INTERVIEW Yoann Riou (Intervilles) : « Je ne pensais jamais que Nagui m’appellerait un jour... »


Yoann Riou endosse le rôle de l’arbitre dans la nouvelle version d’ Intervilles , diffusée le jeudi 3 juillet 2025 en prime time sur France 2 avec Nagui aux commandes et à la production. Pour Toutelatele, le commentateur sportif de L’Equipe 21 et chroniqueur dans Samedi d’en rire sur France 3 revient sur cette nouvelle aventure télévisée.
Valentin Delepaul : Avez-vous tout de suite accepté d’intégrer Intervilles dans le rôle de l’arbitre ?
Yoann Riou : Mi-novembre, je suis en voiture sur l’autoroute en direction de la Bretagne, et je reçois un appel d’un numéro inconnu. Comme d’habitude, je ne réponds pas. Puis je reçois un SMS : « Bonjour Yoann, c’est Nagui. Est-ce que vous pourriez me rappeler quand vous pouvez ? ». On ne se connaissait pas du tout, on s’était juste retrouvés côte à côte une fois dans C à vous . Je compte le rappeler une fois arrivé chez moi, mais il me recontacte pendant que je roule. Je lui explique que je suis sur l’autoroute, et là il me dit : « Non, Yoann, ça va aller très vite. Intervilles, ça vous dit ou pas ? ». Je ne pensais jamais que Nagui m’appellerait un jour pour une émission. J’ai tout de suite dit oui, en précisant que je devais quand même en parler à Vincent Broussard, mon chef à L’Équipe 21, où je suis en CDI. Je l’ai appelé en urgence, il m’a donné son accord de principe. Tout s’est fait en quelques instants.
Le rôle de l’arbitre demande beaucoup d’énergie. Vous êtes-vous entraîné physiquement ?
Oui, j’ai perdu 35 kilos en un an. Je fais du vélo tous les jours, au minimum une heure, et jusqu’à cinq heures quand je suis en repos. Ma préparation est quotidienne. Je suis né en 1978, je suis un enfant d’Intervilles. Léon Zitrone, Guy Lux, Simone Garnier, et bien sûr l’arbitre extraordinaire Robert Wurtz… C’était un truc de dingue. Je n’aurais jamais imaginé participer un jour à cette émission.
Comment préparez-vous les directs ?
Je révise les jeux, il y en a une vingtaine. On a eu plusieurs réunions de plusieurs heures avec Air Productions, les équipes de Nagui, pour bien maîtriser les règles et les expliquer aux candidats. Ce qui va être génial, ce sont les quatre primes en direct. Il y a l’imprévu : la météo, les réactions des candidats… C’est joyeux, c’est une récréation. Ça va être fantastique !
« Je suis un enfant d’Intervilles (…) je vais être dans un état de stress incroyable »
Le direct représente-t-il une pression supplémentaire pour vous ?
Je suis quelqu’un qui stresse énormément. Le 3 juillet, dans les deux-trois minutes avant le gong, je vais être dans un état de stress incroyable. Mais c’est un bon stress, celui qu’on cherche, comme un joueur de foot dans le tunnel avant un grand match. Et puis, je suis bien entouré : Nagui et Bruno Guillon sont des animateurs hors pair, avec une grande expérience. Maintenant, on se connaît tous. On a passé du temps ensemble avec Magali Ripoll, Valérie Bègue, Camille Cerf. On a déjeuné avec les maires, on a rigolé, échangé. On forme un vrai groupe. Et ce direct, c’est comme un match qu’on joue ensemble, dans de beaux stades, avec du public et des surprises. C’est ce qui rend l’expérience unique.
« Danse avec les stars, c’est ma plus belle aventure »
Allez-vous reprendre votre rôle de chroniqueur dans Samedi d’en rire , l’émission animée par Jean-Luc Lemoine sur France 3 ?
Oui, ça reprend en septembre. On s’amuse, et cela fait déjà six ans. Là aussi, j’ai eu une chance folle. Jérôme Revon, le réalisateur, m’a contacté à l’été 2019 pour me proposer l’émission. J’étais partant, mais je faisais Danse avec les stars au même moment, donc j’ai dû refuser. Quelques semaines plus tard, Élodie Poux a eu un empêchement et a dû arrêter l’émission. On m’a proposé de la remplacer, j’ai accepté… et j’y suis toujours.
Un mot sur Marble Mania, l’incroyable course de billes diffusée en 2021 sur TF1 dans laquelle vous étiez commentateur ?
C’était une expérience géniale. On était à Amsterdam pendant cinq jours, dans les studios incroyables d’Endemol, avec Camille Combal, que je connaissais de Danse avec les stars, les patrons de TF1, et Arthur, qui produisait et était en régie. Un vrai truc de fou.
Êtes-vous toujours fidèle à Danse avec les stars ?
Oui, c’est ma plus belle aventure. C’est mon programme de cœur. J’ai même assisté au mariage d’Emmanuelle Berne, qui était ma partenaire de danse. Danse avec les stars, c’est vraiment une expérience de dingue. Tous les danseurs et danseuses sont des génies, avec une pédagogie incroyable.