Khloé Kardashian, la petite soeur de Kim

Khloé est restée longtemps dans l’ombre de sa sœur Kim. Héroïne du spin-off de L’Incroyable famille Kardashian, intitulé Kourtney and Khloé Take Miami, la demoiselle, devenue depuis femme d’un célèbre basketteur américain, a permis à la chaîne E ! de battre des records d’audience outre-Atlantique. Méconnue du public français, Khloé Kardashian se présente ainsi pour Toutelatele.com et revient sur la télé-réalité, ce genre qui ne la quitte plus depuis 2007...
Tony Cotte : Vous êtes à l’honneur sur E ! avec la quatrième saison inédite de L’incroyable famille Kardashian. À quoi doit-on s’attendre pour ces nouveaux épisodes ?
Khloé Kardashian : Je le dis chaque année, mais je le pense vraiment : cette saison est vraiment folle ! À partir du moment où vous êtes plus à l’aise avec une équipe de télévision autour de vous en permanence, vous proposez forcément des séquences plus intéressantes pour les téléspectateurs. Ce n’est un secret pour personne que je n’aime pas Scott, le fiancé de ma sœur, et nos relations tendues sont au cœur de cette nouvelle salve d’épisodes.
Cet été, vous avez eu droit à votre spin-off, Kourtney and Khloé Take Miami. L’incroyable famille Kardashian étant tournée en Californie, quelles sont, concrètement, les différences entre les deux villes américaines ?
Je suis née et j’ai grandi à Calabasas en Californie. Je me suis donc sentie davantage comme une touriste à Miami. Le climat est très différent avec l’humidité du sud-est des Etats-Unis. Là-bas, les gens sont versatiles, mais très gentils. Vu de l’étranger, les deux villes peuvent paraître identiques, mais j’avais l’impression d’être dans un décor de carte postale à Miami, autant les femmes que les hommes ont des corps magnifiques. Dans tous les domaines, tout est plus sexy à Miami qu’à Los Angeles, c’est comme une sorte de surenchère...
Avant la diffusion de Kourtney and Khloé Take Miami, dont le pilote a réalisé la meilleure audience pour un lancement d’une télé-réalité de E ! Entertainment, le patronyme Kardashian était surtout assimilé à votre sœur Kim. Estimez-vous avoir pris votre émancipation médiatique désormais ?
Je n’ai jamais vraiment réfléchi à ma médiatisation par rapport à celle de Kim. Depuis quatre saisons, nous faisons L’incroyable famille Kardashian où nous avons toutes la même importance à l’écran. Le fait que E ! diffuse un spin-off autour de ma sœur Kourtney et moi-même est un gage de popularité, mais je ne le considère pas comme une émancipation pour autant.
Au cours d’un épisode de Kourtney and Khloé Take Miami vous êtes filmée en train d’animer une émission de radio dans laquelle vous amenez de la cocaïne et faites semblant d’en consommer en direct. Pourquoi la production ne vous a pas empêché de le faire à ce moment-là ?
Je suppose que pour garder l’aspect « réalité » d’un docu-réalité, il est important que la production intervienne le moins possible et que les caméras restent discrètes, même si, avec l’habitude, j’arrive à faire totalement abstraction. Sans spontanéité et naturel, on ne peut pas faire de bonnes émissions de ce genre. Si vraiment il y a un gros dérapage, les équipes continuent de filmer, mais coupent au montage. J’en conclus que ça a été la raison de leur silence à ce moment-là...
Vous n’avez que 21 ans quand les caméras de E ! ont commencé à suivre votre quotidien. Avoir cette exposition médiatique à ce jeune âge a-t-il été difficile par certains aspects ?
Mes parents ont toujours été plus ou moins dans le milieu, j’ai donc eu l’habitude, avant le lancement de L’incroyable famille Kardashian, de voir les médias autour de nous. Je ne l’ai pas vécu comme une intrusion sauvage dans ma vie. Faire cette émission a forcément un côté négatif en contrepartie : accepter de livrer son intimité c’est, aussi, donner le droit au public de vous juger. J’ai fait l’objet de nombreux commentaires désobligeants : c’est très blessant d’être souvent comparée physiquement à mes sœurs et d’entendre dire que je suis la plus grosse et la moins jolie. Apprendre à faire abstraction des jugements à 21 ans n’est pas une chose aisée, heureusement j’ai pu compter sur le soutien de ma famille. Je dirais que la télé-réalité a fait de moi une personne plus forte.
Vous considérez-vous comme un modèle ?
Je n’ai que 25 ans et je réfléchis toujours à ce que je veux faire concrètement de mon avenir. Je ne sais pas si je peux me considérer comme un modèle, mais, je pense être indirectement un exemple pour d’autres jeunes femmes. Les caméras m’ont souvent filmée en train de faire de grosses conneries, et je continue d’en faire aujourd’hui, mais jamais deux fois les mêmes. J’ai été arrêtée pour conduite en état d’ivresse et depuis je n’ai plus touché un volant en état d’ébriété. J’apprends de mes erreurs et je pense que cela peut permettre à d’autres de réfléchir à leurs actes. Quand je vois certaines célébrités enchaîner les arrestations pour les mêmes motifs, le tout sous l’œil friand des médias, je trouve cela très triste, non seulement pour elles, mais pour une partie du public qui va penser, ensuite, que conduire en étant bourrée, « c’est cool » !