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Secret Story 3 > Martin le millionnaire se confie

Alexandre Freedman
Publié le 08/07/2009 à 13:02 Mis à jour le 24/03/2010 à 19:32

Martin, millionnaire de 19 ans, a été sans surprise éliminé de Secret Story le 3 juillet dernier face à Jonathan. Malgré son court séjour dans la maison, il a su rapidement faire parler de lui grâce à une mission avec Cindy qui a fait coulé beaucoup d’encre (faux couple), et plus récemment encore une idylle très secrète et très courte avec la gitane Sabrina. Retour sur une semaine mouvementée avec le jeune parisien.

Alexandre Freedman : Pourquoi as-tu participé à Secret Story ?

Martin : Pour m’éclater. Ça paraissait trop incroyable de gagner 150 000 euros comme ça. Je voulais faire ça pour le fun, rencontrer des gens, et vivre une expérience.

T’avait-on prévenu que tu allais rentrer une semaine plus tard que les autres candidats ?

Pas du tout. Je suis allé sur le plateau du prime le 19 juin, et ils m’ont ensuite emmené à Orly pour ensuite me rendre à Barcelone !

Comment s’est passé ton isolement ?

C’était très dur. Déjà, avant le prime du 19 juin, nous étions tous isolés pendant quatre jours dans des hôtels avec des gardes du corps. On ne pouvait rien faire. Nous n’attendions qu’une chose : commencer l’émission ! Alors quand on m’a dit, sur le prime, que je n’allais entrer dans le jeu qu’une semaine plus tard, ça m’a fait mal. On m’a isolé en Espagne sans téléphone, Internet, presse ou même télévision !

Dans la maison, tu as annoncé à quelques personnes la mort de Michael Jackson. Comment l’as-tu appris ?

En arrivant à Paris d’Espagne, je l’ai vu en première page sur un kiosque quand je suis allé sur le plateau en taxi...

Aux nominations, tu as dû affronter Jonathan. Face à un autre candidat aurais-tu eu, selon toi, plus de chances de rester ?

Sans aucun doute. Aussi fou que cela puisse paraître, contre Romain j’avais mes chances. Il est assez exaspérant en fait. Et surtout contre Nicolas, tout le monde savait que si j’étais face à lui, c’était réglé d’avance.

Le 5 juillet dernier a eu lieu un clash important entre les deux clans. Qu’as-tu pensé du fameux « lancer de serviettes » de Nicolas ?

J’ai regretté de ne pas pouvoir y être. C’était le lancer le plus viril que j’ai jamais vu de ma vie (rires).


Sabrina a-t-elle vraiment insulté Elise derrière son dos ?

Faut arrêter avec ça, ils en font des montagnes... J’étais là quand Sabrina a parlé, elles se sont pris la tête. En fait, Élise ne lui répondait pas alors que Sabrina voulait qu’elles s’expliquent. Élise ne la regardait même pas et Sabrina a dit quelque chose comme « T’es vraiment une pute », puis elle est partie. Et maintenant, ils en font toute une montagne, ça fait trois jours qu’ils en parlent. Tout le monde a le droit d’être énervé dans sa vie !

Comment avez-vous fait, Sabrina et toi, pour que votre courte relation ne soit pas « grillée » par la production ?

(rires) Il n’y avait pas grand-chose à griller au final, rien de très concret... plus ou moins. Pas plus de détails, elle a un copain depuis huit ans !

Comment expliques-tu le fait que Jonathan ait « buzzé » le couple Élise/Didier aussi soudainement le 6 juillet ?

On va mettre ça sur le dos de son cerveau, mais dans l’absolue je n’ai aucune explication. Ce n’est pas possible, personne n’avait le moindre doute, et là, du jour au lendemain : « Ils sont en couple » !

Que penses-tu du secret de Bruno qui serait un ancien SDF ?

Je m’y attendais un petit peu, car dans la soirée où nous racontions nos histoires d’amour, il a dit que par amour il avait quitté sa famille et qu’il était allé sur les routes pendant six mois. J’avais déjà la vision d’un mec un peu comme ça. Je n’ai pas été extrêmement surpris, mais c’est pas mal. Il mérite quand même 150 000 euros à la fin.

Avais-tu deviné que le secret de FX était le même que le tien, à sa voir « être millionnaire » ?

Martin : Non, car c’était beaucoup trop évident. Pour moi, on ne pouvait pas le buzzer pour ça. Je suis arrivé le premier jour et je me suis dit « ça se trouve, on a le même secret », mais c’était vraiment pas sérieux. Je n’y croyais pas, et au final c’est le cas.

As-tu été surpris par l’existence des Intrus ?

Oui, extrêmement surpris. Je trouve le concept très bon. Je n’arrêtais pas de dire dans la maison « Romain et Angie se connaissent ! », mais personne ne me croyait. C’était évident qu’ils se connaissaient, mais on ne savait pas pourquoi. On les a buzzés pour être couple, mais ce n’était pas ça. Quand j’ai appris l’existence des Intrus, je me suis exclamé : « Tout s’explique ! »


Les Intrus ont-ils, à ton avis, un avantage sur les autres habitants ?

Je ne pense pas qu’ils sont délibérément avantagés par la production, mais que, malgré eux, ils vont l’être. Ils ont un rôle de leaders, ils surplombent le jeu, ils sont mis en avant par rapport aux autres.

Trouves-tu que certains candidats prennent le jeu trop au sérieux ?

Non, je pense qu’ils ont raison. Quand tu fais ça une fois dans ta vie, c’est bien de se mettre à fond dedans. Je n’ai pas eu le temps de le faire malheureusement, mais c’est ce que j’aurais fait par la suite si j’avais eu la chance de rester.

Penses-tu que la quotidienne mette trop en avant certains candidats par rapport à d’autres qui semblent plus en retrait ?

On ne parle pas de manipulation d’image ou quoi que ce soit, mais j’aie juste été surpris quand on m’a dit qu’on ne voyait jamais Bruno et Sabrina, malgré le fait qu’ils sont très actifs dans la maison. Il parait qu’on voit souvent Cindy alors que dans la maison elle n’est pas très intéressante. À part gueuler, elle ne fait pas grand-chose d’autre.

Qui vois-tu gagner le jeu ?

Je ne sais pas du tout. J’espère que ce sera un des jeunes, mais dans l’absolue je ne sais pas qui gagnera. Daniela et moi en avons discuté et nous nous disions que c’était peut-être Jonathan qui allait gagner le jeu, mais je trouve ça un peu trop facile.

Songes-tu à une finale Léo/Jonathan ?

C’est probable, oui.

Comment vois-tu ton avenir après cette expérience ?

Je ne sais pas encore, on va laisser tout ça se tasser un petit peu et on va voir ce que ça va donner. C’est trop frais encore, je ne peux pas vraiment savoir.