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C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule (C8) : comment « Madame Pipi » est devenue une star

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 02/06/2020 à 18:55

C8 propose de retrouve une pléthore de stars dans la comédie C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule. Au casting figure une certaine Tsilla Chelton qui n’avait pas encore vécu le plus beau.

Ce mardi 2 juin, C8 rediffuse, aux alentours de 21h30 après A prendre ou à laisser, la comédie C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule. Le casting a réuni des acteurs déjà confirmés à l’époque - en 1975 - et des futures grands noms du cinéma et du petit écran : Bernard Blier, Michel Serrault, Jean Lefebvre, Tsilla Chelton, Gérard Jugnot, Christian Clavier, Thierry Lhermitte, Marion Game ou encore Popeck.

Max et Riton enchaînent les échecs sous les ordres de Phano, receleur en passe de renvoyer les deux ratés. Toutefois, il leur octroie une énième chance et pas n’importe lequel : un casse à la gare de l’Est. L’objectif pour le duo est de dévaliser le coffre fort du service de la caisse de retraite.

Si la tâche s’annonce à leur portée puisque le butin se situe aux abords des toilettes, ils vont devoir se frotter à la ténace « Madame Pipi » qui ne lâche pas la surveillance des lieux.

Une consécration quinze ans plus tard

Tsilla Chelton, prêtant ses traits à l’importante « Madame Pipi », - terme qui n’est plus employé aujourd’hui - qui deviendra une alliée du trio de malfrats, a quitté le cinéma durant plus de dix ans pour se consacrer à la télévision. En 1977, après un rôle secondaire dans Diabolo Menthe, il faudra attendre 1990 pour revoir l’actrice sur le grand écran. Un retour tonitruant puisqu’il s’agit tout simplement du rôle d’une vie avec celui de l’acariâtre Tatie Danielle. Un film synonyme de confirmation pour Etienne Chatillez, deux ans après La vie est un long fleuve tranquille.

Les Audiard, source d’inspiration

Au cinéma, C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule, titre inspiré par les frères Audiard, a frôlé le million d’entrées au cinéma, de quoi le placer aux abords du top 50 de l’année 1975 en France.