La place d’une autre : l’histoire vraie de Nélie (Lyna Khoudri) qui vole l’identité de Rose ?
En 1914, dans une France comptant ses morts pendant la Première Guerre mondiale, Nélie Laborde, une jeune femme désargentée, tente de changer de vie. Le film La place d’une autre, diffusé ce mercredi 22 novembre 2023 dès 20h55 sur Arte avec Lyna Khoudri au casting, est-il tiré d’une histoire vraie ?
La chaîne franco-allemande Arte garde sa constance en termes de programmation de films ambitieux et historiques en proposant La place d’une autre d’Aurélia Georges ce mercredi 22 novembre 2023 dès 20h55. Nélie Laborde (Lyna Khoudri) échappe à la prostitution en 1914 en devenant une infirmière auxiliaire de La Croix-Rouge sur le front.
Cependant, le monde s’enflamme et elle est témoin de la mort d’une consœur, Rose Juillet (Maud Wyler), et décide alors d’usurper son identité afin de devenir lectrice auprès d’Éléonore de Lengwii (Sabine Azéma), une riche bourgeoise de province.
Un duo d’actrices de choix pour La place d’une autre sur Arte
Éléonore de Lengwii s’attache à sa protégée jusqu’à ce que la véritable Rose refasse surface à l’improviste, mettant Nélie dans une situation des plus indélicates. Ce drame social s’autorise à montrer l’atmosphère étouffante des premières années du XXème siècle avec un duo d’actrices bien connues du grand public. Sabine Azéma a une immense carrière et a notamment tourné pour Alain Resnais dans Cœurs et Aimer, boire et chanter .
La jeune Lyna Khoudri épate sur grand écran notamment depuis le film coup de poing de Mounia Meddour, Papicha pour lequel la comédienne a remporté le César du meilleur espoir féminin en 2020 en interprétant Nedjma.
En 11 semaines d’exploitation, La place d’une autre a attiré un peu plus de 52 700 spectateurs dans les salles obscures.
Les lieux de tournage sélectionnés par Aurélie Georges
Aurélia Georges a donné des détails sur les lieux de tournage au quotidien régional Dernières Nouvelles d’Alsace Ce long métrage a été tourné à Obernai au sein d’une demeure privée nommée « El Biar », qui et aussi le nom d’une commune d’Algérie. Le temple du film était à Barr et les rues de Paris montrées se trouvaient à Nancy soit toujours dans la région du Grand Est.
La réalisatrice a ajouté avoir travaillé à rendre visible le Paris du premier quart du XXème siècle : « Nous avons aussi tourné à Senones et à Xaronval dans les Vosges, où nous avons trouvé des bâtiments restés anciens. Ça se fait rare. »
Par ailleurs, il ne s’agit pas d’une histoire vraie, mais de la libre l’adaptation du roman de Wilkie Collins (1824-1889) The New Magdalen, intitulé Passion et repentir en version française, et publié en 1873. Wilkie Collins est un auteur anglais considéré comme un instigateur du roman policier moderne.