Toutelatele

Éric Elmosnino (Box 27) : « Je ne voulais pas me sentir pris en otage d’un film qui serait tombé dans le misérabilisme »

Alexandre Desgué
Publié le 01/02/2017 à 19:38

France 2 met à l’antenne, ce mercredi 1er février en prime time, une soirée spéciale : « Famille précaire : comment protéger les enfants ? » , avec la diffusion de Box 27 avec notamment Éric Elmosnino, Zabou Breitman et Marius Blivet, suivie par un débat en plateau présenté par Julian Bugier à 22h25.

Box 27 est une fiction inédite, réalisée par Arnaud Sélignac, qui narre l’histoire de Vincent veuf, et sans emploi fixe, élevant seul son fils de 10 ans, Tom. Tous deux vivent dans le box numéro 27 d’un parking. Son enfant étant sa seule raison de vivre, le père voit sa vie basculer lorsque les services sociaux menacent de lui retirer.

Ce téléfilm a été largement primé lors du dernier Festival de la fiction TV à La Rochelle. En plus d’un prix spécial du jury, Éric Elmosnino a reçu le prix d’interprétation masculine. Le comédien est revenu sur son rôle dans une interview accordée à Télé 7 Jours : « Je ne voulais pas me sentir pris en otage d’un film qui serait tombé dans le misérabilisme, explique-t-il Or le scénario évitait tout pathos, gardait une certaine forme de dignité. »

Ce film, réalisé comme un Ken Loach, se veut très réaliste sur la situation des familles précaires. Le comédien confie : «  Sur le tournage, dans un parking à Pantin, cette réalité nous rattrapait. Des gars vivaient dans ces garages. Ce n’était pas du cinéma. » Il n’a pas pour autant l’impression d’avoir commis un acte militant en incarnant le personnage de ce feuilleton. « On n’a pas besoin de ce film, ni de jouer dans ce film pour prendre conscience de ce qui se passe autour de nous. Tous les soirs, je vois des bidonvilles au bord du périphérique. Je suis touché et scandalisé, comme tout le monde, je l’espère...  »

Box 27 est à découvrir dès 20h55 ce mercredi 1er février sur France 2. Julien Bugier poursuivra la soirée spéciale à 22h25 avec un débat sur les familles précaires.