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Laurent Ruquier (Les Victoires de la musique) : « Je ne pense pas que l’on va renouveler le genre »

Claire Varin
Publié le 08/02/2013 à 18:44 Mis à jour le 14/02/2013 à 15:22

Vendredi 8 février, France 2 retransmettra en direct du Zenith de Paris les Victoires de la musique 2013. La chaîne a confié la présentation de l’évènement à Virginie Guilhaume et Laurent Ruquier. L’animateur nous dit pourquoi il est « ravi » de se plier à cet exercice, parfois compliqué...

Claire Varin : En conférence de presse, vous vous êtes amusé à comparer Les Victoires de la musique avec L’Eurovision. L’exercice n’est-il pas un peu différent ?

Laurent Ruquier : Ce sont des émissions un peu mythiques et ponctuelles. Quand on vous propose de commenter L’Eurovision, vous êtes heureux de le faire parce que ça fait partie des choses que vous regardez. Par rapport au métier d’animateur, ce sont des émissions amusantes à faire. L’Eurovision, vous la faites une fois, deux fois et après vous n’avez plus envie. Les Victoires de la musique, j’ose espérer que j’aurais encore envie.

Comment abordez-vous cette présentation ?

Je ne pense pas que l’on va renouveler le genre. Il n’y a pas dix mille façons d’animer Les Victoires de la musique. On va juste essayer de le faire le plus honnêtement et le plus sobrement pour mettre en avant les artistes. L’objet est que ce soit le moins ennuyeux possible et le plus fluide pour le téléspectateur. On va essayer d’être entre Nagui et Alessandra Sublet, mais il y a eu tellement d’animateurs, qui l’on fait avant nous. Il faut amener son style et sa personnalité. C’est avant tout une soirée pour les chanteurs et les musiciens.

Que pouvez-vous dire de votre collaboration inédite avec Virginie Guilhaume ?

Je regardais Virginie quand elle présentait Nouvelle Star. Elle faisait ça très bien. On ne se connait pas bien, mais on va faire connaissance. C’est ce qui est rigolo aussi dans les duos. Qui sait, c’est peut-être une grande histoire d’amour qui va naître (rires). C’est une grande professionnelle et j’essaie de l’être aussi. Donc je sais que ça va être un duo au moins original et qui va peut-être attirer la curiosité du téléspectateur.

« Tout me plait et j’ai la chance que tout me donne satisfaction »

Quel est votre rapport à la musique ?

Je ne pense pas être l’animateur qui écoute le plus de musique. Mais quand je reçois un invité, j’écoute son album en entier pour pouvoir en parler le mieux possible. Mais je n’ai pas une bonne oreille musicale. Ce sont les textes des chansons qui m’intéressent avant tout. Une bonne chanson, c’est une bonne mélodie. Et si vous avez une bonne mélodie et un bon texte, on atteint le nirvana.

On n’est pas couché réalise de très bonnes audiences. L’émission est-elle votre priorité aujourd’hui ?

Pour moi, tout est à intérêt et importance égale. Que ce soit On va se gêner à la radio, ce que je fais au théâtre Antoine ou l’émission On n’est pas couché. Je n’ai pas de priorité dans mes activités. Tout me plait et j’ai la chance que tout me donne satisfaction. Cela dit, c’est agréable d’avoir une émission qui marche depuis autant d’années. C’est assez rare au fond. Je fais partie de ces chanceux de ce métier.