Les Feux de l’amour (TF1) : le message d’adieu de Jeanne Cooper (Katherine)

Katherine Chancellor s’en est définitivement allée dans Les Feux de l’amour ce lundi 4 juillet sur TF1 avec la deuxième et dernière partie de l’épisode hommage, programmé en 2013 aux États-Unis. Jill et Nikki ont pu une dernière fois apercevoir son esprit dans le parc qui lui est désormais dédié. Jeanne Cooper, son interprète, s’est éteinte à l’âge de 84 ans à Los Angeles.

Connue pour son rôle de Katherine Chancellor, elle avait également fait une apparition en 2005 dans Amour, gloire et beauté, en 1997 dans Une nounou d’enfer et Les anges du bonheur. En 1971, elle avait même eu droit à un rôle dans Hawaï, police d’État. Mais Katherine va continuer à occuper les esprits à Genoa avec des intrigues qui vont se poursuivre encore plusieurs années, dont celui du mystère laissé à Jill.

Lors d’une de ses dernières interviews, Jeanne Cooper avait fait le bilan. Des propos qui tiennent aujourd’hui la place d’épilogue avec un sens un peu différent… « Je vois beaucoup à la télévision » déclarait la comédienne. « Je me suis rendue compte de l’impact des séries feuilletonnantes sur les gens, de plus en plus, et bien plus qu’un film, puisqu’on accompagne les téléspectateurs au quotidien. Il y a une grande différence entre moi il y a 36 ans, et aujourd’hui. Je pense que je peux dans un sens aider les gens de voir que j’ai dépassé la cinquantaine et que je suis toujours là. J’ai fait de la chirurgie esthétique, et les gens devraient y avoir recours s’ils en ont besoin ».

« Comment puis-je surprendre mon public aujourd’hui ? Ils pensent que j’irai dans telle direction, et bien je prendrai l’autre, je reste solide, je bombe la poitrine et je joue. Il faut être préparée, toujours offrir tout ce que l’on peut… et surtout ce que l’on sait donner. Si vous être chanceux, vous aurez un réalisateur qui vous aidera à faire sortir encore plus d’émotions. Mais il faut être sûr avant tout que l’on possède ces émotions. Je pense que je voudrais que l’on se souvienne de moi comme quelqu’un qui aime ce qu’elle fait, ou plutôt aimait ce qu’elle faisait… »