Sharon Case (Les feux de l’amour) : « J’ai passé des années à construire le personage de Sharon, j’y ai mis beaucoup de moi »

Il existe des anniversaires particulièrement spéciaux dans Les feux de l’amour . Alors que le soap fait son grand retour sur TF1 début novembre, Sharon Case célèbre ses 20 ans dans le rôle de la demoiselle en détresse, Sharon. « Ça représente effectivement beaucoup d’années, beaucoup de bons moments », confesse-t-elle dans les colonnes de la revue américaine CBS Soap In Depth à l’occasion de ce moment spécial dans sa carrière.

« C’est difficile de résumer tout ce qu’il m’est arrivé. Tout s’est déroulé si vite. Faire partie des Feux de l’amour et jouer ce personnage représente une très grande partie de ma vie depuis maintenant 20 ans ! ». Il s’agit en effet d’un chiffre assez vertigineux qui comprend un nombre important d’intrigues où Sharon Case et son alter ego ont été au centre, depuis ses amours de jeunesse, jusqu’aux divorces, mariages, remariages, les fausses-couches, la perte d’un enfant, l’emprisonnement, l’instabilité mentale ou encore une tentative de meurtre.

« Je trouve que le travail et encore plus intéressant plus les années passent »

« On peut penser que jouer un personnage si longtemps n’apporte plus rien dans le temps, qu’il faut passer à autre chose. Mais ça ne m’est jamais arrivé en jouant Sharon », insiste la gagnante d’un Emmy Award. « Elle a traversé tant d’épreuves. Elle a toujours une intrigue intéressante non loin d’elle. Et chaque histoire est à chaque fois différente. J’ai adoré jouer l’intrigue autour de Cameron Kirsten (ancien amant violent de Sharon qui conspire pour la faire accuser de meurtre, ndlr). Et puis il y a eu la mort de Cassie. J’ai dû jouer tellement de choses différentes. C’est comme si j’avais joué plein de personnages différents au final. Alors que les mois et les années se succèdent, je n’ai jamais ressenti que je tournai en rond. Je ne me suis jamais ennuyée », ajoute la comédienne, « En fait, c’est même de mieux en mieux. Au lieu de m’ennuyer et de vouloir voir autre chose, je trouve que le travail et encore plus intéressant plus les années passent ».

Pourquoi Sharon devient-t-elle folle ?

Sharon Case admet qu’elle est toujours autant fascinée par son personnage. « Je crois réellement que c’était la personne qu’il fallait que je joue. Je n’ai jamais voulu jouer un autre personnage, c’était plutôt l’opposé. J’ai passé des années à construire ce personnage et j’y ai mis beaucoup de moi », partage-t-elle. « Sharon est l’un des personnages les plus complexes de la série, et elle est là depuis longtemps. Elle a eu droit à différents environnements. Son éventail émotionnel est si large. J’adore ça, mais parfois c’est un véritable challenge de la rendre compatissante ! ». Certainement, les adeptes des Feux de l’amour se sont offusqués ces dernières années de voir Sharon se marier avec le père de son ex, Victor, qu’elle a toujours considéré comme une figure paternelle. Puis elle a échangé le test de paternité de Summer.

« Je veux vraiment que le public comprenne d’où Sharon vient. Ce n’est pas juste à cause de ses sentiments pour Nick et son envie désespérée qu’ils se remettent ensemble, mais aussi, et surtout à cause de sa condition mentale », insiste Sharon Case. Les troubles bipolaires de Sharon pourraient bien expliquer ses mauvais comportements. « Sharon a difficilement droit à l’erreur, car elle est gentille par nature, du coup les gens la critique plus facilement ».

Retour à la romance

Sharon Case espère à présent que son alter ego est bien de retour sur les rails, plus calme, plus forte que la Sharon de l’année précédente. « Ce personnage a traversé beaucoup d’épreuves et ça va potentiellement continuer dans le futur, mais je voudrais vraiment qu’elle vive une histoire d’amour », admet-elle. « Je pense que c’est ce que le public veut pour elle. Ils ont toujours aimé la relation entre Sharon et Victor avant qu’ils ne se marient ! Et le public aime aussi la relation entre Sharon et Nikki, donc j’espère que l’on va jouer encore plus sur cette dualité ».