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Gérard Vivès : « Le remake des Filles d’à côté ne m’intéresse pas »

Robin Girard-Kromas
Publié le 19/10/2012 à 13:31 Mis à jour le 27/10/2012 à 10:17

« Satisfait » d’avoir quitté Le Juste Prix sans faire l’année de trop, Gérard Vivès est de retour sur TF1 en tant que candidat de Danse avec les stars. Pas vraiment fan de chacha ou de tango, l’humoriste-animateur-comédien est bien décidé à « tout donner » pour sa partenaire Silvia Notargiacomo. Entretien.

Votre participation à Danse avec les stars a été une vraie surprise. Pourquoi avez-vous accepté l’offre de TF1 ?

C’est vrai qu’on ne m’attendait pas là. C’est un peu le casting le plus improbable qu’il y ait pu avoir. Dans ma vie, je ne danse pas, je n’aime pas danser, je ne vais pas en boite, et même gamin, je n’allais pas dans les boums. Je n’écoute pas de musique non plus, tout ça, ce n’est pas mon truc ! Donc forcément, je me suis dit que participer à l’émission pouvait être drôle. Et c’est ce qui m’intéresse avec Danse avec les stars, pouvoir distraire les gens. Après, il faut tout de même que je sois respectueux du travail de ma danseuse, que je bosse et que je ferme ma gueule, ce qui est très compliqué ! (rires)

Quelle est votre stratégie pour gagner Danse avec les Stars ?

Je vais essayer de jouer à être un danseur, mais je n’en serais jamais un. Si je me plante au début, ça va m’énerver, car je suis perfectionniste. Mais je vais faire de mon mieux, surtout pour Sylvia. C’est vraiment important pour elle, il faut respecter tout le temps qu’elle m’accorde.

N’avez-vous pas peur de quitter l’aventure dès les premiers prime ?

L’échec ne me fait absolument pas peur. Je vais me donner à fond et c’est ce qui est le plus important. C’est, je pense, ce que veulent voir les gens : même si on est pas forcément bons au départ, que l’on donne tout lors des prime time. Et c’est ça qui m’amuse.

Comment se déroulent vos entrainements de danse ?

C’est un peu comme si je mettais quelqu’un au développé couché, sur le dos, avec une barre de 100 kilos et que je lui demandais de faire remonter la barre 10 fois. Et bien la barre, elle le couperait en deux ! Et même si je lui dirais « Mais attends, ça va venir, t’inquiètes pas », je peux vous assurer que pendant 3 semaines il se prendrait la barre dans la gueule. Là c’est un peu la même chose. Et je ne peux trouver aucun lien entre la danse et la musculation, donc je pars de rien. Il y a bien dix danses, et bien il y en aura une 11e avec moi, la Vivès touch !

On a parlé d’un remake des Filles d’à côté en préparation. Qu’en pensez-vous ?

C’est une excellente idée, car ça va donner du travail à d’autres comédiens. De mon côté, ça ne m’intéresse pas du tout.

Quels souvenirs gardez-vous de cette époque ?

Je ne regrette rien. Tout cela m’a appris des choses. C’était comme pour la danse, je n’avais jamais vu une caméra, je ne savais pas ce que c’était jouer la comédie, je travaillais à Air Inter et je me suis retrouvé là ! À l’épisode 83, je me souviens avoir interrompu le tournage et être allé voir Manuelle Vaguelsy, la directrice artistique, pour qu’elle discute de mon départ avec Jean-Luc (Azoulay, ndlr). Je lui ai dit «  Faut que j’arrête, je suis trop mauvais. C’est trop dur pour moi  ». C’était une véritable souffrance tellement j’étais à chi**. Ce n’était pas mon truc, je ne savais pas jouer.

Pourquoi avez-vous finalement accepté de continuer à jouer dans la série ?

Jean Luc m’a convaincu. Aujourd’hui, je le remercie de l’avoir fait, car tout cela m’a permis d’évoluer dans le monde du divertissement, bien que je ne l’apprécie pas forcément. Car si je me sens bien sur scène, je n’aime pas tous les à-côtés qu’on peut retrouver. Ce n’est pas mon truc.

Qu’aimeriez-vous faire dans le futur ?

J’aimerais faire de la fiction. Que ce soit à la télé, sur grand écran, sur le web, c’est interpréter. Je veux aller là où on ne m’attend pas.