Fatale-Station : le western revisité par une série féministe, Macha Limonchik face à la violence des hommes

Ce jeudi 28 septembre, Arte donnera le coup d’envoi de Fatale- Station . Les trois premiers épisodes de la série canadienne, emmenée par Macha Limonchik, Claude Legault, Denis Bernard et Micheline Lanctot, seront à découvrir à partir de 20h55.

La série met en scène Sarah, une femme venue s’installer dans le village isolé de Fatale-Station pour fuir un homme qui la menace. Cette arrivée va perturber la vie paisible des habitants du petit village du Québec, qui est régi d’une main de fer par O’Gallagher. Alors que tous s’interrogent sur la véritable raison de sa venue, Sarah va se retrouver confrontée à des personnages mystérieux. Elle ne laissera pas indifférente François, le maire, et Eddy, le gérant du resto-bar Beijing Place. La vie d’un citoyen va être mis en péril par un barrage amérindien, tandis que la matriarche Jean O’Gallagher va tout mettre en œuvre pour faire évacuer Sarah…

Fatale-Station , créée par Stéphane Bourguignon et réalisée par Raphaël Ouellet, s’empare des codes du genre et revisite à sa manière le western. Outre Sarah, la série regorge de personnages secrets à travers Eddy, François Lemieux et Jean O’Gallagher. Déjà auteur de plusieurs romans à succès, Stéphane Bourguignon entendait mettre en avant une histoire dans un village retiré du Québec. « Toute société éloignée finit par développer ses propres codes, c’est vrai partout dans le monde… et c’est un bon terreau pour la fiction », confie-t-il, tout en soulignant la spécificité du Canada se rapidement se retrouver à proximité d’une réserve indienne.

Alors que Fatale-Station fait penser au western, Stéphane Bourguignon précise que l’idée était surtout d’envoyer un personnage comme une boule dans un jeu de quilles. « Quand je me suis aperçu que cela ressemblait à un western, je me suis amusé à en reprendre les codes, à les décaler », ajoute-t-il. La série aborde la thème de la violence faite aux femmes et entend entrer comment elles réussissent à s’en sortir.