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Hugo Philip (Danse avec les stars 2019) : « Je ne suis pas la potiche de service »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 05/10/2019 à 18:48

Ce samedi 5 octobre, TF1 diffusera le troisième prime de la saison 10 de Danse avec les stars à 21h05. Hugo Philip se confie sur sa participation au show de Camille Combal et Karine Ferri. Le compagnon de Caroline Receveur évoque son métier de mannequin à travers les réseaux sociaux et ses projets.

Benoît Mandin : Pourquoi avoir accepté de participer à Danse avec les stars ?

Hugo Philip : Ma compagne Caroline Receveur ayant déjà participé à l’émission, j’avais déjà regardé. Je me suis dit que c’était un challenge sympa à relever. Je me demandais juste si j’allais prendre du plaisir en dansant. En passant le casting, je me suis rendu compte que c’était le cas. J’ai été séduit par ce type de challenge sportif. J’adore être en permanence stimulé et je déteste la routine. Là, j’ai une vraie expérience de vie qui m’anime. Elle demande énormément d’investissement et ça génère du stress. Caroline n’en a retiré que du positif et elle a vraiment été marquée par son passage dans Danse avec les stars. Elle m’a dit que je me devais de mettre notre vie entre parenthèses.

Avez-vous eu des appréhensions ?

L’appréhension est d’avoir bien répété afin d’être au top pour le prime. Et le jour J de faire une performance médiocre. Il n’y a rien de plus frustrant. A part ça, je n’ai pas vraiment de crainte.

Comment avez-vous appréhendé ce challenge en amont ?

Je n’ai pas eu besoin de faire un travail spécifique. Je fais déjà beaucoup de sport. Je suis très actif, je pratique quotidiennement la boxe et le fitness. En termes de danse, j’arrive patte blanche. C’est stimulant de partir du niveau zéro. J’ai tout à écrire et je sens des progressions au fur et à mesure des répétitions. J’aborde l’aventure Danse avec les stars en gardant en tête la notion de plaisir. Je suis quoiqu’il arrive optimiste.

« Je suis autre chose qu’un physique »

Comment se sont passés vos premiers entraînements ?

Ma rencontre avec Candice Pascal s’est très bien passée. On a eu un bon feeling. Candice m’a tout de suite mis dans le bain. Elle m’a plus donné des conseils techniques. Je suis quelqu’un de relativement studieux et appliqué donc on arrive à avancer rapidement. Elle m’a distillé des astuces sur le placement. Sur le plan mental, c’est super fatigant, car on se doit d’avoir une concentration maximale en permanence. On doit faire attention au placement de sa partenaire, au tempo de la musique et au placement de ses jambes.

Vous êtes connu à travers les réseaux sociaux. Redoutez-vous une mise à nu devant des millions de téléspectateurs ?

Pas du tout même si c’est un peu contradictoire. Sur les réseaux sociaux, j’affiche des photos où j’ai le visage fermé. Je fais le bad boy, car je n’aime pas ma tête quand je souris. La plupart de mes followers ne connaissent pas ma voix. Ils ne m’ont jamais vu avec une caméra braquée sur moi (rires). A travers la télévision, ils vont vraiment pouvoir me découvrir. Je n’ai aucun souci à me dévoiler. J’aspire à être comédien. J’ai pris deux ans de cours d’acting. Cela m’a permis de laisser aller toutes mes émotions.

« Contrairement à ce qu’on peut montrer sur les réseaux sociaux, tout n’est pas tout rose... »

Beaucoup d’observateurs vous qualifient déjà comme le « bogoss de la saison ». Comment le vivez-vous ?

Je veux montrer qu’il n’y a pas que le physique. Je ne suis pas la potiche de service. Je suis autre chose qu’un physique. Il y a quelque chose derrière le mannequin. Je ne peux pas en vouloir aux gens de dire que je suis le « bogoss de la saison », car je le cherche un peu. Sur les photos que je poste sur les réseaux sociaux, je suis souvent torse nu. C’est mon fonds de commerce. J’ai un contenu éditorial où je bosse avec des marques grâce à mon physique. Bien que je provoque une étiquette de bogoss, il y a aussi le Hugo qui délire et ne se prend pas la tête. Contrairement à ce qu’on peut montrer sur les réseaux sociaux, tout n’est pas tout rose...

Quel regard portez-vous sur le développement des réseaux sociaux ?

Je trouve ça vraiment cool, car cela permet de découvrir des gens. Même moi, je suis des personnes aux Etats-Unis, car je trouve qu’ils ont un lifestyle sympa. J’essaye de m’inspirer sur des looks et des façons de vivre. Ce qui me dérange le plus est de voir des personnes qui ne sont pas assez fortes psychologiquement pour endurer les critiques. A quatorze, quinze ans, certains ont déjà une notoriété et prennent soudainement une déferlante dans la figure. Ils n’ont pas la maturité nécessaire pour se dire qu’il y a une vie en dehors des réseaux sociaux. Moi je sais que ma vie ne se résume pas à ça.