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De TF1 à LCI, les deux facettes de Nikos Aliagas

Joseph Agostini
Publié le 25/04/2005 à 01:27

Célébrity dancing ne fait décidément pas valser la France entière. Samedi soir, la deuxième édition de ce divertissement, animé par Nikos Aliagas, n’a réuni que 4,7 millions de téléspectateurs, dépassé par le téléfilm de France 3, Bien dégagé derrière les oreilles. Jean-Pascal Lacoste, Danièle Gilbert, Chantal Goya et la pléiade de célébrités venus danser devant un jury, présidé par Patrick Dupond, Etoile de l’Opéra de Paris, n’ont dont guère retenu l’attention du public. C’est à croire que les Français préfèrent danser eux-mêmes le samedi soir plutôt que de regarder les autres faire...

La première de Célébrity dancing, même si elle avait réuni 800 000 téléspectateurs de plus, s’était retrouvée face au Plus grand cabaret du monde, qui n’en avait fait qu’une bouchée (7,2 millions de fidèles et 34,2% de part de marché pour Patrick Sébastien), en février dernier.
TF1 devrait, selon toute vraisemblance, ne pas donner de suite à Célébrity dancing, un concept qui fait pourtant un malheur dans de nombreux pays du monde dont l’Italie.

C’est un nouveau revers pour Nikos Aliagas ! Le maître de cérémonie de Star Academy ne semble pas trouver son envol en prime time, exceptée avec la real tv, que l’on retrouvera en septembre prochain, pour la cinquième saison consécutive. Avec Star Academy, Nikos Aliagas, a su trouver pourtant une vraie dimension de show man.

Mais en dehors de ce programme, il n’a jamais battu de records d’audience. Pire, ses émissions n’ont pas passé le cap de l’« essai » et ont été supprimées au bout de quelques, voire d’un seul numéro. En 2002, il anime Le couple idéal, le vendredi soir, un divertissement entre Tournez, manège ! et Pour la vie... L’échec est foudroyant pour TF1. Avec 3,7 millions de téléspectateurs et 21,5% de part de marché, Le couple idéal est immédiatement retiré de l’antenne.

L’année suivante, Nikos remet le couvert des jeux conjugaux avec Rêve d’un soir Spécial Saint-Valentin... Là encore, le résultat est trop médiocre pour que TF1 poursuive l’aventure. Avec moins de cinq millions de téléspectateurs, il se fait même devancer par Nestor Burma, à la même heure sur France 2. Avec Célébrity dancing, Nikos Aliagas accuse une nouvelle déception.

Mais peu importe, Star Academy continue, contre vents et marées de se maintenir. Le programme est même devenu, tout au long de ces années, la parfaite icône des real tv françaises. A l’inverse de Loft Story, il a su durer et se renouveler. Même si l’audience de la dernière saison a, à peine, égalé celle de la première, en 2001, avec sept millions de fans (la saison 2 avait fédéré plus de 7,6 millions de téléspectateurs, record absolu), l’impact de Star Academy auprès des 15/34 ans est colossal. A elle seule, l’émission représente un véritable marché (singles, albums, tournées, sms...), comme aucun autre programme télévisé en France.

Nikos Aliagas, qui, au moment d’être débauché par TF1 et Endemol France, était le rédacteur en chef d’dUnion libre et présentateur de Journal en Grèce, peut donc vraiment crier victoire ! Il a misé, a priori, sur le meilleur cheval de la real tv ! Mais, y a-t-il un avenir après Star Academy ? Nikos présente désormais un magazine culturel sur LCI, Ca donne envie, chaque jeudi à 11h40. Une émission qui pourrait, peut-être, lui ouvrir de nouvelles portes dans un genre à millie lieux de la télé réalité...