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Insidious : quand le papa de Saw dirige l’héroïne de Damages

Tony Cotte
Publié le 17/08/2012 à 14:42

En juin 2011, les spectateurs français pouvaient découvrir le retour de James Wan (Saw) sur grand écran avec Insidious. Rompu au genre horrifique, celui-ci exploitait alors les mêmes ressorts que dans sa franchise à succès. La peur restait le moteur essentiel de l’action. Aux abonnés de Canal+ de se laisser tenter, samedi 25 août à 00h15, pour la première diffusion.

Le long-métrage avec Patrick Wilson et Rose Byrne, la révélation de la série Damages, pouvait compter sur des critiques majoritairement positives lors de sa sortie en salles. Pour l’Ecran fantastique, amateur du genre donc, il fallait surtout saluer « l’excellent scénario, dynamique ». Moins prompt à être séduit, Les Inrocks soulignait les détournements « plutôt habiles » du réalisateur : « des exorcistes geek, un bestiaire de démons emprunté à la Hammer, et une séquence nocturne presque expérimentale ». Un hommage considéré comme « attachant et prometteur » selon Charlie hebdo.

Les défauts du film selon la presse ? « Un second degré mal maîtrisé » (L’Express), de la « surenchère » (Libération) et une dernière partie tournant « au grand-guignol brouillon, interminable et tonitruant » (Télérama).

Aux téléspectateurs de se faire leur propre opinion. Force est de constater que le succès commercial a été au rendez-vous. Une suite est prévue pour l’année prochaine au cinéma...