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Christophe Dechavanne

Publié le 02/10/2003 à 00:24 Mis à jour le 15/03/2010 à 15:21

Elève dissipé, Christophe Dechavanne ne réussit pas à obtenir son bac, et préfère à celui-ci un diplôme de gestion immobilière. Il travaillera donc dans l’immobilier, tout comme son père, durant deux ans, avant de s’essayer à une profession non moins familière, celle de sa mère : journaliste.

Christophe Dechavanne débute alors sur Radio 7 en 1982. Mais c’est à France Inter qu’il fait une rencontre des plus décisives pour sa carrière : Jacques Esnous, grâce auquel il réalisera ses premiers reportages. Il embrasse dès lors une carrière de présentateur télé, officiant pour une kyrielle d’émissions : Supers Défis sur TF1, le 7/9 de Michel Denisot sur Canal+, il y présente des gadgets, et y anime même la météo.

Son parcours est loin de s’interrompre. En 1985, alors qu’il vient d’avoir 28 ans, Dominique Cantien lui propose de présenter une nouvelle émission quotidienne sur Antenne 2, C’est encore mieux l’après midi. Sa cote de popularité ne dément en rien son talent d’agitateur controversé, c’est pourquoi les producteurs en usent et lui permettent d’exhiber ses talents d’improvisateur dans cette émission ou encore dans ses premiers prime time Toutes folles de lui, qu’il préfère oublier aujourd’hui. Il devient aussi parallèlement une vedette d’Europe 1 en animant la version radio du Trivial Pursuit.

Devenu un animateur phare du service public avec C’est encore mieux l’après midi, La Cinq lui fait les yeux doux mais le jeune homme reste fidèle à Antenne 2. Pourtant en 1987, TF1 lui propose de rejoindre ses rangs en venant animer Panique sur le 16, une émission en direct dont il est aussi le producteur. Mais faute d’audience, l’émission ne termine pas la saison. Juste avant l’été, il propose à TF1 un nouveau concept de deuxième partie de soirée : Ciel mon mardi !. Sans le savoir, la chaîne privée met alors à l’antenne, une émission qui va réaliser des audiences records. Pendant quatre années le succès sera au rendez-vous. Il devient le « chouchou » de TF1 qui décide en 1992 de lui confier le renouvellement de sa tranche de 19 heures avec Coucou c’est nous !. Le public et en particulier les adolescents deviennent des aficionados de Christophe Dechavanne. La chaîne est aux anges et lorsqu’il décide d’arrêter sa quotidienne, elle lui offre sur un plateau son prime time du jeudi soir Tout le toutim. Le succès n’est pas au rendez-vous, la chaîne lui propose alors de revenir avec Coucou chaque jour à 19h00. Le public boude Christophe Dechavanne. Patrick Le Lay, PDG de TF1 qualifie alors son ex-chouchou d’« accident industriel ». Il proposera cependant sur la même chaîne à la rentrée l’émission de débat Comme un lundi.

Malgré le succès sur TF1 de Combien ça coûte, émission dont il est le producteur, Christophe Dechavanne décide de quitter la chaîne privée et de rejoindre France 2. Il y animera et produira des émissions plus qu’éphémères exception faite pour Du fer les épinards, un succès pour la chaîne publique mais qu’elle décide de ne pas renouveler.

Quelque temps plus tard, l’animateur fait alors son retour sur TF1 avec une nouvelle version de Ciel mon mardi, qui reçoit un accueil très mitigé, puis Tant qu’il y aura des hommes, le plus gros échec de sa carrière avec Tout le toutim.

Sa diffusion prenant fin, Dechavanne se fait rare à la télévision. Il se consacre alors à la radio via RTL avec C’est bien de le dire puis RTL 2 avec Happy Call. Parallèlement, il subsiste dans le monde télévisuel en tant que producteur avec sa société Coyote, à l’origine de Combien ça coûte sur TF1.

Invité de Nice People au printemps 2003, l’animateur se refait une petite santé en co-animant Bac Blanc, une émission événementielle diffusée en juin 2003 sur TF1. Mais c’est à la rentrée de septembre 2003 que TF1, sa chaîne de coeur, lui propose de prendre les rênes d’un nouveau divertissement Les 100 plus grands.... Il ne revient cependant pas seul puisque la chaîne lui a adjoint une co-animatrice en la personne de Valérie Benaïm. Un retour qui laisse présager mieux pour Christophe Dechavanne si le public est au rendez-vous...