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Bachelor : Adriano, le gentleman célibataire, parle de son aventure

Claire Varin
Publié le 28/01/2013 à 19:06 Mis à jour le 05/02/2013 à 13:24

Adriano est beau, intelligent, drôle, sportif et courtier. Il parle sept langues et vit à Barcelone. Ce trentenaire est le nouveau Bachelor de NT1 et le prince charmant potentiel pour vingt jeunes femmes. Adriano s’est confié à la presse, en prenant soin de ne laisser aucun indice sur l’issu de son aventure. Rencontre.

Pourquoi avoir accepté d’être le nouveau Bachelor ?

Adriano : J’ai été contacté par l’intermédiaire d’un ami, qui vit à Genève. J’ai d’abord refusé de faire le casting. Puis après plusieurs mois d’insistance, je me suis laissé convaincre. Ça s’est très bien passé. J’ai rencontré des gens de la production très sympas. Ils m’ont montré le format, car je ne connaissais pas Le Bachelor. Par rapport, aux émissions de télé-réalité espagnoles, qui sont plus trashs, c’était propre et sain. Ça m’a plu. Donc, pourquoi ne pas essayer.

Comment avez-vous vécu le fait de vous retrouver en face de vingt jeunes femmes, prêtes à se battre pour vous ?

Ça n’a pas toujours été facile de gérer ces moments où certaines sont tristes quand d’autres sont joyeuses. C’est d’autant plus difficile quand on commence à s’attacher à certaines d’entre elles. Et au début, lors des présentations, elles arrivaient une par une et je ne savais pas quoi raconter. Heureusement, une d’entre elles est un peu venue à mon secours.

Lors du cocktail de présentation, la candidate belge, Livia, dit « Ce sont les femmes qui doivent servir les hommes ». Est-ce le genre de chose que vous voulez entendre ?

Non, je ne suis pas ce macho qui attend d’une femme qu’elle reste faire le ménage, toute la journée à la maison. Je ne voudrais pas d’une femme au foyer. J’ai envie d’une femme qui a envie de faire des choses pour soi-même.

Qu’avez-vous ressenti en vous voyant à l’écran ?

C’est très difficile de se regarder à l’image. En plus, mon français n’est plus aussi bon qu’avant. Je ne le pratique plus assez souvent. Je suis plus à l’aise en m’exprimant en espagnol. Et se voir à l’image fait remonter beaucoup de souvenirs et d’émotions. Mais, ça fait plaisir parce que je me suis vraiment bien senti dans l’émission.

La presse people va surement essayer de savoir qui vous avez choisi. Comment appréhendez-vous cette notoriété à venir ?

Cette perspective ne m’enchante pas. Je suis quelqu’un de discret donc je ne le prends pas trop bien. Je pense que je ne viendrais pas beaucoup sur Paris durant la diffusion (rires). Mais, bien sûr, je m’y attends. On verra comment je vais gérer ça. Pour l’instant, je prends les choses au jour le jour.

« Je me sens avant tout citoyen du monde »

Quel bilan faites-vous de l’expérience ?

Je me suis beaucoup amusé. J’ai rencontré une équipe super et vingt jeunes femmes superbes. Certaines avec plus de profondeur que d’autres. Au début, je me suis demandé si je ne m’étais pas jeté dans la gueule du loup. On ne sait jamais. En plus, pour moi, c’était bizarre d’être devant les caméras. Je n’étais pas à l’aise du tout. Je crois que ça se voit à l’image. Mais, au fur et à mesure, je me suis dévoilé complètement. C’est vraiment une belle expérience.

Vous avez la double nationalité franco-espagnole et vous avez beaucoup voyagé. Où vous placez-vous culturellement ?

Ma mère vit la plupart du temps en République Dominicaine, c’est un endroit où je vais souvent. J’ai beaucoup d’affinité avec les gens des Caraïbes. Je partage leur joie de vivre et le goût pour la musique. Je suis une personne ouverte. J’ai une facilité à parler avec les gens. Culturellement, il a aussi beaucoup de choses qui m’attachent à l’Espagne et à la France. Mais, j’ai aussi vécu dans plein d’autres endroits, comme Tokyo et New York. En qualité de vie, la ville où je me sens le mieux, c’est Barcelone. Mais je me sens avant tout citoyen du monde.