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Le rêve de Diana > Tanja Szewczenko en toute intimité

Emilie Lopez
Publié le 16/04/2008 à 13:51 Mis à jour le 31/03/2011 à 16:58

De la réalité à la fiction, il n’y a souvent qu’un pas. Tanja Szewczenko en est l’exemple parfait. Ancienne grande rivale de Surya Bonali dans les années 90, la jeune allemande a trouvé une reconversion sur mesure : le premier rôle du Rêve de Diana, dans laquelle elle interprète ... une patineuse souhaitant devenir professionnelle ! Alors que ce nouveau feuilleton made in Germany fait ses premiers pas sur M6, Toutelatele.com a rencontré la jolie blonde, ex-Playmate pour la version allemande du magasin de Hugh Heffner...

Emilie Lopez : Ancienne championne de patinage artistique, comment s’est déroulée votre reconversion vers la comédie ?

Tanja Szewczenko : En réalité, après le patinage artistique, ma seconde carrière est celle d’actrice : j’avais déjà travaillé pour une autre série quotidienne à la télévision, Under Uns sur RTL (chaîne allemande, ndlr). Le producteur a eu l’idée d’un projet tournant autour du patinage. J’ai forcément été tout de suite enthousiaste.

Emilie Lopez : En quelques mots, pouvez-vous expliquer le synopsis du Rêve de Diana ?

Tanja Szewczenko : Diana est une jeune femme de condition simple, élevée dans une famille avec peu de moyens. Elle a un grand rêve : devenir championne de patinage artistique. Au début de la série, elle rencontre un certain Julian Herzog, dont elle tombe amoureuse. Cet homme a de nombreuses relations et il décide de l’aider à faire ses débuts dans le patinage, en temps qu’égérie d’un centre de fitness. Mais ce centre appartient à la famille Steinkamp, dont la fille est également patineuse. Diana doit se battre contre cette rivale, qui est aussi la petite amie de Julian. C’est un challenge car elle doit s’adapter à ce nouveau milieu...

Emilie Lopez : Comment définiriez-vous votre personnage ?

Tanja Szewczenko : Diana est une jeune fille simple, au sens positif du terme. Elle a beaucoup d’humour et est très intègre. Elle fait preuve de volonté et d’ambition. Même si elle manque d’assurance, du moins, au début de la série.

Emilie Lopez : Diriez-vous que Diana vous ressemble ?

Tanja Szewczenko : Nous avons effectivement de nombreux points communs. Elle est beaucoup plus jeune que moi et moins expérimentée, mais elle passe par toutes les étapes de la vie que j’ai traversées par le passé. Nous avons chacun une grande combativité, et, comme elle, j’ai toujours cru à mes rêves. Je viens également d’un milieu assez simple ce qui ne m’a pas empêché de tracer ma voie. Et ce, avec l’aide de ma famille et de mes amis... exactement comme elle !

Emilie Lopez : Le rêve de Diana est donc « La vraie vie de Tanja » ?

Tanja Szewczenko : C’est assez vrai. Lorsque nous avons développé le concept de la série, j’ai énormément parlé de ma vie privée et professionnelle. Bien évidemment, tous ces éléments ont été adaptés afin de correspondre aux nécessités de la construction d’une série.


Emilie Lopez : Le Destin de Lisa a eu énormément de succès en France et Le rêve de Diana a très rapidement rencontré son public en Allemagne. Comment expliquez-vous que ce genre de série soit redevenu « à la mode » ?

Tanja Szewczenko : Les gens ont envie de fuir leur quotidien, et de se réfugier dans un monde fictif. Or, Le rêve de Diana est construit de façon à ce que tout le monde puisse s’identifier aux personnages. Et ce, que le téléspectateur soit un manager, un sportif, ou encore un directeur d’entreprise...

Emilie Lopez : Comment Le rêve de Diana se différencie-t-il des autres feuilletons du genre ?

Tanja Szewczenko : De nombreuses séries sont sorties à la même époque, mais elles étaient trop semblables les unes aux autres. Dans Le rêve de Diana, il y a d’abord l’aspect sportif : on explique le fonctionnement de cette discipline et à quel point il est difficile d’en faire carrière, sans pour autant que cela soit impossible. La morale de la série est optimiste : il suffit de croire à ses rêves et ce, quel que soit son origine sociale. Selon moi, tous ces éléments ont fait le succès du Rêve de Diana.

Emilie Lopez : Gouter à nouveau à votre passion ne vous fait-il pas regretter votre carrière de patineuse professionnelle ?

Tanja Szewczenko : Une blessure au pied, en 2000, m’a contrainte à mettre fin à la compétition. Cela a été très long à accepter, je suis passée par une phase très difficile. Finalement, j’ai réussi à voir l’avenir, et à entamer cette seconde carrière, dans la comédie. Aujourd’hui, j’arrive à combiner ma passion avec mon métier de comédienne. Chaque jour de tournage est comme une compétition. Et si je n’arrive pas à faire un triple « loop » ou un triple saut, c’est comme à l’époque : je le fais et le refais jusqu’à ce que j’y arrive...

Emilie Lopez : Avez-vous déjà songé à donner une autre dimension à cette nouvelle carrière, au cinéma notamment ?

Tanja Szewczenko : On ne m’a encore rien proposé, hormis des téléfilms et séries TV. Mais je dois avouer que le cinéma est devenu un de mes rêves...