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Alexandre Ruiz (Euro 2016, beIN Sports) : « Tout est réuni pour que l’on casse la baraque »

Antoine Delplanque
Publié le 15/06/2016 à 17:28

Avant chaque rencontre de l’Euro 2016, les abonnés de beIN Sports retrouvent Alexandre Ruiz aux abords des différentes pelouses. En effet, le journaliste prend les commandes du Club Euro, afin de faire monter la pression. Dans un entretien accordé à Toutelatele, il se confie sur le dispositif de la chaîne sportive et les enjeux pour l’Equipe de France.

Antoine Delplanque : Tout au long de l’Euro 2016 beIN Sports mise un projet très ambitieux…

Alexandre Ruiz : C’est la prolongation de ce que la chaine fait depuis quatre ans. Nous avons pris le risque depuis le début d’amener les gens aux abords du terrain et nous ne nous sommes pas trompés. Les gens ne manquent rien de ce qui va se passe durant l’événement. Il y a de l’imprévu, car tout est en direct. De plus, avec la qualité des consultants, on sait d’avance qu’il va se passer quelque chose. Aujourd’hui, en France, nous sommes les seuls à proposer ce genre de contenus.

Le fait d’avoir un grand nombre de consultants, issu du monde du football, est un véritable atout par rapport à la concurrence ?

Je pense que chacun d’entre nous peut se retrouver en écoutant un des spécialistes de la chaine, que ce soit Ludovic Giuly, Marcel Desailly, ou encore Robert Pirès. Sur les réseaux sociaux, les gens me disent souvent que je fais partie de leur famille. Je leur dis merci, car c’est vraiment ce que j’essaye de faire, les amener au plus près de l’événement. Je veux jouer de cette empathie, qui n’est pas faussée, car je suis comme ça dans la vie. Nous passons tellement de temps à l’antenne que cela ne servirait à rien de ne pas être naturel.

Sportivement parlant, que pensez-vous de l’équipe de France ?

J’attends le titre. Je pense qu’il y a un gros coup à faire. Le collectif va être poussé je n’en doute pas une seconde. La France est dans un climat dur, on a besoin d’énergie positive et de se retrouver. Selon moi, tout est réuni pour que l’on casse la baraque. Même s’il y a des fortes nations, on n’a pas à rougir.

« Ce monde est parfois trop fermé et je pense que ces Bleus ont compris qu’ils doivent partager avec les supporters »

Pour vous, quelle image doit dégager ce groupe ?

Une image de cohésion, de rire et de disponibilité. Il faut que les joueurs partent à la rencontre des gens, ce monde est parfois trop fermé et je pense que ces Bleus ont compris qu’ils doivent partager avec les supporters.

Une autre équipe vous attire-t-elle ?

La nation forte et solide pour moi, c’est l’Allemagne. Elle avance tranquillement, mais elle devrait faire mal. Après, l’équipe surprise est l’Angleterre, parce qu’elle est jugée faible de par le manque d’internationaux dans son championnat, mais elle a une énergie positive grâce à l’exploit de Leicester. Je vais aussi parler avec le cœur et citer l’Espagne, car je suis attaché à cette nation.

Quel est le joueur à suivre durant cette compétition ?

Ce que j’aime, c’est le spectacle. Donc, je vais suivre les buteurs, et sincèrement, cet Euro en est plein, entre Lewandowski, Cristiano Ronaldo, Griezmann, Harry Kane et d’autres. Dans chaque nation, il y a un joueur offensif qui peut faire la différence. J’espère que le meilleur joueur de cette compétition portera le maillot de l’équipe de France.

Vous avez l’air très épanoui, comment est l’ambiance au sein de beIN Sports ?

Elle est très bonne. Entre nous, il n’y a pas seulement une relation de travail. Lorsque l’on ferme l’antenne, souvent, on mange ensemble, on partage des moments. Avec certains, je suis ami.