Don’t trust the bitch in Apt23 : l’arrivée en France ce 21 décembre

Samedi 21 décembre, June donne le coup d’envoi de la comédie Don’t trust the bitch in Apt23 en première partie de soirée.

Le cas de June (le personnage et non la chaîne), une jeune femme lambda contrainte de cohabiter avec l’imprévisible, manipulatrice et opportuniste Chloe, n’a pas laissé les journalistes américains indifférents lors du coup d’envoi sur ABC. La dynamique entre les deux femmes, incarnées par Dreama Walker (Gossip girl, The good wife) et Krysten Ritter (Gilmore girls, Breaking bad), a notamment été appréciée.

Mais l’ « arme secrète », selon les termes du Philadelphia Inquirer, d’Apartment 23 n’est plus ni moins que James van der Beek. Ce dernier joue ici son propre rôle dans une version blasée et mesquine de lui-même. L’occasion de proposer, notamment, des références à la série Dawson.

Si le network peut compter sur de bons retours de la presse, les audiences réalisées sont quelque peu décevantes. En cause, une diffusion pour le moins chaotique. En mai 2012, Don’t Trust the B---- in Apartment 23, titre officiel pour ne pas froisser les annonceurs, est renouvelée pour une seconde salve. Mais celle-ci inclut les six derniers de la première saison que la chaîne n’a curieusement pas diffusés.

Au mois d’octobre de la même année, la série fait son retour le mardi, dans une case particulièrement concurrentielle et avec la faiblarde Happy endings en guise de locomotive à l’antenne. Si la fiction de Nahnatchka Khan accuse une érosion de ses audiences, ABC parvient à toucher les foyers à hauts revenus (plus de 75 000$ annuels).

Reste que l’humour offensant (et la manifestation du Parents Television Council ?) semble dissuader les publicitaires à investir dans Don’t Trust the B---- in Apartment 23. Le 22 janvier 2013, le programme est tout simplement retiré de l’antenne et son annulation est confirmée par le casting dès le lendemain. Du 17 mai au 2 juin, les épisodes restants, huit au total, sont proposés... en streaming.