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Les Anges de la télé-réalité > Senna sans Amélie

Tony Cotte
Publié le 17/01/2011 à 17:47 Mis à jour le 19/01/2011 à 19:02

Ils sont huit à avoir fait leurs valises pour Los Angeles. Pendant trois semaines, ces éphémères « célébrités » sont devenues Les Anges de la télé-réalité pour NRJ12. Après Cindy Sander, Toutelatele.com est parti à la rencontre de Senna, candidat du dernier Secret Story qui avait créé l’événement en se « mariant » avec Amélie devant les caméras de TF1. Aujourd’hui séparé de sa chère et tendre, il se rêve mannequin...

Quelle a été votre première réaction quand vous avez été contacté pour participer aux Anges de la télé-réalité ?

Senna : C’est Amélie qui a été approchée la première, juste après sa sortie de Secret Story. Ce n’est qu’après que les producteurs ont été motivés à ce que je participe également à l’aventure. Ils ont dû comprendre que notre couple avait un certain potentiel. Au-delà de cet aspect, j’ai été séduit par le concept. Nous avions chacun un objectif à réaliser en vue de concrétiser nos projets professionnels.

Pouvez-vous nous expliquer le vôtre ?

Moi c’est la photo : je veux devenir mannequin. Mais vivre aux États-Unis n’est pas facile pour ça, tout est gras là-bas. La nourriture a plein de calories. Il faut donc faire du sport pour entretenir la machine...

Repartir pour un docu-réalité, si peu de temps après Secret Story, n’était-il pas un choix risqué ?

J’ai trouvé le délai un peu court entre les deux émissions. Après, le concept est vraiment différent et le contexte des Anges de la télé-réalité intéressant avec la concrétisation, ou non, de nos projets personnels. Sur place, nous étions libres et nous bénéficions de plusieurs contacts pour en vue de faire évoluer nos carrières.

S’habitue-t-on à être suivi par les caméras ?

Dans Les Anges, nous étions assez libres. Nos journées n’étaient pas toujours filmées. De manière générale, tout le monde peut se faire aux caméras. Pour ma part, c’est arrivé progressivement. Je dirais aujourd’hui que le métier rentre (rires).

Les clashs étaient-ils provoqués comme dans le cadre de Secret Story ?

Les deux émissions sont très différentes. Il n’y a pas d’enfermement ou plusieurs caméras braquées sur vous. Bien sûr, comme dans tous les programmes du genre, il y a un minimum d’indications pour scénariser un peu la chose. C’est normal et on sait comment ça marche.


Avec le recul, que retenez-vous de votre expérience avec la télé-réalité jusqu’à aujourd’hui ?

Ma rencontre avec Amélie. Malheureusement, elle vient de se terminer, mais elle m’aura permis... (silence) C’est une expérience hors du commun qui m’a fait rencontrer des personnes importantes dans ma vie. L’après-Secret Story m’a ouvert également des portes. Ce n’est que du positif...

En sortant de Secret Story, les candidats sont normalement en contrat d’exclusivité avec Endemol pour un certain laps de temps. Comment êtes-vous arrivé à travailler aussi vite avec la Grosse Équipe, société de production qui n’appartient pas à ce groupe ?

Je ne sais pas comment cela se passait avant, mais pour cette saison de Secret Story, seul le gagnant est lié par contrat à Endemol. Les autres candidats, eux, sont libres.

Vous avez confié sur l’antenne de NRJ, votre ambition de créer une version humanitaire des Anges de la télé-réalité. La production est-elle devenue votre nouvelle passion ?

Non, la production en elle-même ne m’intéresse pas spécialement. Mais je me suis rendu compte que la notoriété acquise grâce à ma participation à Secret Story était cool. Simplement, je pense qu’elle peut être plus utile en étant au service de quelque chose de positif, au lieu de faire du simple business. Les candidats ne seraient ainsi pas du tout rémunérés, comme c’est le cas des bénévoles qui tentent au quotidien de faire changer les choses dans les pays d’Afrique. C’est un concept, je pense, inédit en télévision.

Quel serait, à cette occasion, votre casting idéal ?

L’idéal serait de réunir des célébrités, des candidats de télé-réalité, des comiques, des anciens sportifs et chanteurs. Mais je n’ai pas de nom en particulier.

En dehors de la concrétisation de cette émission, que peut-on vous souhaiter pour ces prochains mois ?

J’ai un projet, mais je ne peux rien révéler à ce sujet. Tout ce que je peux dire, c’est que ça concerne le mannequinat.