’oeuvre de son fils Julien. « Il fait des bites sur les poutres avec la graisse ? Et ça te fait rire ? En fait tu n’en as rien à branler ! ». Un jeu de mots assurément involontaire.
Nantes, chez Laure et Kévin
L’hygiène est aussi importante que la qualité dans les assiettes. Philippe Etchebest n’en démord pas. En se rendant dans une crêperie à Nantes, le chef a viré à l’écrevisse en constatant l’état déplorable des plaques de cuisson. Quand Kévin justifie la saleté par le fait qu’il n’a pas besoin de le faire après chaque service quand il a servi peu de clients, le juré de Top Chef répond du tac au tac : « Quand tu vas aux chiottes, tu te torches le cul à chaque fois ou t’attends la fin de la semaine pour le faire ? » L’une des plus célèbres punchlines du restaurateur de l’émission.
Martignas-sur-Jalle, chez Christophe
Un patron têtu et qui fait l’unanimité contre lui. Pourtant novice, Christophe a repris un restaurant en Gironde. Malgré une bonne volonté, le patron n’est pas vraiment prêt pour la grande gastronomie. En colère, mais aussi désabusé, Philippe Etchebest décrit de manière peu flatteuse l’une de ses entrées : « J’ai une espèce de purée épaisse qui ressemble à du gerbos, présentée n’importe comment avec une feuille de salade crevée, un bout de tomate. Tu ne t’es pas posé la question une minute ? Je ne vais pas t’apprendre à cuisiner en cinq jours mon gars ! ».
Lavelanet, chez Delphine et Frédéric
Philippe Etchebest en a bousculé des restaurateurs, mais alors Frédéric décroche peut-être la médaille d’or. Mou, affaissé et abattu, la personnalité contrastant avec celle d’un chef qui n’avait pas encore durci son visage de sa barbe poivre et sel, s’était écrasée face aux remontrances de ce dernier. Agacé par le manque de réaction de Frédéric, à qui il reprochait de ne « faire que des conneries » en « criblant sa famille de dettes » le chef s’est alors lancé dans une tirade épique : « Mais non, mais non, mais non, mais non... tu es inexistant ! Tu ne sers à rien. Tu ne sers... à rien ! Tu es là... sans être là ! Tu vas aller droit dans le mur ! ».