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Alexis (The Bridge, M6) : « J’ai dû blesser pas mal de susceptibilité »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 10/01/2019 à 18:20

Ce jeudi 10 janvier, M6 diffusera le deuxième épisode de The Bridge. Alexis se confie sur sa participation au nouveau jeu d’aventure de Stéphane Rotenberg. Il évoque également la stratégie qu’il a mis en place dans l’aventure.

Benoît Mandin : Pourquoi avez-vous participé à The Bridge ?

Alexis : On m’a contacté par mail pour faire le casting d’une émission d’aventure. En tant qu’ancien militaire, je voulais savoir ce que ça me ferait de me retrouver dans des circonstances un peu extrêmes. C’était un défi personnel que j’ai voulu relever. À mon âge, j’ai trouvé ce challenge intéressant.

Face à l’inconnu sur le déroulé exact du jeu, avez-vous eu des appréhensions ?

Non, car je trouvais excitant le fait de ne pas savoir où on allait vraiment. On ne connaissait pas la destination, la composition de l’équipe et les règles de l’aventure.

A l’image de certains candidats, pensiez-vous que vous alliez participer à la version française de The Bridge ?

Tout le monde se doutait que ça pouvait être ça. On n’en était pas certain. Comme beaucoup, j’avais regardé l’émission espagnole et je la trouvais plutôt emmerdante. Cela m’avait un peu inquiété.

Dans quel état d’esprit étiez-vous lorsque Stéphane Rotenberg vous a expliqué l’objectif de l’aventure ?

Ça ressemble à ce que j’aime faire donc c’était plutôt cool de se dire que l’on allait créer une cohésion au sein d’un groupe pour la conception d’un pont. J’ai trouvé ça plutôt bien et j’étais rassuré.

« J’avais regardé l’émission espagnole et je la trouvais emmerdante »

Comment avez-vous perçu le changement de mécanique avec l’apparition d’élimination ?

J’ai trouvé ça génial, car il y avait d’autres ressorts dans le jeu. Ça permettait de mettre en place des stratégies et l’aventure devenait à géométrie variable. Il fallait systématiquement tout réajuster tous les deux jours.

Diriez-vous que votre passé d’ex-militaire a été une force ?

Pour le coup, c’est quelque chose qui se fait à plusieurs. On n’est pas sur des challenges individuels. On se devait de se dire qu’il allait falloir trouver des gens capables de pousser tout le monde et de répartir des tâches en fonction des capacités de chacun. Le fait d’avoir été militaire ne m’a donné aucune assurance dans le jeu.

Comment définiriez-vous votre rôle au sein de l’équipe ?

Beaucoup ont dit que c’était un rôle de leader alors que ce n’était pas vraiment ça. On était plusieurs leaders dans le jeu et au fil des jours, on l’a tous été au sein de mon groupe. J’ai plus joué le rôle de celui qui levait tout le monde le matin avec l’objectif du pont.

Quid de votre stratégie ?

J’ai opté pour une stratégie de groupe. J’ai été amené à choisir des éléments pour faire une équipe assez complète avec toutes les qualités. Le principal était de se dire que pour les six candidats finaux, il y aurait au moins quatre, cinq personnes du groupe que j’ai formé.

« Le fait d’avoir été militaire m’a donné aucune assurance dans le jeu »

Quelles ont été vos forces et faiblesses ?

Ma manière d’organiser le chantier a été une force. Vu que je suis un peu brut de fonderie, je ne prends pas suffisamment de gant donc je pense que j’ai dû blesser pas mal de susceptibilité. Mon franc-parler pas toujours bon a été la faiblesse.

Comment avez-vous géré les tensions avec les autres candidats ?

Certaines bien, d’autres mal. Je ne me suis pas ennuyé avec ce genre de considération. J’étais vraiment dans le jeu et je me doutais que ça déplairait. Mais ça ne m’a pas posé de problème (rires).

Que retenez-vous de cette expérience ?

Une expérience humaine vraiment très intéressante. J’ai découvert un monde que je ne connaissais pas : le jeu télé. C’est assez impressionnant, la mécanique est hallucinante ! Il n’y a pas une journée où on ne s’envoie pas des messages avec les personnes de « ma team ».

Accepteriez-vous de participer à d’autres émissions d’aventure ?

On prend vraiment goût à ce type de jeu, car c’est des challenges super sympas à relever. En revanche, les émissions de télé-réalité ne m’intéressent pas du tout.