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Les frères Scott > Chad Michael Murray évoque la fin de la série

Tony Cotte
Publié le 08/09/2007 à 11:38 Mis à jour le 07/04/2011 à 17:06

Assis autour d’une table basse, Chad Michael Murray enchaîne cigarette sur cigarette. Le cendrier transparent prend rapidement une couleur anthracite. Toutelatele.com en profite pour réaliser une très courte interview en face à face. Entre deux verres d’alcool et à travers un léger voile de fumée, le jeune homme répond brièvement à nos questions. Entretien avec le beau gosse nonchalant du 47e Festival de Television de Monte Carlo...

Tony Cotte : A ses débuts, Les frères Scott était considérée comme un remake de Dawson : Même lieu de tournage, même chaîne, atmosphère proche et intrigues similaires... Le perceviez-vous de cette façon ?

Chad Michael Murray : Effectivement il y a des similitudes entre les deux séries mais Les frères Scott aborde ses différents thèmes d’une manière un peu plus concrète. Je pense qu’elle est plus représentative de la vie des adolescents d’aujourd’hui.

Tony Cotte : Pensez-vous que votre rôle dans Dawson vous a ouvert les portes des Frères Scott ?

Chad Michael Murray : Bien entendu cela a joué. Mais j’ai également fait une apparition dans Gilmore Girls et d’autres projets de la WB (diffuseur des Frères Scott à l’origine, ndlr).

Tony Cotte : Quels sont vos rapports aujourd’hui avec Sophia Bush (son ex-femme, ndlr) sur le tournage de la série ?

Chad Michael Murray : On s’aime très fort et ce sera toujours le cas. Nous entretenons aujourd’hui une relation professionnelle et nous sommes suffisamment matures pour faire la part des choses quand nous travaillons ensemble.

Tony Cotte : L’écriture étant votre passion, allez-vous proposer aux producteurs d’écrire un épisode des Frères Scott ?

Chad Michael Murray : Cela fait quatre années que j’y songe sérieusement. J’ai même déjà soumis une idée aux producteurs. Ce serait un épisode avec un croisement entre Casablanca et Las Vegas Parano. Les personnages seraient dans une situation d’un kidnapping où l’un des protagonistes jouerait Humphrey Bogart et quand mon personnage s’endort, il arriverait alors dans un monde avec des prostitués et où sa mère serait toxicomane (rires). Plus sérieusement, je pense à un épisode en deux dimensions avec une partie en noir et blanc et une autre en couleur.

Tony Cotte : Votre filmographie est essentiellement composée de teen movies (Cinderella Story, Freaky Friday, La maison de cire... ). N’avez-vous pas envie de vous diriger vers un registre plus adulte ?

Chad Michael Murray : Pendant trois ans, je n’ai fait que des films destinés à un public jeune. Et j’ai décidé d’y mettre un terme. Dorénavant, je m’implique dans un projet uniquement si le scénario me plait et si la volonté y est. On m’a déjà proposé des longs métrages dans un registre plus mature. Mais en tournant 10 mois et demi par an Les frères Scott je n’ai, hélas, jamais trouvé le temps.

Tony Cotte : Quel serait le rôle idéal ?

Chad Michael Murray : J’attends d’avoir un scénario entre les mains qui me ferait tomber à la renverse. Quand la série sera terminée, je mettrai tout en œuvre pour trouver un rôle qui me plait vraiment.

Tony Cotte : Vous avez toujours dit que vous ne tourneriez que 5 ans dans Les frères Scott. Cette cinquième saison est donc la dernière pour vous ?

Chad Michael Murray : Je pense que la cinquième saison sera tout simplement la dernière de la série. Les producteurs ne m’ont encore rien dit mais il y a de fortes chances que Les frères Scott s’arrête ensuite. Je suis excité à l’idée de ce bond en avant de quatre ans et mon personnage sera enfin plus mature. Mais on vieillit, c’est normal. Même avec une intrigue quatre ans après, Lucas n’aura que 22 ans alors que j’en ai 26.

Tony Cotte : La série a frôlé à plusieurs reprises l’annulation. Avez-vous déjà douté de sa durée de vie ?

Chad Michael Murray : Nous sommes un peu dans un cocon sur le tournage. Nous prenons beaucoup de plaisir à jouer tous ensemble. Il y a une fabuleuse ambiance et les fans de la série sont fidèles. En fait, je prends les choses comme elles viennent. Ca ne m’a jamais vraiment inquiété.