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Capital > Enquête sur la France des fraudeurs

Tony Cotte
Publié le 29/11/2009 à 20:45 Mis à jour le 04/12/2009 à 00:46

Guy Lagache sur M6

Faux SMS, piratage d’ordinateur ou de votre carte bancaire, contrefaçons en tout genre : chaque jour, des centaines de milliers de Français sont victimes d’arnaques et de triches sans même s’en apercevoir. Des fraudes qui peuvent coûter très cher aux particuliers, mais aussi à l’État. Fausses cartes vitales, déclarations ASSEDIC mensongères et surtout triche aux allocations. Les abus aux prestations sociales ont connu un fort essor ces dernières années. Conséquence : la France des combines ne s’est jamais aussi bien portée. L’an dernier, 90 milliards d’euros sont tombés dans les poches des rois de l’arnaque et de réseaux parfois très organisés. Retour sur ce business de l’ombre...

Pseudo-RMIstes, arrêts de travail bidons, fausses déclarations : des milliers de personnes vivraient aujourd’hui de la triche aux allocations. Des fraudes à la CAF ou aux ASSEDICS qui ont coûté 19 milliards d’euros à l’État et aux contribuables en 2008. Résultat, la traque aux tricheurs est lancée depuis quelques mois par les enquêteurs de la CAF prêts à tout pour débusquer les profiteurs.

« C’est Marie, j’attends toujours que tu me rappelles au 089... ». Des SMS de ce genre, de nombreux Françaois en ont reçu au moins une fois sur leur portable. On appelle ça du « ping call » ou du « call back ». C’est l’une des arnaques les plus redoutables du moment. Des SMS ou des appels sans message qui n’ont qu’un objectif : vous faire rappeler. Rien à gagner, mais beaucoup à perdre sauf pour les escrocs à l’origine de ces combines qui peuvent rapporter des fortunes.

Château Lafitte, Cheval Blanc ou Mouton Rothschild. Des grands crus qui font rêver les Français, grands amateurs de vins, mais aussi les fraudeurs. Quelques semaines après Combien ça coûte, l’hebdo, Capital revient sur la contrefaçon de grands vins, un business en plein essor. Entre le mauvais rouge vendu à prix d’or et les fausses étiquettes, chaque année les faux Bordeaux, Bourgogne et autre Champagne rapporteraient plus de 200 millions d’euros à des filières souvent très organisées.

Puis, l’émission se termine avec une rediffusion d’un sujet sur la fraude à la carte bleu proposé en mars 2008.