Toutelatele

Les confidences de Pamela Anderson

Tony Cotte
Publié le 21/09/2008 à 09:11 Mis à jour le 27/05/2022 à 00:41

Mercredi 17 septembre, après 48 heures de présence en France, Pamela Anderson terminait son marathon promotion par la conférence de presse de la chaîne E ! à l’hôtel Westin dans le premier arrondissement parisien. Avec seulement une heure de retard, l’ex-sirène d’Alerte à Malibu est revenue, pendant 15 minutes, sur son émission pour la chaîne people devant une vingtaine de journalistes privilégiés. Toutelatele.com était présent pour l’événement...

Pouvez-vous présenter Pam : En toute liberté ?

Pamela Anderson : C’est une série documentaire qui couvre deux mois de ma vie. Cette émission donne un avant goût de ce qu’est mon quotidien dans la réalité, comment une mère de famille élève ses enfants dans un tel environnement, mes voyages à travers le monde et mon combat pour la cause animale. On peut aussi me voir nue (rires). En revanche, les caméras n’ont pas filmé mes fils, on peut voir de temps à autres leurs pieds ou une partie de leur silhouette mais jamais leurs visages.

Comment est né ce projet ?

A la base, je devais faire un show situé à Las Vegas pour E !. Mes enfants aiment surfer et ne voulaient pas déménager de Malibu. J’ai donc refusé mais la chaîne a insisté pour faire une émission coûte que coûte autour de ma personne. Nous avons donc convenu de faire Pam : En toute liberté en restant chez moi. A mes yeux, l’important était d’avoir une plate-forme promotionnelle pour mes différentes actions en faveur de la cause animale.

L’émission est actuellement en cours de diffusion outre-Atlantique. Quel a été l’accueil du public ?

Le programme fonctionne bien. Nous l’avons lancé en pleine période des Jeux Olympiques, les audiences auraient pu être meilleures mais j’avais même obligé mes garçons à regarder le sport à la maison plutôt que mon émission. Nous sommes à mi-parcours de la diffusion aux Etats-Unis. Nous discutons avec E ! sur une hypothétique deuxième saison. Je suis encore indécise à ce sujet...

La cause animale n’est-elle pas quelque part un alibi pour relancer votre carrière grâce à Pam : En toute liberté ?

Je n’ai pas vraiment besoin d’attention médiatique. J’ai fait cette émission comme si j’avais reçu un projet cinématographique. Ça ne casse aucun mythe, il n’y a pas de révélations étonnantes non plus. Je me montre devant les caméras telle que je suis. Si cela peut avoir des retombées positives, tant mieux, mais ce n’était pas mon intention à l’origine.


Vous insistez pour montrer que vous êtes une bonne mère de famille. Il y a-t-il une volonté aujourd’hui de recentrer votre image ?

Certains me voient comme une personne superficielle, mais je n’essaye pas de recentrer mon image. J’ai toujours tout fait toute seule, je n’ai ni nounou, ni femme de ménage à domicile. Malgré mon côté fou, je reste une maman qui peut s’avérer stricte. Cette image peut étonner, mais c’est vraiment celle que je suis.

Comment gère-t-on son image sexy quand ses enfants grandissent ?

On me demande souvent comment vont réagir mes deux fils en apprenant telle ou telle chose à mon sujet. Mais ils sont proches de moi, ils grandissent à mes côtés et savent que je peux être un peu folle (rires). Ils sont ouverts d’esprit et ne seront sans doute pas choqués.

Quelle est la chose la plus insensée que vous ayez pu lire ou entendre à votre sujet ?

J’évite la presse people et ce genre de médias. Je ne lis rien à mon sujet. Avant, je me disais que ce qui était écrit devait sans doute être vrai. Aujourd’hui, j’ai conscience qu’il n’en est rien. Je me souviens, il y a plusieurs années, j’écoutais dans ma voiture l’émission d’Howard Stern à la radio. Il décrivait une femme « pathétique, folle » et « totalement dépendante à l’héroïne », j’étais curieuse de connaître son identité. Quand l’animateur a prononcé mon nom, j’ai failli avoir un accident (rires). J’ai attaqué en justice et ils ont fait une rétractation. Aujourd’hui, je ne le fais plus, sinon je passerai ma vie dans les tribunaux. Il faut choisir ses batailles et je préfère me focaliser sur l’éducation de mes enfants et les droits des animaux.

Pourquoi faire de la cause animale votre principal cheval de bataille ?

J’ai toujours adoré les animaux. Petite, j’étais celle à qui on apportait les chiens et les oiseaux blessés. Mon père était chasseur et j’ai réussi à le dissuader. A l’époque d’Alerte à Malibu, toutes les demandes d’interviews concernaient ma poitrine et ma vie sentimentale. J’avais envie de véhiculer d’autres choses. Je suis alors devenue militante pour PETA (la SPA américaine, ndlr). Je fais également des dons pour des associations caritatives en faveur des enfants et j’agis également pour l’environnement, mais ces activités sont moins médiatisées.