Eric (Hypnose, le grand jeu) : « Les conditions dans lesquelles nous avons été mis ne sont ni dégradantes, ni honteuses »
Ce 8 octobre sur W9, cinq candidats vont s’affronter dans le nouveau divertissement, « Hypnose, le grand jeu ». En lice, 20 000 euros. Toutelatele est parti à la rencontre d’Eric, un des participants afin de revenir sur cette expérience hors du commun...
Joshua Daguenet : Hypnose, le grand jeu réunit cinq candidats d’une même équipe. Connaissez-vous au préalable vos quatre équipiers ?
Éric : Pas du tout. On a fait connaissance des autres membres de notre équipe au moment de la préparation et du maquillage.
Quelle a été votre démarche pour participer à ce jeu ?
J’ai parcouru les castings sur internet pour ma fille, car elle fait du théâtre. Je suis tombé sur cette annonce par hasard, et je me suis inscrit sans vraiment y croire. Dans un premier temps, je n’ai pas été pris, car je me défendais contre l’hypnose, étant quelqu’un de très réservé. Ensuite, ils m’ont rappelé, j’ai décidé de lâcher prise et cela a fonctionné.
Avez-vous refusé à l’avance d’être soumis à certaines situations sous hypnose ?
Non, puisque les conditions dans lesquelles nous avons été mis ne sont ni dégradantes, ni honteuses, elles sont donc acceptables. Mais nous ne savions pas par avance ce qu’ils nous réservaient, juste que ces situations étaient à vocation humoristique.
Par rapport au début des enregistrements, à quel moment avez-vous rencontré Cyrille Arnaud, l’hypnotiseur ?
Il y a eu en tout deux castings. Ce sont à ces deux occasions que j’ai croisé Cyrille, avant bien évidemment, le tournage de l’émission. La première fois, j’ai combattu contre sa séance avant de me laisser faire. Ensuite, la deuxième fois, nous étions dans les conditions du jeu. C’était un amusement et il n’y avait rien de sérieux.
« Les candidats les plus réceptifs étaient ceux qui n’avaient pas cet appât du gain »
Avant d’être hypnotisé, avez-vous eu une longue préparation ?
Il y a eu une première collation, on a mangé et on a fait connaissance avec tout le monde. Ensuite, la mise en condition a duré trois quarts d’heure. On est préparé à chaque épreuve, et sur scène, on simule le jeu en étant conscient, avant de le reproduire sous hypnose. Entre chaque jeu, on se réveille et on replonge. Par exemple, pour le quiz du cinéma, je ne savais pas que j’aurais une forte envie d’aller aux toilettes [Scénario imaginé par Cyrille Arnaud], je ne l’ai découvert qu’au moment du tournage. Nous avons des directives et nous savons ce que nous allions faire, mais sans connaitre les détails. Au final, c’était fun et on a bien rigolé.
Chaque candidat pouvait gagner 20 000 euros. L’appât du gain était-il toujours conscient dans l’esprit des joueurs, même sous hypnose ?
Pour ma part, j’ai précisé que le rire et le fun étaient ma motivation principale pour participer au jeu. Après sur une personne attirée par l’argent, l’hypnose a un effet moins fort, car son but diffère de celui de départ. Les candidats les plus réceptifs étaient ceux qui n’avaient pas cet appât du gain.
Avez-vous évoqué cette expérience auprès de vos partenaires de jeu, une fois le tournage terminé ?
Oui, on en a parlé. On était surpris de faire de choses que l’on ne s’imaginait pas capable de réaliser. On a échangé sur les souvenirs de bons moments passés ensemble et des délires enfantins que l’on peut faire sous hypnose.