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C dans l’air : audiences, conflit social... Caroline Roux en crise sur France 5 ?

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 10/12/2019 à 17:30

Depuis la rentrée, l’avant-soirée de France 5 se positionne sur une haute dynamique d’audience. A l’image de C à vous, Caroline Roux ne cesse d’enchaîner les succès avec C dans l’air . Celle qui officie également dans Télématin a permis à la chaîne du groupe France Télévisions de se positionner devant Les reines du shopping de Cristina Cordula sur M6.

Des audiences au top

Sur la semaine du lundi 2 au samedi 7 décembre, C dans l’air a attiré une moyenne de 1.46 million de téléspectateurs entre 17h50 et 18h55. La part de marché a atteint 11.4% auprès de l’ensemble du public âgé de quatre ans et plus. En comparaison avec la période allant du lundi 25 au samedi 30 novembre, le talk d’actualité avait convaincu 1.41 million de Français, soit 11.3% des quatre ans et plus. C dans l’air, qui a mobilisé 1.46 million de téléspectateurs (11.2% du public) ce lundi 9 décembre, s’apprête à jouer les prolongations. Une spéciale sera programmée ce mardi 10 décembre à 20h50.

Une spéciale « dette » en prime

Pour son basculement en première partie de soirée, Caroline Roux consacrera son rendez-vous quotidien au thème « Dans le piège de la dette ». Un documentaire, où la partie de la dette de la France consacrée à la dépense publique sera décryptée, sera suivi d’un débat. Celui-ci sera mené par Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des comptes publics, Didier Migaud, président de la Cour des comptes, Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne, et Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie. La soirée se poursuivra avec une rediffusion de l’émission, proposée en pré-access prime time, à 22h20.

C dans l’air menacé de grève

Alors que Télématin est secoué par une crise sans précédent, la rédaction de C dans l’air est sous la menace d’une grève. Comme le rapporte Le Parisien, la quinzaine de journalistes, actuellement en CDDU (contrat à durée déterminée d’usage), ont dénoncé leurs conditions de travail. Avec un objectif de 312 numéros par un an, le rythme est effréné à tel point que les salariés ne bénéficiaient plus que de « cinq jours de vacances par an ». « Une partie des congés payés étant incluse dans la rémunération », précisent nos confrères. « Les journalistes ont exprimé quelque chose que j’ai entendu. Ils ont les mêmes contrats que ceux signés depuis 17 ans. J’ai satisfait leur demande, car ils ont énormément de travail, c’est désormais six jours sur sept, le niveau d’exigence n’est plus le même », a assuré pour sa part Bruno Gaston, le producteur de C dans l’air.