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Cyrielle et Constance (Pekin Express) : « Les binômes se sont entendus pour partager l’argent à la fin »

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Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 23/05/2013 à 17:26 Mis à jour le 30/05/2013 à 16:23

Décrétées favorites du jeu suite à leurs multiples victoires d’étapes et leurs nombreuses amulettes, les dentistes toulousaines Cyrielle et Constance ont du faire face à l’imprévu dans le dernier numéro de Pekin Express. Pour Toutelatele, les deux blondes du sud reviennent sur leur élimination et révèlent leurs meilleurs moments.

Clément Gauthier : D’où provient votre complémentarité ?

Cyrielle : De notre parcours similaire. On a fait de longues études toutes les deux, avec une trajectoire à peu près identique. On a partagé les difficultés et les bons moments comme les fêtes pour décompresser. On est aussi des gagnantes : nous voulons toujours être premières. On a su se servir de ça pour Pékin Express.

Ne conservez-vous pas une certaine amertume suite à votre élimination ?

Constance : Amertume n’est pas le bon mot, c’est plutôt de la déception. Enormément déçues et tristes. On n’en revenait pas, on se disait qu’il était impossible que cela nous échappe. Pékin Express était fait pour nous. En autostop, on était clairement les meilleures. Quand on a vu l’enveloppe éliminatoire, c’était le coup de massue. J’ai pleuré en pensant à ma famille et mes amis, car je ne voulais pas les décevoir. C’est bête que ça arrive à cause d’une manifestation et des bouchons. C’est un coup du sort.

Nourrissez-vous certains regrets au vu de votre parcours ?

Cyrielle : Pas vraiment puisqu’on jouait toutes les étapes aux maximum, sans rien lâcher en se disant : « Ca peut s’arrêter du jour au lendemain ». Ce n’était pas notre jour, ni notre destin d’aller jusqu’au bout. Mais on a jamais baissé les bras et on est quand même parties fièrement.

« Notre course nous est passée sous le nez »

Comment expliquez-vous votre élimination ?

Cyrielle : Clairement, par la manifestation. Le handicap n’a posé aucun problème. En autostop, on n’a jamais de soucis. On trouvait des 4/4, des pick-up, etc. Ca nous a peut-être fait perdre 5 minutes à chaque fois car on laissait passer des voitures un peu plus petites.

Constance : C’est bien le bouchon où on perd 20 minutes. Ils freinent la circulation et on attend comme des abrutis en se disant : « C’est pas possible ». On ne maitrise plus la course mais ce n’est pas notre faute donc on a rien à regretter. Notre course nous est passée sous le nez à cet instant.

Comment gériez-vous les handicaps de façon à être toujours devant ?

Cyrielle : On essayait de faire des handicaps un avantage. Pour le sac de tabac, ça a été encombrant car à Cuba, les véhicules sont petits et il y a peu de transports en commun. Sans le drapeau rouge, on aurait été les premières éliminées. On rusait pour s’en sortir en sautant sur des voitures et en leur mentant en disant que c’est la finale du jeu, qu’on avait un handicap et qu’il fallait nous aider pour ne pas qu’on rentre en France. Pour le cochon, on bluffait en affirmant que c’était la mascotte de Pékin Express et qu’il fallait l’emmener au bout de l’aventure. Une fois, on a aussi dit à un conducteur d’imaginer que c’était sa fille, à quel point il aimerait que quelqu’un l’aide.

Partie 2 > Une nouvelle affaire de « pacte » ?


Y-a-t-il eu des moments où vous vous êtes senties en danger ?

Constance : Avec le sac de 20 kg, c’était un peu le cas. Dès la première course, on a galéré comme pas possible. On a fini dernières, loin des autres binômes car on a paniqué en ce début d’aventure. On était pas encore sereines et on ne maitrisait pas les rouages de l’autostop.

Cyrielle : Même si on est rapides, confiantes et qu’on gagne les étapes, dès que Stéphane donne le départ, on a le trouillomètre à zéro car on sait que ça peut basculer en un rien de temps. Une voiture qui crève, c’est vite joué, donc on n’est jamais confiantes à 100%.

Le choix de la remise des amulettes à Laurent et Laurence a-t-il été instinctif ?

Cyrielle : Oui, immédiatement, car ce sont des gens bien et pas hypocrites. Ils ne jouent pas pour gagner de l’argent contrairement aux autres binômes. Laurent et Laurence sont humains et ont toujours été là pour nous aider, nous soutenir. Il n’y avait aucun autre choix possible. On ne voulait surtout pas donner nos amulettes à des gens qui ont conclu une alliance pour gagner de l’argent. Les trois autre binômes l’ont dit à tout le monde. Ils souhaitaient en voir arriver un au bout pour se partager l’argent. Pour nous, même avec 100 000 euros à la clé, ça restait une aventure sportive et humaine.

« On a été déçues car on ne voulait pas faire de stratégies »

Avez-vous un avis sur l’esprit de compétition Pékin Express ?

Cyrielle : On a été un peu déçues cette année. On ne voulait pas faire de télé-réalité car on sait qu’il y a beaucoup de stratégies. On se tire dans les pattes. Pékin Express, ce n’est pas ça par définition. Mais quand on apprend la règle du coffre maudit, on se dit : « Où a-t-on mis les pieds ? Ca va être la guéguerre et la stratégie entre les candidats ». Mais ça reste quand même un jeu d’aventure et un jeu humain.

Après l’émission, avez-vous « fait la paix » avec Julie et Denis ?

Constance : Après l’émission, on a pas eu trop de rapports avec Julie et Denis , Salim et Linda ou encore Charline et Aurore. Personnellement, je ne les apprécie pas sauf Linda qui est adorable. Salim, je ne le supporte pas. Il a la grosse tête, il est fourbe et imbu de sa personne.

Cyrielle : Par rapport aux Corses, j’apprécie quand même Julie mais Denis et moi avons un fort caractère donc ça ne colle pas. Ils sont quand même plus francs que Salim et Linda. Ca ne m’attirait pas spécialement de garder contact, non plus.

Gardez-vous en mémoire un souvenir particulièrement marquant ?

Cyrielle : Le départ à La Havane. On passait des castings depuis août et là, c’est le lancement avec le bandeau sur les yeux et les instructions de Stéphane. C’est notre rêve que l’on attendait depuis 6 mois. On pense à nos familles, nos proches et on subit une montée en puissance d’émotions et de joie.

Retenteriez-vous l’aventure une seconde fois ?

Constance : On ne se pose même pas la question, on prépare nos affaires et on part. C’est une aventure énorme, extraordinaire. Il n’y a que Pékin Express pour nous offrir ce genre d’expérience avec un voyage dans ces conditions. Mon rêve d’y participer s’est réalisé et j’y retournerais bien.