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De Lost à Vampire Diaries, les confessions de Ian Somerhalder

Emilie Lopez
Publié le 06/01/2011 à 18:00 Mis à jour le 06/01/2011 à 18:28

S’il a connu la gloire grâce à Lost, Ian Somerhalder n’a pas que la série culte à son actif. Ayant démarré sa carrière en jouant dans le spin off de Dawson, Young Americans, ce dernier a également participé à Smallville, avant de rejoindre les naufragés de l’île. Aujourd’hui âgé de 32 ans, il continue à faire fondre les jeunes adolescentes (et les autres) dans Vampire Diaries. A l’occasion du 50e Festival de Monte Carlo, Toutelatele.com est parti à la rencontre du beau ténébreux aux yeux bleus, qui use de son charme et de son humour ravageur pour séduire. A l’image de Damon, son personnage...

Émilie Lopez : Vous avez vraiment connu la notoriété grâce à Lost. Quel est votre sentiment sur le final de la série ?

Ian Somerhalder : J’ai trouvé que c’était deux heures de télévision absolument phénoménales. Pour moi, c’était extrêmement fort, émotionnellement parlant. Participer à ce tournage a été l’un des moments les plus cools de ma vie.

Beaucoup ont critiqué cette fin de série. Comprenez-vous ces critiques ?

Tout le monde a ses propres idées sur comment aurait dû être la fin. Chacun a vécu l’expérience Lost d’une façon différente, et, forcément, chacun attendait quelque chose de particulier. Les choix qu’ont faits les scénaristes étaient, selon moi, merveilleux, et très forts. De toute façon, n’importe quelle histoire vraiment bien écrite laissera derrière elle sa part de questions non élucidées. Et c’est ce qui est merveilleux.

Avec le recul, que vous a apporté Lost ?

Cette série m’a aidé à murir en tant qu’acteur, mais également en tant que personne. Les relations que j’ai nouées là-bas ne s’effaceront jamais. J’aime tellement ces personnes, je les ai vues évoluer, on a vécu tous ensemble, on a travaillé ensemble, traversé tellement de choses... C’est dingue ! Lost était vraiment une expérience extrêmement profonde et puissante. Ça a rendu ma vie un milliard de fois plus belle.

Avez-vous gardé contact avec vos anciens « collègues » ?

Bien sûr. Hier soir, on dinait, et j’ai aperçu Jorge Garcia au loin. On n’a pas eu besoin de parler, on s’est regardés, et je lui ai fait le plus gros câlin du monde ! Quant à Matthew Fox, c’est comme mon frère : je ferai tout pour lui. Pareil pour Josh Holloway ou pour les filles du casting : on s’adore et on peut compter les uns sur les autres.

Désormais, vous êtes au générique de Vampire Diaries. Comment définiriez-vous votre personnage ?

J’ai de la chance, parce qu’en général, il est assez fun et plutôt cool, avec énormément d’humour. Il a les pires intentions du monde, ce qui le rend dangereux et sexy à la fois.


Toutefois, vous avez failli passer à côté de cette opportunité...

C’est vrai. J’étais à Las Vegas avec ma copine, et mon agent m’a appelé, à 21 heures, en me disant que la production voulait me rencontrer dès le lendemain matin, et que je devrais leur jouer neuf pages du scénario ! J’ai passé la nuit dessus, ai révisé dans la voiture, tout en conduisant alors que ma copine dormait ! (rires)

Entre Twilight, True Blood et Vampire Diaries, les vampires reviennent à la mode. Quel serait votre modèle du genre ?

Willem Dafoe, dans L’ombre du vampire. Il était à la fois irrésistible et grotesque, il y avait cette contradiction entre son image horrible et l’attrait qu’il suscitait... J’ai aussi beaucoup aimé Kristen Dunst dans Entretien avec un vampire, elle était vraiment douée !

En quoi Vampire Diaries se distingue-t-elle des autres productions du genre ?

Ce n’est pas une série de plus sur les vampires. Si on ne regarde que le pilote, c’est clair que nous sommes dans le registre de Twilight : la mortelle rencontre le vampire, elle tombe amoureuse. Mais ensuite, les choses changent, puisqu’ils passent à l’acte. Mais on sait ce que l’on doit à Twilight. Sans leur succès, Vampire Diaries ne serait pas là...

A-t-il été difficile de faire oublier votre rôle dans Lost pour celui de Vampire Diaries ?

Ce n’est jamais évident, surtout quand tu joues dans une série qui a autant d’impact que Lost. Avant, je marchais dans la rue, et tout le monde me hurlait « Boone ! Boone ! ». Maintenant on m’appelle souvent « Damon ! ». Même si j’avoue qu’il arrive quelques fois qu’on m’appelle encore Boone...

Vous mettez votre notoriété au profit de la lutte pour l’écologie. Est-ce une cause importante pour vous ?

Disons que je n’ai pas compris pourquoi le monde d’Hollywood ne réagissait pas à ce qu’il se passe dans le Golfe du Mexique, cette marée noire qui ravage les côtes ! J’ai énormément de respect pour mes collègues, mais j’étais super déçu que personne ne fasse rien pour prendre les choses en main. C’est pourquoi j’ai participé au Téléthon organisé par Larry King (le 21 juin dernier, ndlr).