Toutelatele

Julien (le Noël des champions, Tout le monde veut prendre sa place) : « Questions pour un champion est sans comparaison au niveau de la concurrence »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 26/12/2019 à 18:40

Julien vient de se qualifier pour la grande finale du Noël des champions. Tenant du titre, l’ex grand champion de Nagui retrouve notamment un certain Xavier qui a marqué l’histoire des 12 coups de midi. Pour Toutelatele, Julien s’est projeté sur cette finale tout en affirmant sa passion pour le jeu et la compétition.

Joshua Daguenet : On vous sait très compétiteur depuis votre parcours marathonien chez Nagui dans Tout le monde veut prendre sa place et votre victoire à l’édition 2018 du Noël des champions. On imagine votre motivation intacte à l’idée de vous frotter aux meilleurs candidats du jeu ?

Julien : Oui ! Honnêtement, le niveau moyen de culture générale et la rapidité font les bons joueurs de quiz. Sans faire offense aux autres jeux, Questions pour un champion n’a pas son semblable. C’est toujours gratifiant de figurer dans cette compétition.

Quels candidats ont particulièrement égayé votre méfiance ?

Il y avait François, venant de Marseille. Il m’avait impressionné à Questions pour un super champion car il a battu un ami qui, quand je le bats, gonfle mon ego pendant un long moment. Or, cet ami - Jérôme Vachet - n’avait pas vu le jour contre François.

Quels souvenirs aviez-vous gardé de vos précédentes parties dans ce jeu ?

Rétrospectivement, la sélection moyenne des gens en lice était plus relevée que celle de l’année dernière qui était pourtant déjà à un haut niveau. Je me suis retrouvé en finale avec Xavier, mais en toute modestie, nous nous croyions moins bons que les autres. Je ne doute pas non plus de sa sincérité quand il me disait cela.

« Affronter Marie-Christine ? Je sais que ça lui plairait »

L’entraînement pour participer à Questions pour un champion et celui de Tout le monde veut prendre sa place quand on est dans le fauteuil rouge est-il différent ?

Oui. Pour être performant, il faut avoir les connexions neuronales bien en place. Il faut être polyvalent, multi-cartes. Il y a une dimension de rapidité dans Questions pour un champion que l’on ne trouve pas dans Tout le monde veut prendre sa place. C’est du sport et le niveau de la concurrence est sans comparaison avec tous les autres jeux de culture générale. Pour discuter avec d’autres anciens champions, la densité moyenne est sans commune mesure avec tout ce qui se fait ailleurs. Si vous avez un coup de moins bien, ce n’est même pas la peine d’y aller. Dans Tout le monde veut prendre sa place, on nous laisse le temps de la réflexion, on ne se bat que contre soi, même si cela peut-être stressant d’être principalement spectateur car on a le temps de cogiter.

Vous êtes resté cinq ans le recordman des victoires sur France 2 avant d’être battu fin 2018 par Marie-Christine. Aimeriez-vous l’affronter un jour sur un plateau télévisé ?

Ce serait assez rigolo et pour elle aussi. Nous sommes en quantité parmi les anciens champions de Tout le monde veut prendre sa place à se faire nos petits moments : des week-ends ou des soirées entre franciliens. Pour la connaître un peu, je sais que ça lui plairait, mais selon quelles modalités ? Je ne sais pas...

Vous avez les capacités de briller dans Les 12 coups de midi. Tenteriez-vous votre chance sur TF1 ?

Je pense qu’en toute modestie, si j’y allais, je ne serais pas à l’abri de me planter. Mais j’ai tout fait à Questions pour un champion, je suis resté six mois à Tout le monde veut prendre sa place... J’ai l’impression d’être blacklisté car il y a un besoin d’avoir du sang neuf et des nouvelles têtes, ça ne me choque pas, il en faut un peu pour les autres. Je ne suis pas nostalgique ni jaloux que mon record ait été battu. S’il y a possibilité de participer à nouveau dans un jeu et d’y avoir du succès, alors volontiers, mais l’occasion ne s’est pas encore présentée. Récemment, j’ai passé à deux reprises les sélections de Tout le monde a son mot à dire, mais j’ai été recontacté pour me dire qu’on ne me prenait pas.