Toutelatele

Julien Courbet règle ses comptes avec Nicolas de Tavernost

Emilie Lopez
Publié le 04/11/2009 à 18:28 Mis à jour le 04/11/2009 à 21:20

Alors que son émission En toutes lettres commence à trouver ses marques sur France 2, Julien Courbet est sorti de sa réserve au cours d’une interview donnée au Point. L’occasion pour l’animateur de revenir sur la polémique ayant accompagné son arrivée sur France 2.

« Les politiques cherchaient à faire passer une réforme et tentaient d’établir que France 2 ne se distinguait pas assez de TF1. Mon transfert a été une occasion bénie d’apporter de l’eau à ce moulin » explique un Julien Courbet compréhensif quant aux critiques suivant son embauche. « Je souris en revanche en repensant aux concurrents du service public qui s’étaient mêlés à la bagarre. Je pense notamment à Nicolas de Tavernost, le patron de M6. Vu les bons scores de France 2 en avant-soirée, j’attends avec impatience la pétition qu’il fera circuler pour le retour de Service maximum... (sourire). »

Lorsqu’on lui demande s’il pensait réussir avec un magazine de service dans la tranche horaire dévolue à cette dernière émission, l’animateur plaide coupable : « Collectivement, on s’est cachés derrière l’idée que, sur le service public, à cette heure-là, il fallait faire quelque chose de différent et qu’au fond, l’audience, ce n’était pas si important. Là, on se trompait gravement ! (sourire) »

Enfin, quant aux baisses d’audiences enregistrées par son ancienne émission, Sans aucun doute, Julien Courbet ne blâme en rien son successeur, qu’il juge « très bon », mais avance que « « Sans aucun doute » soit arrivé au bout de sa formule actuelle ».

« Si j’ai tenu « Sans aucun doute » pendant 17 ans, c’est parce qu’on a transformé la forme de l’émission tous les deux ou trois ans » explique-t-il, avouant avoir au fil des saisons « pris un virage vers le témoignage à la Delarue en traitant de l’anorexie, etc », puis « adopté le format de l’enquête façon Capital sur la consommation. Et lorsque France 3 nous a collé Fogiel, on a vraiment souffert. C’est à partir de là que j’ai inventé la résolution de cas par appel téléphonique. On a tout cassé avec ça ! »